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Nancy Drew 11 : La malédiction du Manoir de Blackmoor (1)
Année: 2005
Développeur: Her Interactive
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Point & Click classique au gameplay un peu vieillissant, ce jeu propose néanmoins d'excellentes énigmes et puzzles de difficulté variable qui contenteront les amateurs. L'ambiance y est doucereuse, un tantinet "club des cinq", mais très plaisante. Toute l'histoire se déroule dans un manoir où se passent des choses étranges (je m'attendais d'ailleurs à une fin plus "mystique"), mais l'ambiance n'est pas oppressante. Quelques passages chronométrés viennent pimenter ce jeu plutôt reposant par ailleurs. Profitez d'un week-end pluvieux pour vous y atteler et vous passerez de bons moments.
Note globale : 13/20
Twinkie

Plutôt une bonne surprise en ces temps de disette : notre détective féminine est chargée d’enquêter sur la prostration maladive d’une de ses connaissances et tout porte à croire que celle-ci semble être la victime d’une malédiction la conduisant à quelque lycanthropie : la bête est-elle en elle comme elle le fut chez le regretté Gabriel Knight ? A voir. Personnages peu nombreux, une Madame Drake qui ne semble éprouver de l’affection que pour ses plantes grasses, un certain Nigel qui navigue entre deux eaux , une gouvernante qui semble enseigner de curieuses matières à sa jeune protégée, la jeune fille en question très typée charmante et joueuse mais avec déjà des préoccupations d’adultes, la victime dont on ne voit que la main velue sortir de sous son drap et quelques correspondants téléphoniques pour faire bonne mesure, tout ce petit monde s’agitant dans un manoir à trois étages, remanié par une lignée d’ancêtres remontant à Mathusalem, et le décor est planté, victorien à souhait. Cascade d’énigmes de difficulté moyenne et facteur temps pour épicer le tout avec cependant des aides fusant de toute part : du perroquet qui renseigne moyennant un gâteau à confectionner, à la jeune personne qui révèle partiellement moyennant une partie de ces jeux où l’on ne perd que rarement sans oublier le téléphone de Nancy avec une connexion Internet, son journal ou son bloc dans lequel sont consignées les actions à effectuer, le joueur ne prend aucun risque en suivant un parcours non linéaire. Le chargement et l’interface sont remarquables d’efficacité et d’instantanéité : aucune attente, un vrai plaisir de suspendre le jeu et de le reprendre.
Une réussite à conseiller aux amateurs de jeux non violents qui ont un cerveau en guise de gâchette.
Note globale : 8,2/10
Reardon

Une ambiance sympa, un peu répétitive mais prenante. Beaux décors, un reproche au niveau des déplacements limités et pas toujours faciles à maîtriser. Un jeu classique d'énigmes et de puzzles qui demandent beaucoup d'imagination et de notes. Mais contrairement à d'autres, la logique est toujours présente et on vient à bout de toutes en réfléchissant (beaucoup parfois !!), tous les éléments se trouvant quelque part dans le jeu. Raison pour laquelle malgré les petits défauts ce jeu mérite bien 8/10. En attendant les prochains en 2006.
Note globale : 8/10
Dean

On pourrait penser que « la malédiction du manoir de Blackmoor » - peut-être dû à l’illustration sur la boîte de jeu et au fait que ce jeu semble s’adresser aux fans de mystère et d’enquête à partir de………10 ans - soit un jeu un peu simpliste - et je m’attendais donc à résoudre des énigmes « très faciles » en deux temps trois mouvements….. Eh bien non !!! même si la malédiction du manoir de Blackmoor n’est pas, ce qu’on appelle un jeu très difficile, il est pour tout public et toutes les énigmes ne sont pas particulièrement aisées, quelques-unes d’ailleurs, m’ont donné un peu de fil à retordre. Vous incarnez donc Nancy Drew, jeune détective, envoyée par votre voisine, Madame Petrov qui s’inquiète pour sa fille Linda, qui n’est autre que l’épouse de Hugh Penwellin du manoir de Blackmoor et qui semble souffrir d’une bien étrange maladie, dont les symptômes, vous vous en rendrez vite compte, font quelque peu penser à la lycanthropie. Vous êtes accueillie par Madame Drake (la tante de Hugh) qui, entre nous, n’est pas très sympathique et semble apprécier beaucoup plus ses plantes que l’espèce humaine. Vous ferez également connaissance avec Jane, (la fille que Hugh a eue d’un premier mariage) et bien que celle-ci semble très heureuse de votre venue, elle ne vous distillera ses indices qu’à la seule condition de jouer avec elle et de …gagner bien sûr. Vous rencontrerez également Ethel, la gouvernante de Jane, qui semble lui inculquer de bien étranges pratiques et Nigel, un autre personnage dans le jeu, cantonné à la bibliothèque pour y écrire un livre sur les Penwellin . Et il y a bien sûr « Loulou » le perroquet (je devrais dire « la » mais je n’ai pas trouvé de féminin à perroquet) qui vous sera d’une aide précieuse.
Vous voilà donc lâchée dans ce manoir au style très victorien, au décor raffiné où vous y découvrirez, entre autres, les blasons des ancêtres Penwellin. A vous d’éclaircir ce qui se trame au manoir de Blackmoor et tenter de déjouer cette fameuse malédiction… Les énigmes sont très diverses et de difficulté variable, allant du simple taquin à celles un peu plus poussées faisant appel à l’astronomie, l’alchimie, la réflexion ou l’observation, quelques-unes sont chronométrées, mais tous les indices sont là pour vous aider – il vous suffira de les….découvrir …. Outre les petits jeux avec Jane pour obtenir l’indice ou l’objet dont vous avez besoin, il vous faudra aussi confectionner des gâteaux pour Loulou si vous voulez qu’elle accepte d’apporter son aide. On se sent un peu « perdu » au début du jeu, ne sachant pas quoi faire exactement. Mais peu à peu, en résolvant une énigme à la fois, on avance….Un carnet où sont répertoriés les principaux évènements vous aide, vous permettant de cocher ce qui a déjà été fait (tout au moins dans la formule « débutant » que j’avais préconisée. Vous avez également votre téléphone portable qui vous permet d’obtenir des informations sur Internet qui peuvent s’avérer très utiles. Le jeu se joue entièrement à la souris et les sauvegardes se font sans problème.
J’ai aimé la diversité des énigmes tout comme la diversité du jeu d’ailleurs. J’ai apprécié les voix françaises très agréables et les personnages plutôt réussis et j’ai trouvé très ingénieux le système du réveil qui permet de faire vos investigations à l’heure qui vous convient (ce jeu n’étant pas linéaire, il vous permet de boucler les énigmes à votre convenance) J’ai bien aimé aussi les petits jeux de Jane, même si les règles ne sont pas toujours très explicites (je suis d’ailleurs devenue une pro des glyphes) J’ai, par contre, moins apprécié les énigmes chronométrées toujours un peu stressantes où les déplacements dans le grand hall m’ont posé quelques problèmes….et aussi quelques allées et venues un peu trop répétitives, et quelque peu lassantes… Néanmoins, j’ai beaucoup aimé ce jeu, avec lequel je me suis bien amusée et je lui donne volontiers une note de 8,5 sur 10.
Note globale : 8,5/10
Morphée

Nancy Drew enquête sur l’étrange comportement d’une femme suite à son emménagement dans le manoir de Blackmoor, propriété de son mari Hugh Penwellyn, souvent absent pour raisons professionnelles. Cette jeune mariée, Linda, a des sautes d’humeur fulgurantes et imprévisibles, tantôt irascible tantôt complètement apathique. Et elle refuse tout net de sortir de son lit ou que quelqu’un voit son visage. Une légende séculaire du coin fait mention d’un loup-garou aux yeux rouges rôdant aux alentours de la propriété, et qui serait apparu au 16ème siècle suite à la mort injuste sur le bûcher d’Elinor, ancêtre de la famille, qu’on disait née des fées et pratiquant la sorcellerie. Est-ce que Linda est victime de la malédiction de la bête de Blackmoor ? Ce sera à vous de le découvrir…. Le décor est tout de suite planté car bien que vous n’ayez que peu de personnages à interroger au manoir, tous sont des suspects en puissance : la tante, obsédée par ses fleurs, et qui toucherait un bel héritage si Linda devait quitter le manoir prématurément, Jane la belle-fille de Linda, à qui on donnerait le bon dieu sans confession et qui cache peut-être quelques secrets, Ethel, sa préceptrice qui lui enseigne de bien curieuses matières et processions, et enfin Nigel, chargé de rédiger l’histoire des Penwellyn, et qui aurait pu lors de ses investigations tomber sur quelque chose de juteux dont il aimerait profiter tout seul.
Au départ, on se sent perdu dans cette propriété, bien qu’elle ne soit pas si vaste que cela (hormis les passages secrets comme tout bon manoir qui se respecte), car on est rapidement entouré d’innombrables blasons de la famille, devises en latin, symboles mystiques et astrologiques, et on se dit que ce jeu sera très difficile. Il n’en est rien, bien que la difficulté soit moyenne tout de même, car tout est très logique et en résolvant les énigmes petit à petit, une par une, on entre facilement dans le cheminement de pensée des concepteurs. Ce sont essentiellement des énigmes de type Myst, assaisonnées de quelques puzzles et mini-jeux pas bien compliqués, et de une ou 2 séquences chronométrées sans difficulté notoire. En outre, vos contacts téléphoniques, les suspects ainsi que le perroquet de la famille vous distilleront au compte-goutte des informations précieuses moyennant service souvent : rangement de plantes, fabrication de gâteaux, dactylographie…… La réalisation graphique est un peu datée due à une faible résolution d’écran, même si les décors et les personnages sont très soignés. Les musiques sont jolies mais un peu répétitives, les doublages en français d’excellente facture. L’interface est pratique sauf peut-être dans l’utilisation du portable où le curseur se révèle trop gros et peu précis. Le jeu comporte 2 niveaux de difficulté : débutant et confirmé.
Au final, moi qui m’attendais au mieux à un jeu sympa, j’ai eu une très agréable surprise. C’est vraiment un très bon jeu, aux énigmes variées et abordables (même si une ou 2 sont un peu répétitives : le gain des bâtons lumineux et l’énigme des associations de mots avec le perroquet). Le scénario est très bon et l’histoire passionnante, vous aurez du mal à vous en décrocher une fois commencé !
Note globale : 17/20
jppkeyser





Nancy Drew 12 : Le mystère de l'horloge (2)
Année: 2006
Développeur: Her Interactive
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Le Mystère de l’Horloge était attendu par les joueurs qui avaient apprécié le premier épisode publié en français, La Malédiction du Manoir de Blackmoor, des aventures de la jeune détective. Dans le contexte de la crise de 1929, Nancy retrouve à l’Auberge des Lilas une de ses amies, Emily. La défunte mère de cette dernière lui a laissé la gestion de l’établissement et quelques bijoux : la jeune femme légèrement dépressive est de plus soumise à des visions et à des coups du sort qui ne font que la déstabiliser davantage. Dans ce second épisode, peu de différences dans le gameplay d’avec le premier : personnages peu nombreux, peu de lieux à explorer, en contrepartie beaucoup d’images fixes accompagnées d’une bande de dialogues : à ce niveau quelles que soient les options choisies par le joueur, la réponse de son interlocuteur sera pratiquement identique. Deux grosses différences : Nancy doit gérer son argent, en gagner, en trouver. Pour en gagner, comme elle dispose d’une voiture, elle doit livrer des télégrammes, ce qui peut devenir fastidieux car elle ne peut en délivrer qu’un seul à la fois, et la contraint à passer régulièrement chez son approvisionneur ; elle doit également régulièrement s’arrêter au garage pour faire le plein ou faire réparer sa roue de secours si elle a abusé des nids de poule, nombreux à Titusville en 1930. Les énigmes sont variées et dans l’ensemble assez faciles : pour ce qui concerne la réflexion, une seule présente des difficultés : celle de l’horloge du grenier car le code qui permet de l’activer dépend d’un certain nombre de tiroirs préalables. Pour ce qui est de l’adresse, c’est celle de la machine à coudre qui est probablement la plus ardue. Beaucoup de petits jeux sont intégrés dans cette aventure : puzzles, dominos, golf, jeu de kim, mastermind, course poursuite etc…
Cette enquête sympathique est parfaitement linéaire et comme dans l’épisode précédent, chargement et interface sont d’une efficacité remarquable. Noter encore que la différence entre les deux niveaux de difficulté proposés dans Nancy Drew : Le Mystère de l’Horloge se situe, pour le niveau débutant à la différence du niveau joueur chevronné, dans l’affichage de la liste des actions que Nancy doit accomplir et de la somme d’argent dont elle dispose. A conseiller à un jeune public de joueurs novices car il y a un début à tout ou à un vieux public de joueurs pressés car la durée de vie est relativement courte.
Note globale : 7,2/10
Reardon

Je vais aller directement à ma critique sans répéter l'histoire, ce que Reardon a très bien fait. Ce Jeu est plaisant et relax, pas de grosses prises de tête ici, les énigmes ne sonts pas très difficiles et le tout tiens la route. Le jeu est linéaire avec des graphiques ok, l'interface est simple et efficace, l'intrigue évolue bien et on prends plaisir à avancer avec une belle musique rétro. Il y a un petit quelque chose qui accroche et qui nous pousse à revenir avancer dans l'enquête. Je me suis amusé à faire ce jeu, qui est mon 1er de nancy Drew (et pas le dernier ça c'est certain). Je lui donne 7/10.
Note globale : 7/10
Manu2000





Nancy Drew 13 : Dernier train pour Blue Moon Canyon (4)
Année: 2007
Développeur: Her Interactive
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Ce quatrième épisode des enquêtes de Nancy Drew ‘Dernier Train pour Blue Moon Canyon’ est disons-le d’emblée beaucoup plus réussi et beaucoup plus intéressant que le troisième, même si la marque de fabrique Her Interactive manque de renouvellement. Nancy s’invite plus qu’elle n’est invitée dans un train privé dont la destination est une mine d’or et dont le propriétaire cent ans plutôt a disparu sans laisser d’adresse. Qu’on se rassure tout de suite elle le retrouvera et comprendra ce qui s’est passé, n’est-ce pas formidable ! En réalité deux puzzles – c’est peu je sais – donnent le change et hissent ce jeu au même niveau que le premier opus de la série sortie en France : le puzzle des diamants qu’il faut déjà retrouver puis ensuite placer sur une machine en tenant compte d’un indice pas immédiatement perceptible et celui des poupées en tout point remarquable : les indices descriptifs sont disséminés un peu partout et peu parlants en première lecture, les poupées que l’on découvre seulement par la suite doivent alors être rangées sur une étagère selon un ordre bien précis. Oui un puzzle vraiment remarquable qui laisse courir l’imagination et donne à réfléchir pour peu que tous les indices n’aient pas été récupérés. Pour le reste, beaucoup moins d’allées et venues que les jeux de cette série et deux mini-jeux assez pénibles dans le musée, sans compter peu de nouveautés bonjour les trucs rebattus (la clé sous la grille par exemple), et de modernisme dans la gestion des personnages figés à leur place bonjour les escarres ou dans les décors peu nombreux. Toutefois, l’impression de lassitude qui existait lors des deux précédents opus s’est évanouie et on peut considérer que dans l’ensemble ce jeu est une réussite. A conseiller aux fans de Marlon Brando, de John Wayne et d’Eddy Mitchell, j’en suis.
Note globale : 6,9/10
Reardon

J'avais apprécié "la malédiction du manoir de Blackmoor" et avais été déçue par "le mystère de l'horloge" et "danger au coeur de la mode". Eh bien, me voilà réconciliée avec Nancy Drew. Ce 4ème épisode, en France, "le dernier train pour Blue Moon Canyon" est une réussite. La collecte d'indices n'est pas trop évidente (la prise de notes s'impose), les puzzles sont de difficultés variables et la réflexion est bien présente. On ne peut, quand même, pas dire que cette enquête de Nancy Drew soit très difficile et très longue mais elle est une garantie de détente entre 2 "gros" jeux.
Note globale : 7/10
Megmay





Nancy Drew 14 : Danger au cœur de la mode (3)
Année: 2006
Développeur: Her Interactive
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Dans ce troisième épisode des enquêtes de Nancy Drew, Danger au cœur de la mode, notre héroïne se retrouve à Paris. Elle entre au service d’une assez tyrannique créatrice de mode excentrique et masquée, Minette, qui a le privilège de posséder un atelier dans un ancien moulin où a résidé une figure légendaire et discutée de la Résistance. En dehors de cet endroit, d’un square parisien et des catacombes assimilées à des égouts, les autres lieux brillent par une approche plus que succincte. Les personnages eux-mêmes sont plus que figés, toujours dans les mêmes postures. On retrouve également le principe de la série : avec un gameplay identique à celui mis en œuvre dans les deux épisodes précédents et toujours autant de dialogues ; le principe de la gestion de l’argent est repris mais pour en obtenir et Nancy doit pouvoir s’en procurer pour acheter un certain nombre d’objets, elle doit peindre des toiles, ce qui à la longue devient fastidieux le choix reposant sur une pseudo Joconde et une nature morte que je n’oserai pas attribuer à Van Gogh.
Le jeu débute par une série de hurlements hystériques dont on aurait fort bien pu se passer. Comme c’est devenu la règle, les énigmes sont variées tant dans leur style que dans leur genre et certaines présentent quand même quelques difficultés, par exemple le repérage en plongée qui de plus est chronométré ; d’autres sont peu limpides ou reposent sur la sélection d’ingrédients : Nancy devra en effet préparer une tisane, fabriquer des cookies ou concocter des parfaits ; d’autres sont plus originales comme celle utilisant pour code les lignes de métro parisien ou celle encore reposant sur le jeu de pendu. Hormis le changement de décor, force est de constater que dans l’ensemble cette série est très répétitive et relativement chère pour l’intérêt qu’elle suscite. Qui en a joué un, les a tous joués. A conseiller aux jeunes qui ne connaissent pas ou aux vieux qui ne peuvent plus jouer à autre chose.
Note globale : 5,9/10
Reardon

Je vais me montrer non consensuelle : j’ai bien mieux aimé ce jeu que le précédent (sorti pour nous). D’abord, le sujet : La mode, toujours d’actualité bien sûr. Si l’on tient compte que ce jeu est plutôt ciblé sur les adolescentes, je trouve que ça le rend digne d’intérêt. Voir que la créatrice exige que son mannequin préféré se régale de cookies pour faire du 42, c’est de la lutte anti-anorexie, ou je ne m’y connais pas. C’est éducatif, et en tout cas, plein d’humour, et ce clin d’œil anticonformiste adressé aux dictats de la beauté me fait plutôt plaisir. L’intrigue qui prend pour centre d’intérêt un Paris artistique et historique me semble aussi très agréable comme toile de fond : c’est un Paris vu d’Angleterre, avec ces clichés, mais avec apparemment un a priori sympathique. On voit peu Paris, certes, et c'est bien dommage, mais il s'agit surtout de visiter une partie bien délimitée de son histoire. Les énigmes s’intègrent bien au jeu et il n’y a pas d’allers-retours fastidieux grâce au métro. Leur degré de difficulté est inégal , mais je trouve que c’est le cas dans beaucoup de jeux. En conclusion, je dirais que je ne suis pas une fan inconditionnelle des « Nancy Drew » qui ne nous surprennent pas précisément pas leur originalité, mais je pense pour ma part que cette série s’adresse vraiment à un jeune public. Cette réserve mise à part, je donne 7/10 à ce jeu.
Note globale : 7/10
Marie-Lou

Un nouvel opus, sans surprise : toujours la même interface, toujours les tâches à cocher, ce qui facilite la découverte et l’avancée dans le jeu, une histoire de personnage en pleine crise de nerf et tout en mystère. Minette a un masque, comme Linda qu’on ne pouvait pas voir dans le manoir de Blackmoor, elle est en proie à des menaces et des craintes qui semblent lui faire perdre raison…Nancy se perd encore dans des labyrinthes, elle court en temps minuté après des cafards (ça change des fantômes)…Pour gagner sa vie elle remplit des cases en couleurs, façon « la peinture pour tous » au lieu de ranger des vis…Bref, rien ne change et justement, moi, ça me repose. Quand j’installe (en 2 minutes et sans l’ombre d’un bug, et ça, c’est cool par les temps qui courent !), je rentre dans mes repères, je me détends…
Je ne me complique l’aventure qu’avec une photo mal prise (une pince au lieu d’une agrafeuse et ce sont des heures à tourner en rond) ou encore le 1 à composer avant de téléphoner à l’historienne qui m’a pas mal trituré les neurones pour rien… L’aventure coule simplement…pas d’énigmes compliquées, tout est logique. Il ne faut pas simplement pas hésiter à aller voir les marchands du parc, on y trouve tout ce qui manque pour avancer. Une seule affaire quasi impossible pour moi : développer les photos…Mais une astuce court sur le forum pour éviter de mourir pour la 256 ième fois dans l’explosion du labo ;-)) J’ai apprécié l’histoire en toile de fond, la résistance (j’ai adoré décrypter sur mon propre clavier un message crypté), Paris et ses jardins paisibles où j’ai pris plaisir à flâner et à marchander ;-) Pour résumer : un jeu simple, sympa, ludique et qui détend… comme dirait Manu, à faire entre deux « grands » jeux.
Note globale : -----
Perline

Dans cette aventure parisienne, Nancy doit taire son statut de détective et se faire passer pour une simple assistante de Minette, créatrice de mode d’envergure mondiale, qui a comme spécialité de créer pour les femmes un peu rondelettes, et qui est régulièrement menacée par un mystérieux corbeau. Le scénario et la première partie (très linéaire et dirigiste soit dit en passant) ressemble à s’y méprendre au film « Le diable s’habille en Prada » pour ceux qui l’ont vu. Minette est en effet une femme autoritaire et sévère, complètement soupe au lait et lunatique, ayant des lubies étranges (port d’un masque de carnaval, attrait pour des objets incongrus, vocabulaire atypique voire snob, son mot préféré est « primitif »). Tout le monde la déteste et Nancy doit dans ses débuts jouer la bonniche à tout faire pour contenter sa patronne.
Ensuite, heureusement, le scénario offre un peu plus de libertés mais de nombreux défauts ou pertes de temps viennent ternir l’ensemble. La visite de Paris se cantonne à quelques lieux ayant tout juste 3-4 écrans de jeu maximum la plupart du temps, la collecte d’argent est fastidieuse et longue (coloriage de toiles dont un enfant de 8 ans se tirerait d’affaire sans problème), longueurs aussi dans les déplacements en métro (voir le trajet défiler, c’est marrant une ou deux fois mais après…), longueurs toujours dans les appels téléphoniques bien souvent sans intérêt d’ailleurs (ah, cette p - - - - - de carte prépayée !). Faiblesse dans la récolte des objets qui est souvent le moteur d’un jeu d’aventure. Ici tous les objets dont nous aurons besoin sont à notre disposition dans le parc, il suffit juste de cracher la monnaie en négociant parfois ! Faiblesse aussi dans certaines énigmes qui n’apparaissent pas toujours crédibles, je pense ici au grand restaurant parisien qui confie la réalisation de ses sorbets, les « parfaits », au premier inconnu venu ! Et quand je dis « énigmes », c’est plus une succession de petits jeux qu’autre chose. Faiblesse enfin dans la mise en vie des personnages, peu intéressants et sans conversation, la palme revenant à JJ Ling qui passe son temps à jouer au pendu et confectionner des cookies ! L’histoire quant à elle, ou plutôt les 2 sous-histoires m’ont laissé de marbre. L’histoire « contemporaine » ne m’a pas convaincu pour un sou, entre la raison du port du masque de Minette, complètement ridicule, et la révélation finale à laquelle je n’ai pas adhéré. L’histoire « 2ème guerre mondiale » est elle plus plausible, mais ne m’a guère passionné, et contrairement à la plupart de mes petits camarades, j’ai trouvé le décodage des textes passablement ennuyeux. L’interface et les graphismes sont identiques à tous ceux de la série des Nancy Drew, c'est-à-dire tout juste convenables.
Pourtant, tout n’est pas à jeter, loin de là. Les « énigmes » dans les Nancy Drew sont toujours aussi variées, les doublages des voix parfaits, l’immersion intéressante, et on ne s’ennuie pas. Seulement, on est en droit d’en attendre un peu plus d’une série qui a tendance à se copier en boucle et dont le degré technologique semble s’être arrêté à la fin des années 90. A faire si vous êtes un fan inconditionnel de la série, mais si vous ne devez en faire qu’un, rabattez-vous plutôt sur « La malédiction du manoir de Blackmoor ».
Note globale : 14/20
jppkeyser





Nancy Drew 15 : La Créature de Kapu Cave (5)
Année: 2007
Développeur: Her Interactive
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support:pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Nancy Drew se rends à Hawai seconder le docteur Kim pour ses recherches et se retrouve entrain enquêter sur l'histoire d'une mystérieuse créature, le Kane Okala, qui aurait détruit leur campement... Mais elle sera aidé par les frères Hardy, qui sont là eux aussi pour enquêter sur une affaire. Fidèle aux Nancy Drew de par les beaux décors, le gameplay aisé, des énigmes dans la moyenne sans grosse pris de tête, l'interface simple et efficace et le plaisir de suivre Nancy dans son enquête,j'ai trouvé ce volet très délassant et intéressant, qui donne envie de continuer sans arrêt. Le jeu se boucle assez vite, et ce, même en mode expert. On est loin des 25 heures de jeu décrit sur le site officiel ... un jeu honnête et plaisant à faire entre deux gros jeux disons.
Note globale : 7/10
Manu2000

Ce cinquième titre VF des enquêtes de Nancy Drew ne se démarque pas des opus précédents : décor et personnage très statiques, énigme manichéenne mais très soft, personnages récurrents et aide si on le souhaite. Ciblé sur les lecteurs du Club des Cinq ou des Aventures de Gil Jourdan, il n’en demeure pas moins un jeu fort sympathique sans réelle difficulté qui permettra aux mordus du genre de passer un agréable (et court) moment de fraîcheur et de détente entre deux jeux plus ardus. A conseiller aux petites filles et aux vieux loups.
Note globale : 6,017/10
Reardon (09/12/07)





Nancy Drew 16 : Le Loup Blanc d'Icicle Creek (7)
Année: 2008
Développeur: Her Interactive
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support:pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Nancy Drew se retrouve dans les Montagnes Rocheuses canadiennes pour une enquête sur une série d’incidents suspects d’un refuge où un mystérieux loup blanc rôde aux alentours… Hurlements lugubres, explosions mystérieuses, sabotages en tout genre, voilà de quoi l'occuper. Vous pouvez jouer en mode amateur ou avancé (sans indices et avec des phases plus difficiles). Les énigmes sont dans la moyenne mais se corse vers les 2 tiers du jeu. L'histoire est interessante et bien menée avec des graphismes fort correct. La durée de vie est dans la norme des Nancy Drew. Il y a deux phases de réflexes avec la motoneige dont je me serais bien passé, mais rien d'infaisable. J'ai passé un bon moment, c'est un jeu plaisant à faire entre deux gros jeux ;-).
Note globale : 6/10
Manu2000 (31/01/09)




Nancy Drew 17: La Légende du Crâne de Cristal (6)
Année: 2008
Développeur: Her Interactive
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support:pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Dans cette nouvelle aventure, Nancy Drew s’envole à la Nouvelle Orléans pour rendre visite à Henry Bolet, jeune héritier de Bruno Bolet, dentiste excentrique et asocial décédé à un âge relativement avancé. Henry est une relation de Ned, le petit ami de Nancy Drew, et celui-ci demande à la détective en herbe de voir si Henry ne déprime pas trop, car son style gothique a tendance également à le pousser à la marginalité, ce qui n’est pas recommandé en période de deuil. Mais dès qu’elle arrive, Nancy est violemment agressée par un mystérieux individu habillé en squelette qui la neutralise avec un gaz asphyxiant. Une fois ses esprits recouverts, Nancy va se mettre en quête de son assaillant, et dans ses investigations, elle va apprendre l’existence d’un crâne de cristal aux pouvoirs prétendument magiques, et qu’aurait pu détenir feu Bruno Bolet. Et si la mort de ce dernier n’était pas de cause naturelle finalement ? Dans son enquête, Nancy ne côtoiera que peu de personnages, mais tous suspects en puissance bien sûr : Henry le jeune héritier, peu loquace, Renée la gouvernante un brin superstitieuse, le vieux médecin et meilleur ami du défunt, et enfin Zeke (via Bess, amie de Nancy Drew et autre personnage jouable du jeu, par intermittences), un rasta tenancier d’une boutique de bric à brac en tout genre. Voilà pour le décor.
Au niveau de la réalisation, les développeurs ont apporté un soin particulier aux graphismes qui sont maintenant en 800 x 600, et même si ce n’est pas encore optimal, c’est très suffisant et satisfaisant pour un jeu d’aventure. La relative obscurité du jeu et le temps pluvieux zébré d’éclairs apportent une ambiance adéquate pour une enquête policière, que viennent compléter les musiques jazzy (mais un peu absentes comment souvent) et les lieux à visiter (un manoir sinistre, et plusieurs cimetières, brrr !!!). L’interface a légèrement changé, et en mieux, mais ce n’est pas révolutionnaire. Cependant, nouveaux venus ou habitués de la série s’y retrouveront sans problèmes, car l’inventaire, le journal de notes et le téléphone portable sont facilement accessibles. Le jeu comporte 2 niveaux de difficulté.
La notion de difficulté m’amène à vous parler de ce qui en fait le moteur : les énigmes. J’ai un sentiment assez partagé à ce sujet. En effet, comme la plupart des Nancy Drew, la quasi-totalité des énigmes sont disponibles dès le début du jeu, mais les premières que l’on peut résoudre sont des espèces de mini-jeux propres à la série, et qui sont relativement difficiles voire impossibles (je pense là à la machine infernale qu’on doit réaliser pour faire éternuer Zeke, hilarant mais proprement infaisable sans solution). Et c’est là que le bât blesse au début du jeu : soit les énigmes ne sont pas encore réalisables, soit celles qui le sont sont particulièrement ardues même si l’on sait toujours quel est le principe du casse-tête, elles me rappellent un peu celles de Keepsake d’ailleurs. De fait, on coince rapidement dès l’entame du jeu et sans une bonne dose de persévérance, on risque de l’abandonner très rapidement (ce qui a failli m’arriver, et à tort si tel avait été le cas, car la suite est plus logique, plus abordable, et plus intéressante).
En conclusion, ce nouveau Nancy Drew rallume la flamme du tout premier opus de la série, qui était excellent, et entend mettre fin à la lente décadence des titres qui suivirent. La réussite aurait été presque totale sans ces énigmes du début qui rebutent pas mal. Un conseil : accrochez-vous comme moi le premier tiers du jeu, le reste en vaudra la peine, même si la durée de vie du jeu est relativement courte.
Note globale : 15,5/20
jppkeyser (31/12/08)




Nancy Drew 20: Ransom Of The Seven Ships
Année: 2009
Développeur: Her Interactive
Éditeur: Her Interactive
Site officiel: oui
Support:pc-cd
Version: Anglaise
Jeu: Souris point & clic
Particularité: Version anglaise.

Le 20 ième Nancy Drew avec toujours la même recette.
Cette fois-ci l'action se passe dans les Bermudes. L'amie de Nancy, Bess a été enlevée sur une île et son amie George est dans tous ses états.La rançon pour retrouver son amie est de découvrir le trésor de El Toro. La recherche consistera en allers/retours avec une petite auto électrique qui finissent par être lassant et une recherche sous marine. On s'y rend avec un petit bateau. Là c'est vraiment du hasard car la boussole ne sert pas à grand chose. Il y a plusieurs puzzles assez difficiles à résoudre. Pour cela il faut bien lire le manuscrit de El Toro après l'avoir décrypté. Il y a plusieurs scènes minutées lors des plongées, la bonbonne d'oxygène ne dure guère longtemps. heureusement comme dans tous les Nancy il y a une seconde chance. Nous devons aussi réussir plusieurs jeux de hasard avec des singes pour récupérer des objets, là aussi on s'en fatigue vite. Surtout que les singes sont souvent meilleurs que nous.
Bref c'est du Nancy Drew. Il est classé dans action/aventure. Je dirais que c'est le plus difficile des Nancy Drew.
Note globale : 10/20
Lise1942 (02/08/09)




Necronomicon : l'aube des ténèbres
Année: 2000
Développeur: Wanadoo-Edition
Éditeur: Wanadoo-Edition
Site officiel: non
Support: pc/mac
Version: Française
Jeu: Souris
Particularité: Inspiré de l'oeuvre de HP Lovecraft

Vous incarnez William H.Stanton. La visite de votre ami Edgar Wyscherly va perturber votre vie. Il vous confie un prisme ainsi que d'inquiétantes nouvelles. Inquiet, vous allez chez lui, là votre ami ne vous reconnaît même plus. Pour lui venir en aide vous tentez de découvrir son secret et l'aventure commence. Vous interrogez ses proches, consultez de vieux livres, faites des expériences occultes tout ceci dans une atmosphère pesante. Ce jeu réalisé en 3D offre de magnifiques graphismes. Son interface ne diffère pas des autres jeux Wanadoo Editions et reste d'utilisation simple. La musique vous entraîne immédiatement dans cette atmosphère lourde et sinistre. Seul regret, ce jeu qui démarre bien tend à s'essouffler vers la fin, et l'intérêt que j'y portais s'amenuisait au fur et à mesure.
Note globale : 6/10
Isys

Bonne histoire pour la 1re moitié du jeu surtout, car plus j'avançais dans le jeu moins je savais quoi faire et pourquoi? Ce qui m'a ennuyé je dois dire, l'intérêt au lieu de croître descendait! Une partie se passe en intéraction avec des personnages, les graphisme en 3D sonts très beaux, une ambiance glauque pesante rappelant les Dracula avec un mort-vivant assez mort... entre autres! Énigmes de difficultées moyennes ou il faut lire des livres entre autres pour avancer et trouver beaucoup des clefs, une finale qui m'a laissé un peu de court je dois dire, pensif, n'étant pas encore certain d'avoir bien compris, bon point. À la fin, le jeu ne m'a emballé comme je l'aurais pensé et voulu, margré un excellent début, dommage car tout y était, je reste sur ma faim. Ça manque de souffle, sinon ce jeu aurait fait un malheur certain. Mérite tout de même d'être fait juste pour l'ambiance.
Note globale : 5,5/10
Manu2000

Je ne peux pas dire que ce type de jeu me fasse dresser les cheveux sur la tête, me cacher sous la couette ni même me faire hurler de rire. J’ai mis Dracula 2 aux oubliettes du fait qu’il me rasait mais j’ai quand même été jusqu’au bout de Nécronomicon bien qu’il faille raser les murs pour ne pas tomber dans les oubliettes. Atmosphère froide (ah le charme humide de la vieille Angleterre d’Elizabeth – oui parce que pour le charme humide de la vieille Elizabeth d’Angleterre, je passe la main, enfin je veux dire je cède volontiers ma place ! (et d’ailleurs ça se passe dans le Maine !), péniblement angoissante (enfin on essaye mais ça manque de punch ! normal c’est pas la Jamaïque !) surtout quand ce n’est pas nécessaire, pénombres sur les deux tiers du parcours (ça je déteste ! et pas seulement parce que ça fatigue les yeux ! mais comme j’ai déjà dû le dire ailleurs, c’est vraiment une solution de facilité pour les concepteurs que de dissimuler objets ou chausse-trappe dans des endroits où on n’y voit goutte !), personnages qui sortis des cinématiques se figent pour ne redevenir que des graphismes palots aussi nerveux qu’une affiche d’Etienne Daho, déplacements hasardeux et saccadés (il en tient une bonne ou il a le hoquet, le gars ?), énigmes infaisables comme celle du labo où des potions doivent être mélangées dans un récipient invisible, puis le mélange prélevé dans une seringue (il faut le savoir et la dénicher …
dans un lavabo que monsieur propre il a pas encore découvert, mais qu’il vienne me voir je lui donne l’adresse !), le contenu de celle-ci devant être injecté dans l’entonnoir d’une machine ce qui va permettre à un cerveau malade de dialoguer avec vous d’une voix tellement caverneuse qu’il faut régler la fréquence du sonotone pour capter (ben quoi ! bien sûr qu’y en a des machines avec des entonnoirs et des cerveaux qu’on met en route avec des seringues pas propres !), mais non c’est pas tiré par les cheveux, pour cela il faudrait au moins un crâne ! Donnez-moi de l’humour, histoire de décompresser à moins que ce ne soit du troisième degré… Déjà pas trop fan de Lovecraft j’ai du mal à me faire aux adaptations de ces œuvres (passe pour Alone in the dark 1 un vieux jeu sympa ou son clone Shadow of the Comet) mais ici aussi cerise sur le gâteau, on a droit à notre labyrinthe final (que dis-je à nos deux labyrinthes finauds !). Les décors sont assez plaisants et les personnages assez réussis surtout quand ils bougent. Mais la patte Wanadoo qu’on avait déjà dans Loch Ness ne me convient pas. J’ai dû laisser passer trois semaines entre le premier cd et le deuxième, c’est tout dire de l’intérêt que j’ai porté à ce jeu et je me suis fait violence pour le terminer. Pas vraiment le pied quoi ! Mais au moins je peux en parler maintenant en connaissance de cause et le conseiller à tous ceux qui jouent encore au loup et à toutes celles qui n’en ont plus peur depuis bien longtemps.
Note globale : 5/10
Reardon





New-York Police Judiciaire : la mort dans l'arme
Année: 2003
Développeur: Legacy Interactive
Éditeur: The adventure Company
Site officiel: oui
Support:pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris
Particularité:Tiré de la série télévisée

Ce jeu composé de 2 parties : l'enquête durant laquelle vous incarnez un détective et devez accumuler des preuves pour procéder à une arrestation et le procès où, représentante du Ministère Public, vous devrez convaincre le jury de la culpabilité de l'accusé.
Partie
- Une jeune femme, courtière à Wall Street, est trouvée étranglée dans Central Park. L'enquête vous est confiée, vous avez 6 jours pour élucider le meutre. Vous interrogez les témoins (sachez détecter le vrai du faux, les témoins ne disent pas toujours la vérité !), glânez et analysez des indices (tout objet récolté n'est pas obligatoirement lié au crime), et... procédez à l'arrestation du coupable !
Partie 2
- L'arrestation du suspect effectuée, vous incarnez la représentante du Ministère Public et devez établir la culpabilité de l'accusé. Pour cela, interrogez à bon escient les témoins à charge et à décharge, objectez judicieusement les questions de l'avocat de la défence et obtenez la condamnation. A la fin de chaque partie, vous obtenez un pourcentage qui varie en fonction des méthodes d'investigation et de plaidoirie que vous avez adoptées. J'ai pris un réel plaisir à ce jeu et vous le conseille.
Note globale : 7,5/10
Isys




New-York Police Judiciaire épisode 2 : Quitte ou double
Année: 2003
Développeur: Legacy Interactive
Éditeur: The adventure Company
Site officiel: oui
Support:pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris
Particularité:Tiré de la série télévisée

Ce deuxième volet de New-York Police Judiciaire se présente comme le premier, c'est-à-dire : une partie enquête et collecte de preuves et une seconde sur le procès. Un imminant chercheur est tué à bout portant dans sa voiture en plein centre ville. Pourquoi et par qui ? C'est à vous, en tant qu'enquêteur de police, de chercher les indices, d'interroger les témoins et de trouver le coupable. Lors du procès, vous représentez le Ministère Public. Vous devez mener astucieusement vos interrogatoires et objecter judicieusement l'avocat de la défense afin de convaincre le jury et de l'amener au verdict "coupable"... J'ai préféré "New-York Police Judiciaire épisode 2 : Quitte ou double" à "New-York Police Judiciaire : la mort dans l'arme" L'enquête est plus attrayante !.
Note globale : 8/10
Isys




NI.BI.RU : Sur La Piste Des Dieux Mayas
Année: 2005
Développeur: Future Games
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support:pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris
Particularité: -----

Ce n'est pas tant que Ni.Bi.Ru soit un mauvais jeu, loin de là, c'est surtout qu'il est très très décevant, je m'explique : J'attendais mieux des auteurs de l'excellente intrigue de Black Mirror ; or le scénario de Ni.Bi.Ru semble inexploité, une quinzaine d'heures à peine pour en venir à bout, le déroulement du jeu est débilisant, déconcertant de facilité. Les personnages sont quelconques, anodins, inintéressants. Pourtant, avec un scénario pareil, il y avait là matière à faire un GRAND jeu !! c'est tellement frustrant !!! Quelques traditionnels casse-têtes viennent faire travailler nos méninges et rallonger modestement la durée de vie du jeu, mais au final c'est un jeu creux et sans surprise. Dommage, vraiment dommage !! Les décors sont très beaux, la jouabilité excellente, le gameplay performant. Je ne donne pas de note, je crains que la déception ne brouille mon jugement. Je m'attendais à une grande et belle aventure, je n'ai eu droit qu'à une toute petite balade :-( .
Note globale : -----
Twinkie

NiBiRu est un jeu qui une fois encore est sujet à discussions. Ne serait-ce pas les joueurs qui de temps en temps devraient se remettre en cause, moi le premier ? Le principal grief qu’on lui fait est son extrême facilité. Incontestable. Mais n’ai-je pas lu en d’autres temps que Schizm ou In Memoriam pour d’autres raisons étaient trop difficiles. Jeux trop faciles, jeux trop durs, jeux trop ci, jeux trop ça, le juste milieu ne semble pas exister dans le monde de l’imaginaire ludique. Quand trouvera-t-on un jeu qui fasse l’unanimité ? Probablement jamais. Qu’en dire ? Si vous aimez Tintin ou Blake et Mortimer, vous aimerez cette aventure très voisine par le scénario et qui n’est pas sans rappeler le premier épisode des Chevaliers de Baphomet. Le graphisme est superbe, dans la lignée de celui de The Black Mirror. La jouabilité est aisée et le gameplay très conventionnel, malgré une fâcheuse confusion possible entre la barre de sauvegardes et le retour au jeu. Les énigmes ? Pas un mot : elles sont quasiment inexistantes. Alors, point de vue général ? Un jeu très cher pour ce qui est plus un dessin animé interactif qu’un véritable jeu. Opinion négative ? Non, pas complètement. J’ai pris plaisir à cette histoire bien ficelée et esthétiquement plaisante. Evidemment on peut attendre davantage d’un jeu d’aventures ! A déconseiller aux initiés.
Note globale : 6,5/10
Reardon

L’histoire se passe de nos jours. Martin Holan, jeune archéologue, est envoyé par son oncle en Bohème pour explorer un tunnel construit par les nazis durant la seconde guerre mondiale. Ce bunker servait à mener incognito des recherches sur une mystérieuse planète du système solaire, NI.BI.RU. Connaissant les nazis, on se doute que ces expériences n’étaient pas réalisées dans le but d’assurer le bien de l’humanité……..Cette aventure permettra à Martin de visiter plusieurs pays. Outre la République Tchèque, il devra mener son enquête en France et finalement au Mexique. Tout au long de son périple, il devra faire face aux méchants de service, aux motivations diverses d’ailleurs, allant du mercantile au fol espoir de la vie éternelle. NI.BI.RU est un point and click classique, sans grande difficulté de maniement. Il faut juste penser au clic droit de temps en temps pour examiner un objet plus précisément. Pour les décors, on reconnaît là la patte des créateurs de Black Mirror : graphismes ciselés comme des peintures, avec peu de couleurs, mais des couleurs très dominantes, presque phosphorescentes. Beaux effets de lumière la nuit, et effets sonores et visuels impressionnants avec la pluie qui tombe, le tonnerre qui gronde…etc. Détail amusant, la demeure de l’oncle du héros semble être un clin d’œil au précédent jeu des studios Unknown Identity tant sa ressemblance avec le manoir de Black Mirror est frappante, que ce soit au niveau de la grille d’entrée ou du petit plan d’eau. La musique par contre, est quasiment absente, c’est dommage car elle est fort honnête.
Les dialogues avec les personnages m’ont paru relativement peu étoffés : rarement plus d’un sujet ou deux de conversation possibles. L’histoire est un peu décevante aussi. L’accroche semblait intéressante mais finalement ce n’est qu’une enveloppe : on n’apprend rien sur la planète NI.BI.RU, qui ne semble être qu’un prétexte comme un autre pour expliquer la présence des extra-terrestres….dont on ne sait rien non plus sur les motivations qui les ont poussés à venir sur Terre. Le jeu est linéaire au possible, quasiment aucune liberté de mouvement ou de destination, tout est scripté de A à Z, 4 ou 5 écrans maximum par séquence de jeu et on ne peut pas sortir de ces séquences tant qu’on n’a pas accompli toutes les actions nécessaires, c’est un peu frustrant. Les énigmes ont un goût de déjà vu, on a l’impression d’avoir résolu de telles situations des dizaines et des dizaines de fois. Elles sont de 2 sortes principalement : les énigmes objets/personnages sont très faciles, et les puzzles (taquins et jeux composés de billes à déplacer et à ranger selon un ordre précis) plus délicats. Il y a aussi 2-3 épreuves de « rapidité », mais rassurez-vous, vous les réussirez en deux ou trois essais tout au plus. N’ayez crainte d’ailleurs si vous avez oublié de sauvegarder avant le moment fatidique car en cas d’échec, le jeu vous renvoie directement au début de l’épreuve, ce qui est bien pratique.
L’ambiance est moins prenante que Black Mirror (il n’y a que dans le souterrain nazi où on retrouve un peu la même flamme), auquel NI.BI.RU s’apparente assez peu finalement à part le style graphique et les puzzles. C’est plutôt un mélange entre les deux premiers épisodes des Chevaliers de Baphomet, en moins réussi et en plus court. Malgré cela, NI.BI.RU est un jeu sympa pour passer un bon moment, mais sans plus. Ceux qui avaient adoré Black Mirror risquent d’être déçus cependant, il n’est pas du même calibre.
Note globale : 14,5/20
jppkeyser

C'est un jeu que j'attendais avec impatience, très beau graphiquement, un sujet intéressant et les auteurs de Black Mirror, humm... À l'encontre de Black Mirror la durée de vie est courte, les énigmes pas bien difficiles (à part 2 ou 3), l'histoire moins étoffée mais on y prend plaisir, on passe un bon moment. Un petit jeu relax, plaisant à faire après une journée de boulot par exemple lol. Je suis tout de même resté sur ma faim, je m'attendais à plus vu le sujet, trop vite arrivé à la fin, fin trop courte et pas assez d'explication. C'est vrai que c'est un jeu mais en lisant un peu sur le sujet de NI-BI-RU, les Sumériens et cie, j'aurais aimé un peu plus d'extrapolation sur le sujet, à la fin surtout, ok peut-être que je veux trop mais ça aurait eu pour effet de rallonger la durée de vie en apportant une réflexion et un dénouement moins précipité. On est passé à côté d'un grand jeu à mon sens.
Au final j'ai bien apprécié, c'est beau, relax et plaisant, à faire entre 2 gros jeux par exemple pour se reposer, la musique aussi est dans le ton, très belle.
Note globale: 6,5/10
Manu2000





Nightlong : Union City Conspiracy
Année: 1999
Développeur: Team17
Éditeur: Microprose Software
Site officiel: non
Support:pc-cd
Version:Anglaise sous-titrée en français
Jeu: Souris
Particularité: Sorti sur Amiga

Dans un avenir plus tellement éloigné - la fin du 21ème siècle - vous incarnez le héros de cette aventure de science-fiction, Joshua Reev. Cet ancien militaire reconverti en detective privé, est mandaté par un ancien compagnon, devenu gouverneur de la Cité, afin d'enquêter sur une série d'attentats visant les centres industriels et commerciaux de la ville et perpetrés par une organisation terroriste. A la lecture d'un tel scénario, il y a tout lieu de penser que l'on va se retrouver dans un jeu de baston, avec de gros méchants qui tirent dans tous les coins, et des phases chronomètrées dont la punition en cas d'échec sera le fatidique et sans appel "game over". Eh bien pas du tout !!! et ça, c'est la bonne surprise du jeu. Tout au contraire, notre héros est plutôt un gars placide et laconique, qui se sert de son intelligence et non pas de ses muscles pour résoudre énigmes et puzzles dont la difficulté va croissant. L'environnement, aux graphismes futuristes et de bonne qualité est totalement immersif. Tout se joue d'une manière extrêmement simple, en pointé-cliqué, sans qu'à aucun moment on ne soit stressé par le temps ou par des scènes brutales. Des objets peuvent être ramassés et assemblés entre eux ou dans le décor. Les personnages annexes sont en nombre suffisant pour que l'on ne sente pas trop solitaire, et les animations remarquablement réalisées.
Les dialogues sont bien dosés, et ne servent pas à faire du "remplissage", comme dans certains jeux actuels. Un seul bémol toutefois, les voix sont en anglais sous-titré en français. Je me suis toujours demandé pourquoi cet excellent trhiller qui rappelle un peu Blade Runner ou Beneath a Steel Sky, par son côté "cyberpunk", était passé pratiquement inapercu. Même s'il est vrai que Nightlong reste un jeu linéraire, qu'il n'offre pas la même richesse, en terme de liberté d'action, de choix, et de dénouements que Blade Runner, son scénario, ses nombreux lieux à visiter et ses énigmes logiques et intuitives vous feront passer de 30 à 40 heures d'agréable divertissement.
Note globale : 17/20
Babouchka

Nous sommes en 2099. Le gouverneur d'Union City, Hugh Martens, directeur de Genesis, est la cible d'une série d'attaques terroristes. Il fait donc appel à vous, Joshua Reev, privé, au nom d'une vieille dette d'honneur, et vous demande d'infiltrer l'organisation subversive afin de saboter leurs opérations. Votre enquête démarre chez votre prédécesseur, un agent qui a mystérieusement disparu, et vous mènera loin, très loin, jusqu'à découvrir des choses bien étonnantes, voire bien désagréables. Cet excellent jeu n'a pas connu le succès qu'il aurait mérité. Facile à jouer (et à rejouer), sans bug, il est intéressant, amusant, prenant et d'une très bonne durée de vie. Le graphisme est agréable, l'interface très facile à prendre en main. N'hésitez donc pas à sauter dessus si vous le trouvez, surtout qu'il passe très bien en "compatibilité 98" sur XP.
Note globale: 8,5/10
Grelot04

Trecision est l’une des premières sociétés italiennes (.Milan), qui depuis 1991 a développé des jeux d’aventure de qualité : In The Dead of Night, 1995 ; Alien Virus, 1996 ; Ark of Time, 1997. Cependant en 1998, elle ne connaît pas (hors de ses frontières) le succès escompté avec Nightlong et en France, nous en sommes toujours à attendre la sortie de The Watchmaker pourtant achevé depuis 2001.
Nightlong: Union City Conspiracy est une adaptation très moderne de L'île du docteur Moreau, le roman que publia H.G. Wells en 1896 et qui demeure un chef-d’œuvre de la littérature fantastique, macabre et médical, préfigurant les manipulations génétiques, la médecine parallèle et les tristes expériences d’un certain Mengele. C’est dans cette optique que ce petit bijou qui frise la perfection n’est pas sans évoquer Midnight Nowhere et à un degré moindre, The Moment of Silence ou Blade Runner. Comme dans L'île du docteur Moreau, en cette fin du 21ème siècle, Joshua Reev, le héros de l’aventure vit une histoire particulièrement violente opposant un conglomérat cybergénétique et un faux ami à des opposants de l’ombre, descendants de nos Verts contemporains et considérés comme des terroristes. Joshua va devoir démêler les fils de cet écheveau embrouillé. Cependant si la violence est latente – Joshua est presque toujours armé et se sert de ses armes -, jamais une seule fois Nightlong ne quitte son cadre de jeu d’aventure : nul n’est besoin de cavaler, de se cacher, de sauter ou de hurler ; la pression sur les joueurs passe par d’autres canaux dont bien des créateurs contemporains devraient s’inspirer … et s’ils ne connaissent pas ce jeu, qu’ils se précipitent dessus : ils comprendront immédiatement quelle est notre véritable attente.
Pour un jeu de près de 10 ans, les graphismes sont irréprochables tant au niveau des décors très nombreux que des personnages ou des scènes animées. Certains dialogues – mais c’est le travers des scénarios forts – sont un peu longs, en anglais sous-titrés en français. L’interface est d’une extrême simplicité : clic gauche observer clic droit interagir et Esc pour accéder au menu. La progression du héros est relativement linéaire : il a comme souvent besoin d’objets pour progresser mais les décors peuvent être visités librement en fonction du contenu de l’inventaire. Les énigmes ne sont pas très difficiles : elles supposent un minimum d’observation, des connaissances en mathématiques rudimentaires suffisantes cependant pour résoudre une équation, de la logique et du bon sens. Nightlong est un jeu très immersif dont la durée de vie est également remarquable. A conseiller très vivement aux joueurs d’aventure, à tous les carnassiers qui ont une pépite d’or sur le nombril et un petit pois dans le crâne et à quelques artistes contemporains pour qu’ils en prennent de la graine.
PS: Je sollicite très vivement une réédition de ce jeu.
Note globale: 9,1/10
Reardon





Nikopol: La foire aux Immortels
Année: 2008
Développeur: White Birds Productions
Éditeur: 505 Games / Digital Bros
Site officiel: oui
Support: pc-dvd
Version: Française
Jeu: Souris Point&Clic
Particularité: Tiré de la bd d'Enki Bilal

2023, Nikopol fils doit retrouver son père qui est revenu sur terre on ne sait trop comment après une hibernation de 30 ans? Le dieu Horus veut le manipuler pour avoir la tête de Paris. Alcide doit retrouver son père et empêcher Horus d'arriver à ses fins. Le jeu est superbe avec de très beaux graphiques et des décors détaillés. L'interface est simple et efficace. Il y a des possibilités de game over mais on recommence juste avant, donc pas de souci. Il y a un peu d'action mais très basique et pas compliqué, par contre il y a des scenes chronométrées qui pourrait ne pas plaire à tous, on utilise aussi un fusil à lunettes pour tirer. Les énigmes sont variées (le code pass 8 est vraiment pas facile). L'histoire et le scénario se tiennent mais le point fort est l'ambiance et les décors, c'est un régal de se promener dans le jeu. J'ai embarqué vite dans l'histoire et je m'encouragais à continuer, et ce, très tard le soir, ''allez encore un petit peu'' encore un peu'' etc ;-). Le jeu est prenant mais le hic est la durée de vie, le jeu est très court, j'en aurait voulu le double moi, j'ai resté sur la faim sur ce point ... En somme j'ai bien aimé ce jeu et l'ambiance qu'il dégage. N'ayant jamais lu Enki Bilal, je ne connaissais pas l'univers. Je garde un très bon souvenir et vais le recommencer pour revenir vivre cette histoire, et ça, c'est signe de l'engouement qu'offre le jeu.
Note globale: 7.5/10
Manu2000 (29/10/08)

Je viens de finir ce jeu et une impression bizarre plane sur l’ordi… musique immersive, un poème final à la fois pessimiste et planant, images noires et histoire envoutante… C’est tout ça qui m’a obligé à achever l’aventure de Nikopol à la recherche de son père, dans un Paris futuriste, noir, livré à la merci de Choublan un dictateur omniprésent dans la vie de chaque citoyen par des messages répétés tout au long du jeu… Une société entre « Big Brother » ou « Soleil Vert »…
Je n’aime pas d’habitude les jeux avec des temps chronométrés et des tirs, mais là, ça passe… J’ai fait et refait d’innombrables fois les mêmes gestes pour avancer peu à peu dans les infiltrations très nombreuses qui jalonnent le jeu, j’ai dû tirer sur des soldats, des robots (mais c’est hyper facile quand même dans ce jeu qui n’est pas un jeu de baston du tout) ce qui n’est pas ma tasse de thé. Mais comme je l’ai dit, l’ambiance de cet univers en perdition, la musique, le héros auquel je me suis vite attaché, m’ont aidé à parcourir les 5 chapitres en ayant toujours envie d’avancer. Il faut s’habituer à l’écran très sombre et cliquer parfois au hasard pour trouver le point actif (pour ouvrir les portes par exemple), tâtonner aussi avec les objets de l’inventaire à positionner parfois sur un ou deux endroits non actifs. Mais c’est très logique et j’en ai placé un (la lettre à déchiffrer sur la tablette) instinctivement même si le curseur n’indiquait pas d’actions à cet endroit là. Les énigmes sont très logiques, seuls le passe 8 m’a vraiment donné du mal (dessin à reconstituer).
C’est un jeu que je recommande à tous ceux qui ont envie de s’immerger dans des décors et une histoire à la fois très sombres, mélancoliques, mais aussi plein de rêve…
Perline (28/12/08)

Le point fort de ce jeu (le seul, à mon avis), ce sont les décors. Soignés, fouillés, ils sont magnifiques. Aussi magnifiques que les dessins de Bilal. Malheureusement, des beaux décors (toujours de mon point de vue), ça ne fait pas un bon jeu d'aventure. Sauf dans le chapitre du cimetière, le seul où je ne me suis pas ennuyée, les énigmes consistent à barrer le passage à un ennemi pour le retarder, trouver une sortie cachée pour fuir d'un local, échapper à un garde, en descendre un autre façon sniper, se faufiler de pièce en pièce sans se faire repérer. En fait un jeu d'infiltration destiné à ceux qui aiment consommer l'adrénaline avec modération et ne vont pas jusqu'à apprécier les jeux de baston. Pour le reste, rien d'innovant ou de vraiment attachant. Amateurs exclusifs de Myst, Rhem ou Alida : à éviter.
Note globale: 5/10
Mika (16/02/09)





Nocturne
Année: 1999
Développeur: Terminal Reality
Éditeur: Take2 Interactive
Site officiel: non
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris
Particularité: -----

L'intrigue est simple : vous êtes un Nettoyeur à monstres divers. Labyrinthe et objets à trouver pour progresser. L'aide par les dialogues est souvent très suffisante. Les images sont tout bonnement somptueuses, en 3D, très soignées dans le détail (le manteau bouge !) Les ombres et tout est d'un grand réalisme et fluide. Les effets sont saisissants ! et en particulier lors de l'utilisation de la lamper torche L'ambiance sonore est bien : on s'y croirait, à avoir la chair de poule. Les clins d'œil aux grands classiques des films d'épouvante sont très sympas ! VRAIMENT TRES TRES BEAU ! et on se laisse prendre au scénario, ce n'est pas négligeable!! Et à mon avis, c'est par les côtés agaçants de ce jeu !! car on veut avancer et pas rester bloqué bêtement!
Les angles de vision sont fixées par caméra, d'ailleurs pas toujours bien placées. Cela n'aide pas ! Tout doit être fouillé systématiquement, mais on n'y voit goutte dans beaucoup de cas ! La jouabilité n'existe pas dans ce jeu : malgré des personnalisations, et en particulier des contrôles, il faut quand même en passer par la visée auto, et même là, la difficulté de viser pour achever les assaillants est très difficile. On comprend mieux, que les codes aient été disponibles dès la sortie du jeu !!! On arrive quand même, à mesure, à trouver ses repères et réflexes de jeu. Enfin, Nocturne demande une grosse config. ! PII et carte 3D ! et ceux qui n'ont pas ? pour débutants 5/10 mais pour habitués 7/10.
Note globale : 7/10
Sophie Vétois




Nostradamus : La Derniere Prophetie
Année: 2007
Développeur: Totem Studio
Éditeur: Elektro Games
Site officiel: oui
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Nostradamus : La Dernière Prophétie Avec Nostradamus, La Dernière Prophétie, les développeurs d’Elektrogames nous proposent un jeu dans l’exacte lignée de The Secrets of Da Vinci : Le Manuscrit Interdit. S’appuyant sur des personnages réels, ils brodent dans un contexte historique une fiction manichéenne sans réelle surprise au niveau du suspens avec un faux coupable un peu trop caricatural et un vrai méchant à peine un peu moins dans un monde où les personnages ne se bousculent pas – épidémie oblige - dans de pourtant splendides décors : après le Clos Lucé du début du XVIème, nous voici transportés à Salon-de-Provence à une époque à peine plus tardive avec un rendu graphique particulièrement brossé.
Le jeu d’aventure historique avec ce tableau de la Renaissance en Province, une période relativement peu exploitée, tente de renaître de ses cendres et il y parvient à peu près sans pour autant être réellement transcendant. Certes on ne s’ennuie pas mais il manque un peu de vie, de grandeur et de génie à ce jeu assez fluide et très linéaire, qui présente quelques énigmes retorses essentiellement axées autour de l’astrologie et très réussies, mais qui cependant manque de rythme et sent la popote. Et ce n’est pas en compliquant (si peu) les manipulations : accompagnement de la souris pour faire tourner la manivelle du puits ou lors de quelques énigmes, que l’on se sent plus immergé dans le jeu. Quant à Nostradamus lui-même, il est bien palot, c’est vrai qu’il est malade et alité mais de là à se faire remplacer par sa fille même vêtue en garçon, c’est là de la pure fiction le Chevalier d’Eon n’entrant dans l’histoire que quelques siècles plus tard : c’est le reproche essentiel à faire à ce jeu : les scénaristes manquent d’idée et se projettent dans le passé sans réellement le connaître. L’Histoire devenant un prétexte, on est à peu près au même niveau que les romans historiques de gare routière et bien loin d’une réalité pourtant très riche. La Renaissance foisonne d’anecdotes et de hauts faits. Alors pourquoi s’enferrer dans une aventure de si peu de consistance ?
A conseiller à ceux qui offriront une machine à pain à Noël et recevront en échange un petit labo de chimiste..
Note globale : 7,47/10
Reardon (12/12/07)






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