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Rama
Année: 1996
Développeur: Dynamix Studios
Éditeur: Sierra
Site officiel: non
Support: pc/mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: d'après les livres d'Arthur C. Clarke et Gentry Lee

Alors là, je n'aurais qu'un mot: grandiose! J'ai retrouvé le plaisir des tout grands jeux. Un décor et une mise en scène époustouflants, des énigmes qui se tiennent et demandent un peu de réflexion (il ne faut pas exagérer les difficultés matheuses, un peu de logique, un crayon et un papier suffisent pour s'en sortir. Et au pire, on est là!). Un gros merci au site de critique Catymedia qui m'en a parlé. Par contre méfiance, le jeu comprend 3 CD, or l'un d'eux ne comprend que les crédits, une intro de présentation du jeu, la présentation des acteurs sous forme d'interview télévisées,... et une présentation de l'auteur de Rama (Clarke), vu par lui-même, ses copains, son toubib, sa femme, peut-être même son chien (j'ai craqué!). Et le plus horrible est que, tout le long du jeu, on voit un tas de choses qui demandent à être remises en état, on se dit "oh la la, le troisième volet sera super". Et puis pouf! la suite au prochain numéro! Si un Rama 2 existe, par pitié, dites-le moi!. (je retire 0,5 point pour la déception sur le CD3, na!)
Note globale: 9.5/10
Grelot04

Pourquoi ce magnifique et très beau jeu n'est-il pas connu ? Il vaut largement "Riven" et "Myst" dont je vante les mérites plus haut. Tiré de la série D'Arthur C. Clarcke (Odyssée de l'espace entre autre) "Rama" (à lire absolument) , ce jeu a le seul défaut d'être très dur. Là, les énigmes sont bétons, certaines demandent même des connaissances mathématiques (moi je m'en fous je suis prof de math), notamment les conversions de bases. Vous souhaitez défier votre intelligence, c'est ce jeu qu'il vous faut (avec lighthouse et zork némésis) ; vous serez gâté ! C'est la raison de son manque de succès. Graphismes : excellents (9,5) et pour la difficulté 10/10. N'hésitez pas.
Note globale: 9,5/10
Fabrice

Voilà un superbe jeu pour réfléchir! Vous allez enquêter dans un immense vaisseau spatial qui se dirige vers la terre. Le commandant de la mission précédente a été tué, vous allez le remplacer. Dialogues avec les autres astronautes, mise à l'épreuve (assez matheuses les épreuves!), rencontre avec les extra terrestres et leurs robots (plusieurs peuples dans Rama). Un jeu immense et beau, interface très bien faite. Seul bémol, l'ambiance sonore est parfois un peu lourde. Les énigmes sont "coton" mais cet univers futuriste vous changera de Myst ! Si pas matheux s'abstenir.
Note globale: 9,5/10
Bénédicte

Si vous aimez vous casser la tête sur des énigmes de difficulté croissante tout au long du jeu, alors achetez rapidement Rama surtout qu'il est sorti en classique. Franchement, je ne l'ai pas fini sans aide (merci l'Internet) et je conseille à tous les amateurs de jeux de réflexion de ne pas manquer pareille aventure. Les graphismes sont tres beaux et pour moi qui ai acheté l'édition spéciale avec les 4 livres de Arthur C. Clarke, le fait d'avoir lu le premier livre avant de jouer m'a apporté un réel sentiment de bonheur lorsque l' aventure a commencé. On est vraiment dans la peau du personnage et la tension monte quand on est pris par le temps qui nous est compté pour sauver la terre de .... Je n'en dis pas plus.
Note globale: 9,5/10
Monac

Un vaisseau extra-terrestre, baptise RAMA, entre dans notre systeme solaire et s'approche de la Terre. Une equipe de scientifiques est envoye sur l'engin mais l'un d'entre eux decede: vous avez ete designe pour le remplacer. Qui sont les aliens? Que nous veulent-ils? ... Un jeu ou se succedent conversions en hexa- et octo-decimales, puzzles logiques et objets introuvables; tout ceci avec une reflexion de fond qui ressemble a : "Sommes-nous seuls dans l'univers?". Un nombre impressionnant de videos et une musique poignante. Un jeu baleze mais pas infaisable ( meme si vous plantez, on trouve la soluce sur le net). A avoir absolument si vous etes matheux, adorateur de neurones en fusion ou collectionneur de Rubik's cube. L'univers de RAMA est unique, ses enigmes FA-BU-LEUSE !
Problemes: l'ecran de vision est assez petit et la fin assez vague.
Note globale: 9/10
Ze Coocool





Reah : Face the Unknow
Année: 1998
Développeur: Detalion
Éditeur: Avalon Hill / Activision
Site officiel: oui
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: ----

Voilà un jeu, sorti en 1998, qui est passé totalement inaperçu. Ce n'est pas le jeu d'aventure avec des personnages, des dialogues et du suspense. C'est plutôt un jeu style Myst ou Riven, en plus facile. Il faut donc aimer la solitude et des énigmes, du genre reconnaissance de sons, observation d'images, mécanismes ou casse-têtes. Réah est une planète inhabitée et inhospitalière. Une équipe de scientifiques s'y est installée en observation. Vous, vous êtes journaliste et vous avez appris qu'il existe une porte qui fait passer les êtres dans une autre dimension (oui! oui!) . Vous vous rendez donc sur place pour comprendre ce qu'il s'y passe et vous vous retrouvez où ??? … dans l'autre dimension au milieu d'un désert et devant les remparts d'une ville. Voilà l'aventure qui commence …Elle est très réussie et on ne s'ennuie pas. Il y a de très belles images. L'ambiance sonore est agréable. MAIS, car il y a un mais, la fin est décevante parce qu'en fait, on reste sur sa faim. De plus, la dernière énigme avec les entonnoirs est vraiment trop difficile à mon goût et j'avoue être déçue de ne pas l'avoir réussie. Je mettrai donc un 8/10 car pour moi Myst 1 et 3 et Riven conservent les meilleures notes avec 10/10.
Note globale: 8/10
Meg

Ce jeu version française parole texte manuel est passé quelque peu inaperçu lors de sa sortie. Acheté en grande surface, sur un coup de tête en (bête de) somme, j'eus comme hélas trop peu souvent, une agréable et ramante surprise. Paru en 1998, sous la double étiquette LK Avalon et Project Two Interactive, Reah, Face the Unknown, est un superbe jeu d'aventure, type myst-like. Les décors et le graphisme sont proches de ceux de Timelapse ou de Cydonia, ou plus encore peut-être de Time Machine dont il se rapproche par le scénario en étant toutefois beaucoup plus intéressant : le personnage arrive dans une ville fortifiée dont l'édifice centrale est un temple. Les énigmes sont assez délicates parfois franchement coriaces et quelques unes (une histoire de gongs par exemple, je dis gong) sont purement (est-ce le mot) auditives (pas franchement du nanan). Le scénario cependant est moyen (un pur prétexte) et les commentaires pas forcément géniaux, mais ce jeu est un enchantement à cause précisément de la difficulté rencontrée, pas insurmontable mais dure, dure. Un jeu à conseiller à ceux qui n'ont plus de cheveux à perdre.
Note globale : 8,5/10
Reardon

Voici une belle surprise que ce jeu d'aventure de tête, au rythme lent ou les méninges sonts omniprésentes, accompagnée par une superbe musique. Graphismes réussis avec des déplacements par endroits pré-calculés, sans la sensation du linéaire, des séquences vidéos agrémentent l'histoire, question de ne pas être trop seul. Les énigmes sonts variées, logiques, de difficultées moyenne à très difficiles. Durée de vie longue, j'aurais voulu que ce jeu n'arrête pas, ce qui est excellent. Je le conseille pour ceux qui aiment les jeux de têtes mais relax.
Note Globale : 8,5/10
Manu2000

Reah, un joli nom pour une planete bien mysterieuse. Vous incarnez un journaliste (quoi de plus curieux qu'un journaliste en effet) et decidez, malgre les mises en garde des autorites, de passer le portail qui mene... a la planete jumelle de Reah ! Mal vous en prend, le portail se referme derriere vous et vous voila devant une imposante cite aux portes closes. Vous allez au fur et a mesure du jeu, decouvrir une planete aux decors somptueux, qui rappellent indeniablement ceux de Riven. Dotee de constructions etranges et colorees, de mecanismes bizarres, Reah est une vraie invitation au reve. Ici, pas de violence, quelques rencontres, des musiques douces et planantes, des enigmes de bonne qualite, quelquefois difficiles... mais toujours logiques. Une aventure remarquable donc. Je vous incite tres fortement a acheter la version DVD si vous le pouvez, car les graphismes sont nettement plus fins et la valse des (6) CDs est ainsi evitee. Graphismes 9.5/10, Enigmes : 8/10, bande sonore : 8/10,
Note Globale : 8,5/10
Yves





Reprobates_
Année: 2007
Développeur: Future Games
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: ----

Adam sort de chez-lui rejoindre sa petite amie, il part en voiture mais un étrange flash lui prends la tête, il se reprends, continue à avancer mais distrait par un coup de téléphone, il arrive à tout allure à un carrefour, là un camion le frappe de plein fouet. Il se réveille sans aucunes égratignures dans une petite maisonnette en métal sur une île , un drôle d'endroit avec des personnes étranges ou il se passe des choses plus que bizarres ...
Histoire et scénario prenants, un peu long à démarrer mais on plus on avance, plus on prends intérêt au jeu. Je me suis surpris à vouloir arriver chez moi au plus vite après le boulot pour avancer dans le jeu, et là, impossible d'arrêter de jouer :-). Il y a des mini-jeux chronométrés qui surviennent lors de cauchemars, ok c'est un peu stressant je l'accorde mais sencé et adapté à l'histoire, ce n'est pas gratuit et sans raisons, bien que normalement je préfère sans ces épreuves chronométrées.
Interface simple mais un peu incohérente en ce qui a trait au clique gauche et droit, de plus le curseur saute par moment et n'est pas fluide. Point de vue graphique, c'est beau et plaisant à regarder mais les persos sont mal intégrés au décor, ils bougent mal et le héros n'est pas rapide dans ses actions, l'espace permettant de cliquer à un endroit précis est petit et pas évident, car le curseur réponds lentement parfois, je n'ai pas eu de bogues mais des chargements lents à l'occasion. La durée de vie est honnête. En conclusion : Malgré le fait des points faibles énumérés j'ai vraiment accroché au jeu et à l'histoire, j'ai pris beaucoup de plaisir à y jouer et lorsque la fin est arrivé je voulais que ça continue encore ;-). C'est un jeu honnête mais qui pêche un peu par le déplacement des persos, certains problèmes techniques et les mini-jeux chronométrés.
C'est dommage car le jeu est bon et je suis certain qu'il a perdu des joueurs pour celà. Je lui donne 7/10.
Note Globale : 7/10
Manu

J’avais adoré Black mirror de la même équipe et je n’ai pas été déçu par reprobates au point de vue ambiance : toujours la difficulté de vivre, les questions sur le sens de nos vies et un certain pessimisme teinté de romanesque… Du point de vue technique, je n’ai connu qu’un bug, à la fin, une impossibilité de détruire un armement et j’ai dû continuer grâce à une save. Dans le cheminement d’Adam, le héros, deux minis jeux chronométrés ont bien failli me faire renoncer et là aussi, deux saves m’ont tirée de là. Jusqu’ici, je n’en avais usé que pour les robots de Still life et je trouve dommage d’être obligé de passer par ces phases stressantes même si à la fin, on comprend leur utilité…éprouvante ;-) J’ai mis une ou deux soirées au début du jeu pour m’habituer au rythme très lent, aux déplacements incessants et aux personnages à aller voir et revoir plus tard pour débloquer une action. Même si on doit rencontrer chaque jour (7 jours au total) les nouveaux et les anciens habitants de l’île sur laquelle Adam se retrouve après un accident, on se sent très seul. La quête de la vérité est construite avec des énigmes toujours logiques à mon sens. L’aventure n’est pas accompagnée de musique, je trouve cela dommage car les paysages traversés sont superbes.
Mais je me suis prise au jeu et j’ai été immergée après mes premières errances. Quand j’ai bien connu les différents coins de l’île, j’ai avancé régulièrement, sans gros blocages.Tout m’a semblé logique. Attention à reprendre les objets une fois utilisé car ils peuvent resservir ensuite et Adam a une barre d’énergie qui se vide s’il court ou se dépense trop. C’est un « gadget » inutile à mon sens mais qui n’est pas gênant car on trouve toujours de l’eau qui réénergise notre héros. Et ça montre peut être aussi (j’ai bien dit peut être !) la fragilité de la vie si on la brûle trop vite ou mal..
Attention aussi au clic droit indispensable parfois pour ouvrir ou prendre un objet. La fin du jeu m’a un peu laissée sur ma fin car j’ai encore des tas de questions sur le déroulement de l’expérience, sur la « réalité » ou pas vécue par Adam et son Eve adorée…Le monde s’est construit en 7 journées et je pense que je vais réfléchir encore un moment à cette aventure un peu difficile à quitter, car elle a occupé de nombreuses soirées et j’ai trouvé l’ambiance vraiment immersive.
Note globale : ----
Perline (13/11/07)

L’équipe de Future Games à laquelle on doit The Black Mirror et NiBiRu nous donne à travers Reprobates, un beau jeu intéressant, difficile et long, un prétexte à réfléchir sur la vie que nous menons. Adam Raichl sort précipitamment de chez lui, prend sa voiture et percute un camion. Est-il mort ? C’est la question que pose le jeu lorsqu’il se réveille, en presque pleine forme, sur une île où il fait connaissance de gens qui comme lui semblent être des rescapés de dernier instant, mais qui doutent. Est-ce cela le purgatoire ? Adam s’entête et cherche à comprendre pourquoi le destin l’a mené là aux côtés de ces personnages sans aucun lien, venant de divers horizons sociaux ou géographiques.
Un superbe scénario, très original qui tient en haleine. Quel dommage cependant qu’on y ait inséré trois jeux d’arcades fort peu prisés par les aventuriers et surtout qu’il soit techniquement si imparfait et pèche par manque de finition : sous-titres inaccessibles impliquant un changement de résolution d’écran ou son absent retrouvé en modifiant l’accélération par le biais de DxDiag. Mais qui s’entêtera en dépit de ces remarques ne le regrettera pas. Et comme d’habitude –mais les concepteurs nous y ont habitués – la fin du jeu n’est pas une fin en soi, mais une fin ouverte qui pose plus de questions qu’elle ne répond à celles que l’on se pose.
A conseiller aux métaphysiciens et aux incrédules. Une excellente note à ce jeu très immersif pour son scénario et une très mauvaise aux techniciens (bien que je n’aie pas rencontré de bug) qui nous livrent un produit mal fini.
Note globale : 7,31/10
Reardon (09/12/07)

Adam Raichl, jeune tchèque de 22 ans, se trouve en voiture lorsqu’il est pris dans un effroyable accident avec un poids lourd. A son réveil, il se retrouve dans un bungalow sur une île déserte et la première personne qu’il croise est un prêcheur illuminé. Est-il vivant, mort ? Se trouve t-il au paradis, au purgatoire, en enfer ? Beaucoup de questions trottent dans l’esprit de ce jeune homme, et d’autres viendront encore alimenter la brume dans laquelle il se trouve : où se situe cette île, pourquoi les quelques rares habitants semblent venir d’époques légèrement différentes et ont toutes connu elles aussi un accident, pourquoi tout le monde s’endort dès que le clocher sonne son 3ème coup ? Vous le découvrirez en jouant à Reprobates, le dernier jeu en date des petits studios d’Europe de l’Est Future Games.
Les graphismes sont relativement agréables, bien qu’un peu redondants lorsqu’il s’agit de l’île en elle-même. Heureusement que (et c’est même un peu déstabilisant au début) chaque jour (8 jours au total) les décors sont présentés sous des angles de caméra différents, ce qui donne la fausse impression que ce n’est plus la même île qu’on visite. Les doublages des personnages sont très corrects, la musique est par contre un peu absente. Contrairement à quelques infortunés collègues, je n’ai pas connu le moindre bug sur ce jeu, mais il faut dire qu’y ayant joué un an après sa sortie, j’avais téléchargé le dernier patch et tout a fonctionné parfaitement.
Les énigmes consisteront essentiellement à discuter avec les personnages, qui seront disséminés aux 4 coins de l’île au gré de leurs envies ou de leurs angoisses, et à visiter l’île en quête d’informations sur cet épais mystère. Il y aura aussi des séquences de cauchemars, où le but consistera à rester en vie, et exorciser ses peurs les plus intenses. J’aimerais revenir sur cette dualité île/cauchemars. Autant la partie cauchemars est passionnante, très rythmée (pimentée de 3 jeux d’arcade assez difficiles, mais pas insurmontables et bien intégrés dans l’histoire et dans l’ambiance), et dotée d’énigmes intéressantes, autant la partie sur l’île est plutôt le parent pauvre du jeu, le but se limitant à faire du feu avec des cailloux et de l’herbe sèche, utiliser des bouts de bois pour faire levier afin de débloquer un obstacle, voire servir de marchepied improvisé, ou bien encore confectionner un cordage pour atteindre un endroit a priori inaccessible. Je ne comprends pas pourquoi les développeurs ont pu être si inspirés pour une partie et si peu pour l’autre. Enfin, en ce qui concerne quelques points qui ont pu agacer quelques joueurs, à savoir la lenteur du héros et la gestion de son énergie, je dirai ceci : certes, le héros est un peu lent, mais le fait de courir ne lui fait gaspiller de l’énergie que quand il court à l’intérieur même d’un écran. Par contre, il n’en perd pas quand il court pour sortir d’un écran (qui au fur et à mesure du jeu s’avèrera comme l’action la plus usitée). De plus, cette perte d’énergie ne se produit que dans la partie île et pas dans la partie cauchemars. Enfin, pour reprendre des forces, boissons, biscuits, fruits, et cours d’eau sont suffisamment présents pour ne jamais tomber en rade d’énergie, j’ai très rarement été en dessous de la moitié de ma barre d’énergie.
En conclusion, la partie forte de Reprobates se situe dans la partie cauchemars pour les énigmes (surtout le chapitre de l’accident de voiture) et dans le scénario et l’histoire qui s’avère palpitante, même si elle se dévoile très lentement les 3-4 premiers jours, et qui permet de passer outre la partie sur l’île, qui s’avère un peu ennuyeuse et répétitive. Les développeurs de Future Games se rattrapent bien après le médiocre et creux Ni.Bi.Ru et signent avec Reprobates un titre bien plus dans la lignée des standards élevés de Black Mirror, qu’il n’atteint cependant pas en terme de qualité à cause d’une certaine hétérogénéité dans les énigmes dont je vous ai expliqué plus haut les tenants et aboutissants. Je vous le conseille très fortement quand même.
Note globale : 16,5/20
Jppkeyser (05/02/09)





Retour sur l’île mystérieuse
Année: 2005
Développeur: Kheops Studio
Éditeur: The aventure Company
Site officiel: oui
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: D'après le roman de Jules Verne : l'île mystérieuse

Je conservais jusqu’à présent quelques réticences à l’encontre des jeux adaptés des œuvres de Jules Verne ou de H.G. Wells : après m’être débarrassé de La machine à voyager dans le temps sans même l’avoir terminé, après avoir achevé sans grand enthousiasme le Voyage au centre de la Terre pigmenté d’énigmes sans queue ni tête, je reconnais que ma méfiance était plus qu’en alerte lorsque Retour sur l’Ile Mystérieuse a été annoncé. Pourtant c’est cette fois la démo qui m’incita à me le procurer et bien m’en prit. Après les innovations d’un titre comme The Moment of Silence, les concepteurs semblent avoir entendu les messages qui venus de partout prônaient une rénovation du genre sans pour autant flirter avec l’aventure action. Bien sûr, ce jeu n’est pas sans défauts et le plus important est la fin qui survient brutalement et vous prend de court : trop court ; un autre qui a lassé quelque pur mystien, mais qui pour moi constitue aussi l’une de ses plus grandes qualités est qu’il repose pour l’essentiel sur des combinaisons d’objets : deux, trois, quatre et même jusqu’à cinq éléments sont parfois indispensables pour obtenir ce que l’on cherche. Certains éléments sont fongibles, d’autres réutilisables.
Les objets dont on n’est jamais à court peuvent soit avoir des substituts, soit être récupérés lors de déconstructions ou de démontage et les combinaisons sont parfaitement logiques, naturelles et adaptées. Les quelques affrontements ne présentent aucun risque puisqu’un simple clic gauche de la souris vous ressuscite illico. Mina, la jeune femme que vous incarnez est contre toute violence gratuite et a banni le verbe tuer de son vocabulaire. Le scénario est cohérent, les énigmes réalistes, les puzzles justifiés, les objectifs clairement définis et la liberté de fonctionner à l’intérieur de chacune de ces phases totale. Mais là n’est point la nouveauté qui vous fera vous scotcher sur ce jeu jusqu’à épuisement des piles : la nouveauté est elle aussi une ressuscitation : chacune de vos actions vous donne des points.
Le procédé n’est pas nouveau mais il semblait avoir été oublié depuis l’Annonciation. Et cela apporte à plus d’un titre : si vous obtenez par exemple, un score final de 280 points et que vous découvrez qu’un autre joueur en a obtenu pratiquement 100 de plus, vous ne pouvez pas ne pas vous dire que vous avez dû passer à côté de pas mal de choses : cela vous incite donc à reprendre vos notes et le jeu depuis la meilleure de vos précédentes sauvegardes. J’avoue l’avoir fait plusieurs fois d’affilée, ce qui compte tenu de son prix d’achat (30 €) constitue le meilleur des amortissements.
Je lui mettrai donc 9/10 pour le plaisir que j’ai eu à le jouer et rejouer et celui que j’aurai à le rejouer à nouveau sans bien évidemment ne jamais consulter de solutions, …pas même la mienne. A conseiller sans réserve comme étant l’un des meilleurs de ces dernières années.
Note Globale : 9/10
Reardon

Une pure merveille ! J'ai été emballée dès les premières images de la démo, je n'ai même pas attendue de la finir pour me procurer le jeu. L'histoire est assez simple, vous incarnez Mina, navigatrice en solitaire qui s'échoue sur une île déserte (histoire très banale) et qui doit s'efforcer de survivre dans ce milieu hostile et trouver un moyen de retourner parmi les siens. Les énigmes vont du plus simples au plus complexes surtout pour la combinaison d'objets qui apporte un grand plus au jeu, vous pourrez en créer qui ne vous serviront pas obligatoirement dans votre partie (ce qui vous poussera à refaire le jeu), vous pourrez également utiliser vos objets avec votre singe (pour des endroits que vous ne pouvez accéder), bref pleins de possibilités que ce jeu vous offre. Le petit moins c'est que vous pouvez mourir mais vous reprenez votre partie au même endroit par un simple clic de souris (car c'est un jeu point & clic).
L'inventaire est sympa et simple d'accès et j'aime beaucoup le bruit quand on ramasse les objets. Certes, ce jeu inaugure un nouveau genre - ou presque car déjà rencontré dans Gabriel Knight 3 - celui du score qui obligeront certains à vouloir se dépasser, faire encore mieux (au niveau du score) mais ce que j'ai apprécié le plus, c'est l'île, ce fut plus qu'un réel plaisir que de la découvrir. Un vrai moment de bonheur, une évasion totale ! L'île si elle est mystérieuse est également merveilleuse avec ses superbes étendues de champs et dans lesquels vous cueillerez plantes et fleurs, les promenades sur les chemins terreux parmi les oiseaux, insectes, serpents et autres animaux sauvages ou plus dociles sans oublier la plage, les vagues, le bruit des vagues, le soleil, le moment du bain dans le lac… Ca donne envie d'y retourner !!! De plus vous serez accompagné de superbes (mais peu nombreuses) musiques… et d'un petit singe aussi ! Pour ma part, c'est le jeu qui m'a le plus marqué avec les Syberia. Note : 10/10 parce qu'il m'a vraiment fait passer un agréable moment mais la fin du jeu est un peu " achevé rapidement" donc juste pour ça un 9/10.
Note Globale : 9/10
Princesse Sarah

En voilà un jeu qu’il est bon !
C’est bien évidemment une adaptation du fameux roman de Jules Verne. Mais au contraire des autres adaptations, très souvent ratées, ce jeu respire l’intelligence. La seule véritable entorse au roman de Jules Verne est que l’île Lincoln n’a pas été détruite par une éruption et existe toujours. Tant mieux, cela nous permet de découvrir une île splendide que nous n’avons jusque là pu connaître qu’en imagination grâce aux écrits du romancier d’anticipation français. Et cette entorse est très bien parée grâce à une lettre « fictive » de ce dernier expliquant le pourquoi du comment. Donc, quelques 150 ans après les événements du livre, Mina, jeune aventurière insouciante, participant au trophée Jules Verne (finement trouvé) échoue à son tour sur l’île après le naufrage de son bateau. Elle devra dans un premier temps récupérer physiquement de son épreuve, en trouvant de quoi manger, puis partir explorer le territoire de fond en comble dans l’espoir de trouver un moyen de s’en sortir et rentrer chez elle.
C’est une histoire merveilleuse qui vous tiendra scotché devant votre écran pendant 15 heures passionnantes, car le jeu est pacifiste : pas de morts violentes ou plutôt si, quelquefois pour l’héroïne, mais comme le jeu vous ramène alors instantanément un peu avant le moment fatidique, on peut dire que la "mort" est insignifiante. C’est une histoire d’amitié, puisque Mina adoptera un petit singe mignon et que celui-ci ne sera pas qu'un compagnon d’infortune étant capable, grâce à son agilité, d’atteindre des endroits inaccessibles à Mina. C’est enfin, en accord avec l'esprit des romans de Jules Verne, l’apologie de la science et de la technique, avec le système de protection très moderne de l’île et du Nautilus imaginé par le capitaine Nemo et les formules chimiques à réaliser.
Les graphismes sont très jolis et colorés, on nage en plein bonheur. Le seul reproche qu’on pourrait leur faire est qu’ils sont trop figés. Il y a l’eau qui bouge certes et de temps en temps des insectes ou oiseaux qui passent, mais pas assez souvent à mon goût. J’aurais aimé aussi voir les nuages se déplacer et la végétation s’agiter au gré du vent. J’en profite au passage pour parler de l’installation du jeu : quand on a de si beaux graphismes, pourquoi ne pas les mettre en valeur en les dévoilant un peu pendant l’installation du jeu ? Ca se fait de plus en plus souvent et c’est très agréable, dommage. Par contre, bon point pour les cinématiques qui ne sont pas des vidéos mais des planches de bandes dessinées très réussies. La partie son est également un succès. On peut regretter toutefois que les musiques, qui sont envoûtantes, ne soient hélas jouées qu'avec parcimonie. Les voix sont parfaites, les cris de singe aussi, et les secousses telluriques de l’île mettent parfaitement dans l’ambiance.
Le point le plus remarquable de l'Ile Mystérieuse restera néanmoins sans aucun doute sa gestion de l’inventaire qui en fait le moteur même du jeu. Quasiment toutes les énigmes reposeront sur des combinaisons des multiples objets de l’inventaire. Il n’y a qu’à la fin du jeu où les énigmes seront plus de type « Mystien » mais beaucoup plus abordables que l’original à ma grande joie. Les combinaisons de l’inventaire sont très logiques ainsi que l’utilisation des objets ainsi créés. Bien sûr, quelquefois, on réussira des combinaisons au petit bonheur la chance, mais c’est assez rare. C’est en outre très bien pensé car un même objet peut servir à la fabrication de 4-5 autres objets, on peut donc sans cesse faire et défaire ses montages et tenter d’autres options. Les plus ingénieux seront récompensés par des points bonus qui donneront accès à des galeries d’images supplémentaires. Sans parler du plaisir de recommencer le jeu plusieurs fois pour tenter de battre son record. Et, cerise sur le gâteau, cela rend le jeu beaucoup moins linéaire. Il y a bien sûr un fil directeur mais à chaque fois au moins 2-3 possibilités de réussir une épreuve donnée. C’est vraiment un système génial, pratique d’utilisation, très innovant et qui fera date. Je leur tire mon chapeau pour avoir mis parfaitement en œuvre cette idée qui paraît simple mais qui techniquement semblait peu évidente à réaliser.
J’ai bien trouvé quelques petits défauts mais qui n’altèrent en rien la grande qualité de ce jeu. J’ai déploré, sur mon ordinateur, quelques bugs très gênants car ils figeaient l’écran et on n’avait d’autre moyen que de rebooter l’ordinateur. Il y en a assez peu heureusement, et aucun sur d’autres configurations. La fin est un peu abrupte aussi, mais le jeu est tellement plaisant qu’on voudrait qu’il soit sans fin ! Une exploitation plus poussée de la montre de Mina aurait pu par exemple rallonger quelque peu la durée de vie de cette ballade féerique.
En conclusion, c’est une très belle réalisation ludique, d’un développeur français et de surcroît pas cher. Que demande le peuple ?
Note Globale : 17/20
jppkeyser

L’impression principale qui reste à la fin de ce jeu est une indéniable qualité de réalisation, du travail de professionnels consciencieux, un sentiment que les concepteurs ont pris le temps de repenser chaque détail, notamment au niveau ergonomie, et de tester le jeu avant sa sortie. Aucun bug, des décors « réellement » (car ce mot a tendance à être galvaudé à l’heure actuelle sur les jaquettes de jeu) photo-réalistes, une bande son très agréable, un scénario intéressant laissant s’évanouir au fil du jeu la frontière entre fiction et réalité, une atmosphère onirique et reposante, bref un grand bol d’air frais. L’innovation majeure de ce jeu est un système d’inventaire assez original, permettant de multiples combinaisons et décombinaisons d’objets, ce qui donne au jeu un aspect non linéaire car les énigmes peuvent se résoudre alors de différentes manières. Chaque résolution-type donnant un certain nombre de points, on a le loisir d’améliorer son score en refaisant la partie ou en reprenant une ancienne sauvegarde. Qui plus est, l’écueil habituel dans les innovations vidéo-ludiques est l’existence - compréhensible - de dysfonctionnements. Or ce n’est pas le cas ici, donc chapeau encore messieurs !
Seuls petits points faibles, mais qui restent mineurs vis à vis de la qualité globale du jeu, quelques incohérences (par exemple la destruction de robots – de métal ! - grâce à des flèches – artisanales - est une solution qui, bien que moins réaliste, rapporte plus de points qu’avec un fusil …), une durée de vie un peu courte (mais au moins les concepteurs ont eu l’honnêteté de ne pas user des artifices classiques de rallongement …), et une fin un peu abrupte. Ce qui fait que je ne lui donne « que » 9 sur 10. Cela faisait longtemps que je n’avais pas joué à un aussi bon jeu. Dans la mesure où il y a peu d’énigmes pures et dures de types mécanismes ou puzzles, je conseillerai ce jeu pour se reposer entre deux rhem-like ou deux myst-like.
Note globale : 9/10
Thierry90





Retour sur l’île mystérieuse 2
Année: 2009
Développeur: Kheops Studio
Éditeur: Microïds
Site officiel: oui
Support: pc-dvd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: ---

A la fin du premier opus, Mina et son compagnon, le petit singe affectueux Jep, avaient réussi à appeler les secours pour quitter l’île Lincoln, avec l’aide involontaire des robots du capitaine Nemo. Dans cette suite, nous retrouvons les 2 héros à bord de l’hélicoptère qui va pouvoir les ramener sur le continent. Hélas, ce dernier est pulvérisé par un projectile indéterminé et part s’écraser au fond de l’eau. Le pilote est mort et Mina et Jep doivent s’extraire de la carcasse de l’hélicoptère et remonter à la surface avant de manquer d’oxygène. Une fois cela fait, ils devront trouver un autre moyen de quitter cette île décidément bien mystérieuse.
Pour ceux qui ont déjà joué au précédent épisode et (ou) qui sont familiers des jeux Khéops, aucune surprise à attendre. Les décors du jeu sont en grande partie identiques (sauf pour la nouvelle partie de l’île qu’il faudra découvrir), l’interface également pour collecter les objets et les assembler, et enfin le système D pour pouvoir se nourrir et l’artisanat pour confectionner des objets élaborés ou améliorer ceux qu’on a déjà en sa possession. La seule véritable innovation, ou plutôt une idée qui avait été entrevue dans le premier épisode et qui a été exploitée plus profondément dans celui-ci est l’utilisation du singe Jep, qui devient un vrai personnage jouable, et qui sert à atteindre des endroits inaccessibles pour Mina ou pour discuter avec ses congénères simiesques. Et ce, afin de leur demander de l’aide ou tenter de les faire fuir par le biais de dons de cadeaux, de toilettage, ou d’utilisation d’objets censés les effrayer et affirmer votre rang social parmi les singes.
La magie opère encore mais l’effet de surprise disparaît. Le scénario est très consistant mais très triste également et de plus en plus axé sur la science-fiction. Le jeu est plus long et plus difficile aussi à partir de la seconde moitié, où, englouti sous le flot d’objets, et bloqué d’un côté par le single irascible Cognedur et de l’autre par la recherche pas évidente d’un nouvel accès sur l’île menant au moteur géothermique, la progression devient plus difficile.
Au final, un jeu de bonne facture même si l’émerveillement du premier s’est légèrement estompé. Ceux qui n’ont pas joué au premier épisode risquent de l’apprécier plus pour une découverte.
Note globale : 16/20
Jppkeyser (27/03/10)




Rhem 1: Le monde ultime
Année: 1998-2002 (mise à jour et version française)
Développeur: Knut Müller
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support: pc/mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Un petit jeu par le prix (vous ne pouvez l'acquérir que sur le site du créateur), mais un très bon jeu par la réalisation. Le fait qu'il ait été créé en allemand et en anglais ne doit pas rebuter les francophones, il n'y a pas de dialogues et très peu d'écrits. Ce jeu plaira à ceux qui ne craignent de résoudre des énigmes très bien construites dans la solitude, voire l'enfermement. A la recherche d'un ami (de votre frère), vous vous retrouvez dans un monde clos, où des bâtiments s'élèvent au milieu d'un véritable labyrinthe de chemins et d'escaliers. Le centre de ce monde est une tour à deux étages, chaque étage comportant 4 sorties. Mais l'escalier intérieur, rotatif, ne vous laisse accéder qu'à 3 sorties à la fois. Et certaines de ces sorties mènent à des impasses! Petit à petit, vous réveillerez ce monde, vous remettrez en marche un tas de machines, ce qui vous permettra d'étendre votre champ de recherches. Vous trouverez assez rapidement 2 plans qui vous permettront de vous situer, mais les choses vraiment intéressantes se situent... en dehors de ces plans! Un long jeu, aux décors magnifiques et aux énigmes variées, rarement exploitées pour la plupart et vraiment passionnantes, toutes basées sur la déduction. Si vous avez aimé la série des Myst, Rama ou Riddle of the Sphinx, vous aimerez ce jeu sur lequel, de plus, je n'ai rencontré aucun bug.
Note Globale : 10/10
Grelot04

L'histoire est simple et n'est qu'un pretexte, vous arrivez sur Rhem et un mauvais plaisantin en profite pour voler votre vehicule. Partant de la vous vous retrouvez totalement isolé et il n'y a qu'un seul autre moyen de quitter Rhem, ce vehicule est enfermé. Pour obtenir la clé vous devez retrouver quatre fragments de lettres qui sont dispersés. Les enigmes sont logiques, pas toujours faciles mais a la portee d'un joueur ayant un peu l'habitude de ce genre de jeu. L'univers de Rhem est tres "mécanique" et tres "hydraulique", vous aurez donc a remettre en route des machines, a jouer avec des reservoir d'eau, des ponts et a faire tourner l'interieur d'un batiment pour avoir accès aux differentes parties de Rhem. Il faut etre attentif, tout noter, ne pas hesiter a revenir dans les mêmes lieux mais par d'autres chemins pour découvrir des indices. J'ai trouvé les décors superbes. le jeu se fait a la souris, l'interface est simple. La durée du jeu est bonne. Le seul point un peu négatif est que ce jeu se fait en resolution ecran assez petite mais franchement si cela gêne au début cela n'a plus aucune importance un fois plongé dans le jeu. Il faut noter que vous pouvez installer l'integralité du jeu sur le disque dur et vous apsser ainsi de l'acces au cd-rom ce qui augmente la rapidité. Bref je donne 10 a ce jeu que je place au meme niveau que myst.
Note Globale : 10/10
Shadowrunz

RHEM est un jeu dans la pure lignée des de MYST. Il a conservé le même moteur graphique avec un déplacement du personnage "plan par plan". Il faut résoudre des puzzle d'une logique implacable mais d'un très haut niveau de difficulté. Il faut être très observateur et fouiller dans tous les recoins car les indices et les passages secrets sont parfois très bien dissimulés. Il faut aimer la solitude car on ne rencontre qu'un seul personnage au début du jeu; et il nous plante là dans ce monde inconnu et étrange. Le monde RHEM est immense, il se compose de plusieurs zones toutes liées les unes aux autres par des mécanismes et des indices. L'eau est la source principale d'énergie. La maîtrise du réseau hydraulique est la clé du succès. Pour sortir du monde de RHEM il faut retrouver 4 fragments de lettre bien protégés par celui qui les a cachés. La reconstitution de la lettre permet d'obtenir la clé de la délivrance. Et la cerise sur le gâteau est qu'à la fin du jeu, un message se crée sous forme d'un fichier dans le répertoire d'installation du disque dur, où Knut Müller (le créateur du jeu) nous demande de prendre contacte avec lui pour . peut être le suite de RHEM. RHEM est principalement fait pour les nostalgiques de MYST. C'est une très belle réalisation faite par un véritable artiste.
Note Globale : ----
lochness





Rhem 2: La cité interdite
Année: 2005
Développeur: Knut Müller
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support: pc/mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: ----

Rhem 2 s'inscrit dans la lignée de Rhem1 : vous êtes prisonnier d'un monde que vous devez absolument quitter . Rhem2 est très souterrain, très sombre, et devient vite pesant . C'est un jeu riche en énigmes, en logique, voire même en mathématiques pures quelquefois . Chacun d'entre nous s'est retrouvé coincé au moins une fois selon sa logique propre . Il faut prendre beaucoup de notes, griffonner des tas de symboles pour retrouver à un moment ou à un autre un indice de solution . C'est tout simplement un chef-d'oeuvre d'imagination, et dans la dernière partie du jeu, tout devient logique, ou plutôt la logique de Knut Muller s'impose. Un seul bémol : la résolution de l'écran est trop petite à mon goût, ce qui ne m'empêche pas de mettre à ce grand jeu d'aventure la note pleine.
Bravo et merci M. Muller.
Note Globale : -----
Ateni

Si son scénario ne nous tient pas vraiment en haleine - trouver un disque, en faire une photographie, et l'apporter à Zetais -, qu'est-ce qui peut bien nous pousser à explorer les sombres couloirs, les cavernes aux bruits d'eau inquiétants, à comprendre le fonctionnement des mécanismes obscurs de Rhem 2, la Cité interdite ? Le défi intellectuel que nous a lancé Knut Müller ? Sans doute... Le sentiment inconscient qui nous oblige à achever ce qu'on a commencé ? Ou plutôt, comme Pandore, ce puissant désir d'ouvrir la boîte, de savoir ce qui se cache derrière ces portes et ces stores obstinément fermés !
Les graphismes ne sont pas magnifiques, ni spécialement poétiques, ce que je regrette un peu (quel chef-d’œuvre aurions-nous là !!). Pourtant, l’ambiance mystérieuse existe et elle sert particulièrement bien les énigmes de Knut, devenues légendaires de coriacité. Et on nous en donne pour notre contentement : à peine a-t-on entrevu la solution d’un problème, que trois autres se présentent, voir dix autres (argh, ce moment où on entre dans l’aire de la tour…). Nous sommes le petit poucet perdu, que le maître du labyrinthe guide par de petits indices, placés bien en évidence (mais où ?), car vaste est le mot qui convient à cette cité souterraine !
C’est un jeu auquel on joue pour le plaisir du sport ! Cartographier un lieu inconnu, en examiner minutieusement tous les recoins, rapprocher des indices, supposer, se raviser, puis résoudre : voilà les joies que Rhem apporte à ses explorateurs..
Note Globale : 18/20
NounouOgg

C´est un Rhem qui tient toutes ses promesses, il y a encore quelques tous petits détails à améliorer, je pense que selon les systèmes il y a encore des petits bugs, couleurs, sons, bruitages, changement de plan, mais là je chipote, parce qu´au niveau des énigmes là c´est le pied, on fait pas mal d´aller et venues (mais moins de km que dans le 1er), on glane une quantité incroyable d´indices tous aussi improbables les uns que les autres mais ils finissent par se mettre en place, il faut tout voir, tout regarder, en haut, en bas, à droite, à gauche, de près, de loin, (et même ailleurs, derrière, devant, de coté, à travers) tout actionner, tout toucher, tout écouter... il faut compter entre 30 et 50 heures de jeu et aimer les énigmes qui restent malgré tout presque toutes très logiques. Du vrai Rhem quoi ! Alors merci MONSIEUR Knut MULLER pour votre logique implacable et vivement Rhem 3 !.
Note Globale : -----
Lee_Sterick

Encore des petits trains, des portes et des échelles. Mais cette fois si, Rhem 2 se déroule entièrement sous terre et sur 7 niveaux différents. L'objectif est très simple : retrouver un artefact mystérieux dont il faut remonter à la surface une photographie. Mais finalement cela n'a aucune importance pour ce jeu qui est une succession logique d'énigmes graphiques et mathématiques. Il n'y a pas un seul indice qui ne serve à quelque chose ; tout trouve sa place à un moment dans le déroulement des fouilles souterraines. Il y a toujours un bruit de fond ou un grincement qui mette un peu de vie dans ce jeu qui reste une magistrale « prise de tête ». Le graphisme n'est absolument pas « up to date », mais ce n'est pas un critère de sélection pour les anciens baroudeurs de jeux d'aventures et de réflexions qui ont pris racines dans la série des jeux cultes comme Myst. Pour s'en sortir il est indispensable de se munir un bon cahier d'école et de cachets d'aspirine.
Note Globale : 8/10
lochness

excellent, malgré des graphismes basiques . dans la lignée de myst 1 et 2 ,aussi bien pour la qualité des énigmes que pour le mode opératoire. les énigmes sont toutes très logiques mais demandent beaucoup d observation et un gros cahier pour pour tout noter. un peu plus de qualité dans la réalisation aurait conduit au sans faute .
Note Globale : 8/10
tormel

Amoureux de grande logique et de mondes déserts où vous avez tout loisir de réfléchir, ce jeu entièrement créé par un seul homme, Knut Muller, est fait pour vous!
Vous y trouverez des énigmes innombrables, ingénieuses, intelligentes, variées, énigmes que vous résoudrez grâce à une observation sans faille, en étudiant les multiples notes et les plans détaillés que vous ne manquerez pas de relever. L'histoire? Elle est mince : vous devez allez chercher l'image d'un artefact dans les mines de Rhem, mines où vous entrez par un petit train (comme dans le premier Rhem). La voie par laquelle vous arrivez est une impasse de toutes façons et vous ne trouverez le chemin de la sortie qu'une fois le but de votre quête (l'image de l'artefact) en main.
Les décors? Très… souterrains! Au fur et à mesure que vous résoudrez les énigmes-verrous, des échelles, des escaliers, des ascenseurs, des petits trains vous permettront de passer d'un niveau à l'autre ou de parcourir certains couloirs, et des portes vous feront accéder à des salles toutes plus intriguantes les unes que les autres. Mais vous ne verrez jamais la lueur du soleil. Un conseil pour les claustrophobes : réservez ce jeu aux longues soirées d'hiver, auquel cas vous ne souffrirez pas du manque d'espace, mieux, vous vous sentirez au chaud!
De toutes façons, ce jeu est tellement extraordinaire que vous ne penserez à rien d'autre qu'à en dénouer toutes les ficelles pendant le temps que vous y serez. Et pour cela, même les plus forts doivent prévoir plusieurs jours! En bref, ce jeu est une réelle réussite dans le genre. Rhem 1 était grand, Rhem 2 est grandiose.
Note Globale : 10/10
Grelot04





Rhem 3: La Bibliothèque secrète
Année: 2007
Développeur: Knut Müller
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support: pc/mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Si vous avez aimé Rhem 1 et Rhem 2, vous adorerez Rhem 3. Et si vous n'avez jamais osé vous lancer dans les jeux labyrinthiques de Knut Müller, ce troisième opus est sans doute le plus abordable. Non pas parce qu'il est plus facile, que les amoureux du genre ne craignent pas la déception! Mais parce que, de tous les environnements soigneusement élaborés par Knut, c'est le plus agréable à parcourir. Ainsi, si Rhem pouvait effrayer le néophyte par son enchevêtrement de parcours – si délicieux pourtant à démêler! -, et si Rhem 2 n'était pas à conseiller aux claustrophobes, Rhem 3 se passe pour la plus grande partie au soleil, et si la végétation n'est pas luxuriante, elle est bien présente et a même son rôle à jouer. Du coup, le plan de cette partie de Rhem m'a paru beaucoup plus simple à établir.
Pour le reste, nous y trouvons tout ce qui a fait la renommée de cette série : - des décors très purs, où chaque recoin peut cacher un indice, indice qui, lié à d'autres, nous offrira immanquablement la solution des énigmes qui jalonnent le jeu. - une interface point-clic d'une maniabilité déconcertante de facilité, avec une nouveauté : un inventaire! - une installation sans aucun problème et aucun bug!
Une autre nouveauté et pas des moindres : lorsque vous aurez découvert la bibliothèque secrète (qui donne son titre au jeu), il vous sera possible de "photographier" les documents que vous y consulterez, vous épargnant ainsi des pages et des pages de notes. Gardez tout de même le papier et le crayon à portée de main, ils vous seront utiles tout le reste du parcours. Des heures et des heures de pur plaisir! .
Note globale : 10/10
Grelot04 (27/11/07)

Ce Rhem 3 est une excellente cuvée. Après l'ambiance un peu étouffante des caves de Rhem 2 nous voilà le plus souvent de retour au grand air pour quelques cavalcades ébouriffantes. Après la phase de découverte il y a comme dans tout Rhem quelques savants itinéraires à respecter pour toujours voir le bon coté des choses. Quand on a maîtrisé la géographie des lieux, ça se fait en fonçant parce qu’on jubile d’avance. Et puis, quand on approche de la conclusion on s’aperçoit qu’il reste quelques indices qui doivent bien servir à quelque chose, c’est un premier bonus… Le second est qu’on s’aperçoit qu’on circule là ou la dame en rouge de Rhem 2 évoluait.. Il vous restera enfin une dernière grande surprise.. Et puis, on repère ça et là quelques serrures pour lesquelles il suffirait que Zétais nous procure une clé.
Note globale : ----
Benleg (27/11/07)

Ce troisième opus de nos pérégrinations dans l’univers de Knut Muller est une vraie réussite. Le jeu, plus ramassé, plus compact et plus difficile que le précédent marque une étape dans le processus de maturation de son auteur. Il développe des opportunités nouvelles et crée un monde véritable en offrant quelques passerelles vers les épisodes précédents. Cette fois le joueur a pour tâche de rapporter au frère séparé un cristal noir qu’il ne pourra obtenir qu’après en avoir découvert dix verts. La tâche est ardue et le créateur joue sur la nature humaine qui a plutôt tendance à regarder ses pieds ou droit devant qu’en l’air, sur les murs ou derrière les portes.
Dans Rhem 3, non seulement il faut les refermer, ces portes, mais parfois faire de longs détours pour voir ce qui se cache derrière et surtout ne pas avoir envie de terminer le jeu avant de l’avoir commencé. Les indices sont dispensés au compte goutte ou tombent en avalanche et de plus en plus hermétiques, parfois dissimulés dans le décor ou fugaces, et ceux que l’on croit détenir nous filent entre les doigts. Rien qui saute aux yeux à première lecture et devant cette brutale accumulation, on oublie le détail ou on ne voit pas l’évidence. De ce point de vue, Rhem 3 est sans doute plus achevé que les précédents et propose une fausse fin. K. Muller après le premier opus ne savait pas s’il devait rebondir ou non. Maintenant il sait qu’après le 3, il en sortira un quatrième que beaucoup attendent avec impatience.
Reardon (qui le déconseille à ceux qui ont la tête dans le seau et met sans hésitation une note entre 9 et 10/10 .
Note globale : 9.5/10
Reardon (22/01/08)

M. Knut, vous m'avez émerveillée.
J'ai été une de vos 1ere fan faisant découvrir ce jeu merveileux alors qu'il n'était édité qu'en anglais. Le 2ième volet m'a conquise. Rendue au 3ième j'avoue avoir été rebutée , trop de verdure peut être? Un début un peu lent. Enfin après l'avoir délaissé une 1ere fois je m'y suis remise et je n'ai pu en ressortir avant la fin. Plonger dans le monde de rhem c'est y rester. Tout au long je me suis posé la question, comment un seul homme a pu concocter un jeu avec des intrigues aussi bien intégrées et logiques.
Moi qui n'ai pas le sens de l'orientation je me suis sentie à l'aise dans ces bâtiments qui tous avaient leurs fonctions et contenaient des indices à retenir et à utiliser le moment opportun. J'ai surtout apprécié la bibliothèque qui nous permettait d'avoir sous la main les notions dont nous avions besoins pour résoudre plusieurs puzzles. M Knut, je vous donne 10/10 et j'attends impatiemment le volet 4.
Note globale : 10/10
Lise1942 (08/02/08)





Rhem 4 : Les Fragments Dorés
Année: 2010
Développeur: Knut Müller
Éditeur: Micro Application
Site officiel: oui
Support: pc/mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

D’abord rapidement l’intrigue, car comme pour les autres volets de la série RHEM ce n’est pas en elle que réside l’intérêt principal du jeu. Grâce au cristal noir récupéré dans RHEM 3, vous devez débloquer certains mécanismes afin de retrouver 9 fragments dorés censés libérer un certain Kales de l’univers de RHEM. L’interface est la même que celle de RHEM 3 : des déplacements écran par écran avec un inventaire en bas et une boussole (permettant à tout instant de vous situer dans RHEM vis-à-vis des 4 points cardinaux). Les graphismes sont du même style que pour les premiers volets : vieillots et un peu anguleux (rappelons que c’est un jeu d’auteur), mais véritable marque de fabrique de la série. Surtout Mr Muller ne les changez pas, on les aime comme ça. Maintenant le vif du sujet, les deux éléments essentiels recherchés par les passionnés de la série : d’une part l’architecture de l’univers dans lequel on évolue, et d’autre part les énigmes, les deux étant en partie liés comme dans tous les RHEM.
Concernant l’architecture de l’univers, RHEM 1 était un petit bijou et RHEM 2 était un pur chef-d’œuvre. Mais RHEM 4 amplifie une tendance à la simplification (trop poussée à mon goût) déjà amorcée dans RHEM 3. Dans le volet précédent l’apparition de la boussole et le parti pris d’agencer les couloirs selon des angles droits (évidemment axés sur un point cardinal) facilitaient un peu trop le travail de décryptage de l’univers, décryptage qui constituait déjà une énigme en soi. Mais cette fois dans RHEM 4, fait nouveau dans la série, le nombre de niveaux en vertical sur lesquels évolue le joueur a fortement diminué. Mis à part quelques rares moments, on évolue toujours sur un seul et même niveau : très peu d’escaliers/échelles/ascenseurs, quasiment que des portes. Il est bien loin le temps de RHEM 2, celui des méandres obscurs et souterrains, interconnectés et tortueux, et déployés sur pas moins de 5 ou 6 niveaux… Effectivement aujourd’hui il, plus besoin de griffonner son plan de l’univers de RHEM sur des feuillets scotchés bout à bout. Et pour ceux qui auraient encore quelques difficultés d’orientation dans l’espace, ne vous inquiétez pas : le plan est disponible dans le jeu…
Côté énigmes maintenant, les précédents volets excellaient par leur originalité, leur qualité et leur totale cohérence avec les indices distillés dans le décor. C’est toujours le cas pour RHEM 4, et il faut en féliciter Mr Muller car l’exercice est à chaque volet évidemment plus difficile à réaliser. On peut tout juste reprocher le manque de pertinence de certains indices (en petit nombre il est vrai) parfois capillotractés (les japonais) ou bien sans utilité avérée à ce jour (les deux inscriptions GOTE et KYNA). Ajouté à cela l’impression que la durée de vie du jeu a été artificiellement rallongée par les nombreux allers-retours (pourquoi ne pas mettre des déplacements « éclairs » comme dans certains Myst ou Alida ?), le fait de devoir redébloquer par le même mécanisme (mais avec un code à chaque fois différent !) des portes que l’on aura à ouvrir plus d’une cinquantaine de fois durant le jeu (le couloir aux 9 portes), et la présence d’un bug (l’horloge aux fleurs colorées), on termine RHEM 4 avec un arrière-gout d’inachevé auquel la série ne nous avait pas habitués.
Reste que Knut Muller est un génie qui sait s’insérer dans l’esprit du joueur, prédire ses réactions et s’en jouer à sa guise : alternant savamment énigmes alambiquées et d’autres beaucoup plus simples, variant la distance entre les indices et les puzzles associés, il nous prend régulièrement à contre-pied.
RHEM 1 était un petit bijou, RHEM 2 un chef-d’œuvre alors que RHEM 3 restait un excellent jeu. Quant à RHEM 4 il est très bon, « seulement » très bon aurait-on envie de dire… Comme un enfant gâté s’habitue vite aux bonnes choses, les joueurs gâtés et ingrats s’habituent eux aussi vite au meilleur, chose à laquelle Mr Muller nous a malheureusement habitués. Mais mon ingratitude d’enfant gâté n’a d’égal que mon admiration. Alors, Mr Muller gâtez nous encore avec RHEM 5 parce que malgré tout RHEM, c’est si bon !
Note globale : 16/20
Thierry (01/10/11)




Rhiannon : Curse of the Four Branches
Année: 2008
Développeur: Arberth Studios
Éditeur: Got Game Entertainment/ Lighthouse Interactive
Site officiel: oui
Support: pc
Version: Anglaise
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Lorsque Chris vient s’installer quelques jours dans la ferme de ses amis Sullivan, ce n’est certes pas pour y chasser les mythes. La ferme était abandonnée depuis le début du XXème siècle à la suite d’un incendie un rien étrange qui avait coûté la vie à une de ses occupantes, Rhiannon Boswell, belle-fille du propriétaire des lieux. Elle avait été squattée par une communauté hippie dans les années 1968, rejointe par une certaine Rhiannon et ses deux enfants, mais elle aussi avait disparu jusqu’à ce que son cadavre soit retrouvé. Les Sullivan prônant un retour à la nature y ont donc fraîchement emménagé et entrepris quelques travaux de rénovation, mais cédant à l’angoisse de leur fille, Rhiannon, qui ne parvient plus à trouver le sommeil, ils ont décidé de l’éloigner quelques temps, laissant les coudées franches à leur ami Chris, dans ce jeu à la première personne. La première tâche de Chris va consister à explorer les lieux extérieurs accessibles, et l’intérieur de la maison à l’étage de laquelle il n’accédera pas immédiatement, un esprit malveillant lui barrant le passage.
Ce jeu de Lighthouse est subtile, superbe et admirablement construit ; il n’est linéaire que dans la succession des épreuves mais laisse au joueur la possibilité de choisir sa progression : simplement autant les objets que les actions ne deviennent disponibles que le moment venu. Un repérage fin de tous les items évidents ou dissimulés facilite d’ailleurs cette progression. Sans être excessivement difficile, Rhiannon Curse of the Four Branches ne cède en rien à la facilité. Les lieux sont nombreux et le déplacement par pivotement mérite d’être apprivoisé. La quête d’objets est primordiale mais ne se suffit pas à elle-même : deux séries doivent être combinées ; en revanche le nombre d’indices permettant de réussir les cinq quêtes est très abondant. Inspiré du Mabinogion (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mabinogion), ce jeu est réellement excellent. A conseiller aux dératiseurs et aux esprits hantés et revanchards.
Note globale : 9,2/10
Reardon (23/03/09)




Riddle of the Sphinx: An Egyptian Adventure
Année: 2000
Développeur: Dreamcatcher
Éditeur: Miccro Application
Site officiel: français / anglais
Support: pc/mac
Version: Anglaise, sous-titrée en français
Jeu: Souris point & clic
Particularité: MA l'a sorti sous-titré avec L'Aventure Originale

Pour les amoureux de Myst, Riven ou TimeLapse, il fera partie, comme Rama des jeux de référence. Vous allez vivre une grande, très grande aventure. Vous arrivez au début sur les lieux de fouilles de Gizeh, la Grande Pyramide et le Sphinx, sur l'appel d'un ami. Le campement est désert, mais en fouillant la tente de votre ami et en tournant autour du Sphinx dégagé du sable, vous trouverez suffisamment d'indices qui vous diront que l'aventure ne fait que commencer, et que si le Sphinx a son secret, la Grande Pyramide en détient la clé. Avec votre petit hélico navette, vous y serez en 1mn! Et là, après avoir bien étudié les résultats de vos prédécesseurs, vous découvrirez que la Pyramide récèle bien des secrets! D'une salle à l'autre, d'un émerveillement à l'autre, dans des décors superbes, vous finirez (en prenant votre temps!) par résoudre l'Enigme du Sphinx (Riddle of the Sphinx = RotS pour les initiés!).
L'interface est très facile, la musique sympa et les énigmes très logiques et très belles. Pour l'instant ce jeu ne se trouve qu'en anglais, ce qui n'est pas vraiment gênant vu l'absence d'interlocuteur et vu que la grande majorité des indices sont soit écrits (et il y en a peu), soit dessinés. Seul le tout début demande quelques connaissances (écouter une bande magnéto), mais vous trouverez toujours une main secourable sur AAetcie. Enfin, le nec plus ultra, RotS existe en PC et en Mac!
Note globale : 10/10
Grelot04

Votre mentor égyptologue vous convoque sur le plateau de Giza car il aurait fait une découverte exceptionnelle. Arrivé sur place, vous comprenez qu'il était sur le point de résoudre l'énigme du Sphinx et qu'apparemment il a trépassé en essayant. Vous reprenez donc sa quête à sa demande. Le jeu est un Myst-like où vous êtes tout seul à explorer les sites archéologiques, où chaque détail et chaque parchemin a son importance, et où il faut bien prendre soin de tout fouiller. Il est de niveau assez difficile mais pas insurmontable avec de l'observation et de la patience. Les graphismes sont assez beaux et les musiques orientales collent bien à l'ambiance. La durée de vie est très appréciable. Points que je n'ai pas apprécié : il faut du temps pour se familiariser au système de déplacements et aux différents symboles du curseur, et lorsque vous y arrivez, force est de constater qu'il n'est pas tout à fait au point, notamment pour les déplacements latéraux. A l'instar de Mystery of the Druids, les objets qui ne servent plus ne disparaissent pas de votre inventaire, qui risque de déborder (j'ai compté à un moment 35 objets !). Enfin, le jeu n'est pas traduit en français, ce qui est rédhibitoire pour les non-anglophones et pas évident pour les autres, surtout les passages oraux. Espérons que sa suite "The Omega Stone" qui sort en principe en Novembre 2002 aux USA soit en VF, mais ce n'est pas gagné !
Note globale : 17/20
jppkeyser

Riddle of the Sphinx est un jeu sorti en 2000 par Dreamcatcher. A ma connaissance, il n'est pas édité en France et présente donc quelques difficultés d'ordre mineur pour les non-anglicistes. Mineures en effet : quelques cassettes à écouter en début de jeu, quelques lettres et le copain qui fait son speech (comme dans Myst, non ?) à la toute dernière minute du jeu. En réalité, ce n'est pas là le plus important, quoique sans les données chiffrées révélées par les K7, on risque fort de ne pas pouvoir démarrer. En dehors de ces inconvénients, Riddle of the Sphinx est un jeu passionnant et fort beau qui renvoie une fois de plus à l'Egypte (et aux mondes ignorés : Maya, mégalithes, Atlantes et tutti quanti). Les énigmes sont de grande classe essentiellemnt visuelles et logiques et requièrent une abondance de notes ce qui est - vous ne le contesterez pas - le nec plus ultra des jeux d'aventure ; on meurt parfois si on n'arrive pas à lire entre les lignes et l'interface est d'une grande maniabilité. Un jeu à conseiller à ceux qui mangent des pommes de terre brûlantes et qui sont atteint de calvitie précoce.
Note globale : 9/10
Reardon

Je ne résumerai pas les tenants et les aboutissants de ce jeu car je ne comprend pas l’anglais et je le regrette car j’ai du manquer quelques explications surtout à la fin. Bref le jeu commence ,vous êtes à l’entrée du site archéologique du Sphinx de Gizeh, tout est complètement vide, pas âme qui vive, mais mon ami m’a laissé des textes et des cassettes pour me montrer le chemin à suivre. Ensuite plus besoin de langues étrangères car tout sera question de LOGIQUE , il y a énormément de salles à visiter, d’objets à prendre, et de labyrinthes où se perdre. Dans chaque salle le graphisme est fignolé au plus petit détail prés. bref vous l’avez compris j’ai adoré ce jeu, il est vraiment dans la lignée des grands Myst-like tel que TIMELAPSE dont il se rapproche beaucoup par le scénario. Je lui retire 0,5 points parce qu’il n’a pas été fait en version française.
Note globale : 9,5/10
Mamanpoule





Riddle of the Sphinx 2 : The Omega Stone
Année: 2003
Développeur: Omni Adventure
Éditeur: The aventure Company
Site officiel: oui
Support: pc/mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Après avoir résolu l’énigme du Sphinx, votre mentor, Sir Geoffrey, vous apprend que la Terre est en danger. Une comète menace de s’écraser sur la planète bleue et seule la puissance de la Pierre Oméga serait susceptible de la désintégrer avant qu’elle n’atteigne l’atmosphère terrestre. Pour s’emparer de cette pierre, il faut d’abord récupérer 6 disques d’or éparpillés parmi les sites historiques mondiaux les plus célèbres. Voici la trame de départ du jeu. Pour ceux qui ont connu ROTS, peu de changements notables. Les graphismes seraient très jolis….s’ils n’étaient pas si flous, l’interface (notamment pour les déplacements) est un peu plus instinctive, les objets utilisés restent toujours dans votre sac, ce qui donne une nouvelle fois un inventaire à rallonge. Le jeu est un peu plus difficile que ROTS, d’aucuns diront plus vicieux ou plus tordu.
En fait la durée de vie est très inégale selon les sites, mais plus court que ROTS dans son ensemble je pense : L’Egypte, les Bermudes et Santorin sont avalés en 10 minutes chrono chacun, l’île de Pâques en 1 ou 2 heures, Stonehenge et le manoir du Lord un poil plus, mais Chichen Itza et le site Celtique peuvent très bien vous bloquer pendant une bonne dizaine d’heures, à moins que vous n’ayez un bon plan et beaucoup de patience et d’envie pour faire le tri dans les innombrables parchemins, extraits de livres et photos que vous aurez à votre disposition. Parlons des photographies justement, où comment faire d’une bonne idée une usine à gaz. Je m’explique, vous avez la possibilité de prendre une photo pour vous remémorer des indices importants, photos que vous pourrez détruire à n’importe quel moment (au contraire des objets dont vous ne pourrez vous débarrasser, voir plus haut). Le hic, c’est qu’une photographie ne représente que 35 à 40 % environ de l’écran du jeu, ce qui fait que pour espérer avoir l’indice au complet, il faut compter en moyenne sur 3 ou 4 clichés, rageant !
Autre regret est l’absence de carte pour passer s’un site à l’autre plus rapidement, bien sûr c’est moins réaliste que le fait d’avoir à chaque fois à retrouver son hélico, bus ou bateau pour changer de site, mais quel gain de temps cela aurait fait ! Moi qui ne suis pas un fan des Myst-like, j’avais été pourtant séduit par le premier épisode, mais celui-ci me laisse un peu sur ma faim. Plus difficile, mais en même temps moins passionnant. On doit sauver le monde, mais hélas le jeu n’est pas assez rythmé, il se déroule dans une ambiance pépère (le chauffeur est cool, quoiqu’un peu énervant parfois), il n’y a pas assez de rebondissements. Néanmoins, les amateurs du genre devraient être comblés, ou du moins passer un bon petit moment. Une théorie intéressante à la fin sur le lien entre les différentes civilisations antiques et les Atlantes.
Note globale : 14,5/20
jppkeyser

Faire dans la foulée In Memoriam, The Black Mirror et The Omega Stone dans cet ordre est une erreur. The Omega Stone est probablement un jeu qui mérite mieux que ce que je vais en dire. Mon attente était forte pour cette suite de Riddle of the Sphinx ; j’en suis sorti un peu déçu. Le scénario est passable et très surfait. Les sites visités à l’image pas toujours très bien définie – je vous laisse imaginer Stonehenge dans la grisaille – ou carrément pauvre – la plongée dans l’archipel des Bermudes, par exemple ou les eaux inanimées dans lesquelles vous pataugez et dont le bruit de fond constitue le seul indice – les sites visités donc vous renvoient à Gizeh, à Chichen Itza, à l’île de Pâques …, ce qui on doit bien le reconnaître ne pêche pas par excès d’originalité (voir Atlantis, Timelapse et consorts). Les moyens de transports eux le sont : jeep, taxi très british, hélicoptère ou camping-car, mais leur incidence est relativement faible. Les parcours sont longs et bourrés d’écrans morts, et si la vision est à 360°, les détours pour aller d’un point à un autre sont parfois interminables.
Les acteurs incrustés ne sont pas non plus toujours à la même échelle que leurs décors en 3D. Les énigmes sont plus tortueuses que difficiles et très souvent, il arrive que l’on se demande ce que l’on doive faire ou comment on doit le faire : c’est vous me direz l’un des moteurs du jeu d’aventure, mais il y a manière et manière, et pas toujours de la faute du joueur. La récolte des crânes dans le site maya, dix-sept en tout, est vite fastidieuse. L’aspect morbide de ce jeu, crânes et squelettes souvent en fâcheuses postures mais au graphisme soigné quant à eux, se multipliant à longueur d’image, n’est assurément pas un plus. Bref, le plus gros reproche que je ferai à The Omega Stone, c’est de ne pas parvenir à stimuler le joueur, de ne réussir ni à soulever son enthousiasme ni même à éveiller sa curiosité. Cependant, ce jeu a le mérite de donner à réfléchir et je le reconnais à nouveau, ma sévérité provient sans doute du fait que je ne l’ai pas fait dans les meilleures conditions. Un jeu à mettre de côté pour les moments de disette.
A conseiller à ceux qui sans une once de scrupule sont prêts à tout pour obtenir un disque d’or.
Note globale : 6,5/10
Reardon

Vous avez trouvé les images trop nettes, les lieux trop beaux, la circulation et l'interface trop évidentes dans Riddle of the Sphinx, le premier volet de la série? Vous aimez les labyrinthes obscurs et compliqués, au point d'apprécier d'avoir à les parcourir souvent? Vous salivez à l'idée de chercher à tâtons dans le noir des indices, des objets en nombre conséquent? Vous trépignez de bonheur à trimballer un inventaire pléthorique, bourré jusqu'à la gueule de choses absolument inutiles? Vous n'appréciez pas particulièrement une certaine régularité dans les énigmes, préférant passer d'une épreuve débile à une autre absconse? Vous froncez le nez lorsque vos recherches vous mènent dans un lieu riant, que vous pouvez explorer dans les moindres recoins? Vous êtes un fan des téléchargements interminables entre deux lieux visités? Ne cherchez plus, The Omega Stone est pour vous!
Vous adorerez avoir le choix entre prendre le vertige ou tourner à tout petits pas saccadés selon la vitesse de balayage à 360° sélectionnée. Et n'oubliez pas de choisir d'être un héros masculin ou féminin, c'est tellement inutile que c'en est grandiose… Vous rencontrerez Hump, votre chauffeur, Nicolas Hulot du pauvre, enjoué en diable, dont la phrase la plus fameuse est "on y go!", qui vous trimballera en hélico, en jeep, en camping-car, en bateaux à voile et à moteur, en avion… Tiens? pas d'ULM, de moto tout terrain, de tank, de scooter des mers? Un petit manque là, surtout d'un point de vue auditif. Aaaah! le bruit des moteurs poussés à fond! Si vous avez de la chance (comme j'en ai eu), il vous manquera des indices essentiels, comme la carte de StoneHenge (feuille blanche sur mon écran), ou mal transcrits, comme la date "955 avJC" qui, en français est devenue "995 avJC" (le document en question étant par ailleurs proche de l'illisible pour cause de flou). Et que dire des pierres gravées en contre-jour, qui seront sous-exposées si vous les prenez en photo (parfois en deux fois, car les moyens de locomotion sont modernes, mais l'appareil de photo date d'avant l'invention du panoramique). Je vous entends d'ici délirer de joie et d'excitation. Et le fin du fin!
Lorsque l'énigme risque de devenir ennuyeuse pour vous car un peu délicate à résoudre (indices à tiroir, lieux variés et fourmillant d'indications), vous pourrez vous consoler en retrouvant le bureau chaque fois que vous désirerez sauvegarder, ce qui vous apportera la consolation de revenir à votre précédente sauvegarde. Vous ai-je déjà parlé des temps de téléchargements interminaux? J'allais oublier! Pour les "collectionneurs", refaites un passage pour chercher un objet essentiel à votre quête. Vous aurez peut-être comme moi la chance de retrouver en prime des choses déjà collectées et utilisées. J'ai récolté ainsi 3 cloches (après résolution de l'énigme) et deux crânes en double (qui sont allés s'ajouter aux 11 qui n'ont jamais servi). J'ai eu aussi droit à deux épées. Et pour les amateurs du genre, ne loupez pas les discours interminables et les thèses vaseuses du professeur et de son ami. Trop peu nombreux malheureusement, ils cassent très efficacement le rythme et l'ambiance. Note = 4/20 (en souvenir ému de RotS)
Note globale : 4/20
Grelot04

Nous sommes en 2012, vous vous réveillez dans une tente, avec vous un archéologue qui vous raconte que le parchemin que vous avez trouvé dans le jeu “riddle of the sphinx est en fait une prédiction “la fin de l’humanité “. Le document fait référence à six pierres oméga, votre mission sera de retrouver ces pierres. Le parchemin fait mention de six lieux, Gizet, l'île de Pâques, Chichen Itza, le triangle des Bermudes, Stonehenge et l(Atlantide . dans chacun de ces endroits vous devez retrouver une pierre . Pour ce qui est des énigmes que vous rencontrerez sur les lieux elles sont éclectiques et disparates, de très faciles à très difficiles.Certains sites sont faits en quelques minutes mais d’autres nécessite des heures. Et pour résoudre leurs énigmes, il est indispensable de bien lire les différents documents que vous trouverez (vous avez un appareil photo mais hélas il faut faire plusieurs clichés pour avoir un document complet) et garder des notes. C’est un jeu de réflexion avant tout, pour certaines énigmes il faut réunir des notes et beaucoup de réflexion pour trouver la solution Attention dans ce jeu vous pouvez mourir (rarement) il faut donc veiller aux sauvegardes.
L’interface est très facile car le curseur vous indique les actions possibles sauf qu’il n’y a pas d’icône spéciale pour vous indiquer qu’une action est possible avec un objet de votre inventaire, il vous faudra le trouver. Les décors reproduisent parfaitement les lieux visités et l’atmosphère est bien ressentie grâce aux bruits d’ambiance (le ciel d’orage de Stonehenge et la magnifique nuit étoilée du cimetière celte) souvent présents (a noter le peu de musique ce qui pour moi est appréciable). Le doublage est très bien fait. Mais hélas les personnages ne sont pas intégrés dans ce décor il font très « rajoute » En bref, ce jeu est assez difficile. Quelques lacunes au niveau graphisme mais en revanche une interface simple avec une longue durée de vie vu la difficulté des énigmes. Peu de musique mais de beaux effets sonores. Un jeu pour les fans de jeux d’aventure- réflexion qui aiment travailler avec les méninges Je l’ai fait sur un ordinateur Windows XP familial (problème avec le correctif Windows XP KB824141 qui empêchait le jeu de tourner),
Note globale : 17/20
Carole2003





Ring : L'anneau des Nibelungen
Année: 1998
Développeur: Arxel Tribes
Éditeur: Cryo Interactive
Site officiel: non
Support:pc/mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

La légende de l'anneau des Nibelungen, magnifiquement servie par la musique de Wagner et les dessins de Druillet (dont je ne suis pourtant normalement pas fanatique), transposée dans un univers de science-fiction. Vous y incarnerez tour à tour les 4 personnages de la Tétralogie : Alberich, le roi des nains et des mines souterraines - Loki, le dieu du feu, enchaîné à Wotan - Siegfred, le prince au destin tragique - Brunehilde, la walkyrie sculpturale au grand coeur. Une saga aux énigmes bien pesées, et dont l'ambiance vous prendra très vite pour ne pas vous lâcher de longtemps. Absolument superbe. A faire et à rêver.
Note globale : 8/10
grelot04

Ce jeu propose de vous faire revivre en 4 petites aventures les grands moments de la mythologie nordique, de la fabrication de l'anneau du pouvoir par les nains en passant par les célèbres Walkyries. Si vous bloquez sur une de ces aventures, vous pouvez très bien zapper temporairement sur une des autres histoires afin de vous remettre les idées en place. C'est bien commode, mais en pratique je ne vous le conseille pas sinon vous risquez de perdre le fil du scénario. Suivez d'ailleurs l'ordre du jeu indiqué dans la notice, c'est préférable. Les graphismes et les animations sont absolument ébouriffants, surtout pour un jeu datant de 3 ans. Ils rivalisent avec la référence en la matière, Myst III Exile. Les musiques splendides sont de Richard Wagner. Le scénario est convaincant, mais si on s'y connaît en mythologie nordique, ce n'est pas un luxe ! A propos de Myst justement, mis à part qu'il y a plus de dialogues dans Ring, je trouve que les deux jeux sont assez semblables dans leur conception d'énigmes. Il y a pas mal de puzzles à résoudre et de leviers à actionner.
J'ai trouvé personnellement que par rapport à ces énigmes, on passe trop souvent d'énigmes simplistes à d'autres extrêmement compliquées, du moins quand on en comprend pas le principe. Le jeu ne vous donne à cette occasion que très peu d'indices, accrochez-vous bien ! Enfin, je n'ai pas été vraiment convaincu de la nécessité de transposer de l'héroïc fantasy en décors et personnages de science-fiction. Du classique aurait été moins perturbant. La fin est assez "space", c'est le cas de le dire. Au final, que dire ? Les Myst-like ne sont pas vraiment ma tasse de thé mais d'autres y trouveront sûrement plus leur compte que moi. Moins difficile que l'original cependant, heureusement. Un petit peu court aussi.
Note globale : 13,5/20
jppkeyser

Ring, l'Anneau des Nibelungen, est un jeu édité par Cryo et développé par Arxel Tribe qui je crois date de 1998. La musique quelle surprise est de Wagner. No comment ! On aime ou on n'aime pas, moi j'aime. Si on n'aime pas, on cherche un autre jeu. Le graphisme est de Druillet : même chose : j'avais adoré Les six voyages de Lone Sloane à sa sortie et surtout Delirius, un pur chef d'oeuvre. Le graphisme de Druillet en 1972 et les mondes qu'ils dépeignaient étaient complètement révolutionnaires : Druillet est sans conteste un père de la BD moderne et je n'insulterai personne en disant que des très grands comme Moebius, Bouck ou Gimenez lui doivent énormément. J'avais moins aimé Vuzz. Ring retrouve la vague épique sur laquelle Druillet a toujours surfé, même si parfois son coup de crayon n'est pas aussi parfait qu'il a pu l'être. Voilà pour le graphisme. Le jeu comporte quatre aventures distinctes : très inégales en difficulté : les épisodes Loge et Brunnehilde sont selon moi très faciles ; l'épisode Alberich, plus difficile reste très rationnel ; Siegmund est plus tordu. Voilà où le bas blesse : des niveaux de difficultés trop disparates. L'interface et les manipulations sont agréables. Un bon jeu que l'on ne peut que conseiller à ceux qui ne s'emmêlent pas trop les pinceaux et qui ne confondent pas Kiravi avec Walkyrie.
Note globale : 6,5/10
Reardon

J'ai adoré Ring. Je suis une passionnée de Wagner (je fais des conférences sur ses opéras)et j'adore les jeux vidéos. Je me suis donc précipitée pour acheter le jeu dès qu'il est sorti. Et je n'ai pas été déçue. Ce jeu est magnifique : Les dessins de Philippe Druillet nous plongent dans un univers fantastique de science fiction absolument superbe. Il est accompagné par des extraits de la Tétralogie sous la direction extraordinaire de Sir Georg Solti , extraits extrêmement bien choisis selon le lieu, l'atmosphère à créer. Les concepteurs du jeu connaissent parfaitement l'oeuvre de Wagner et quand on a accompli certaines actions, on a pour récompense le récit très poétique et très bien dit de la première partie de la Tétralogie. Bien sûr, cela ne suit pas linéairement les deux premiers opéras du cycle (mais si cela était le cas, j'aurais tout trouvé trop facilement) mais l'esprit de l'oeuvre y est. Quant aux énigmes et actions à accomplir, elles ne sont pas toujours évidentes, mais c'est justement là le plaisir du jeu et en se creusant la tête, on y arrive. J'attends avec impatience la suite.
Note globale : 10/10
Odile





Ring 2: Le Crépuscule des Dieux
Année: 2002
Développeur: Arxel Tribes
Éditeur: Wanadoo Edition
Site officiel: non
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Enfant esclave et sans nom, vous travaillez dans la forge de Mime un nain peu scrupuleux. Un jour, alors que vous allez chercher des racines pour réparer le toit, vous vous faites enlever par des corbeaux. Commence alors votre quête ! Vous franchissez plusieurs mondes dans lesquels vous êtes confronter à différents obstacles. A chaque étape de votre évolution, un voile sur votre véritable identité se lève... Le graphisme est bien réalisé. La musique est superbe. De nombreuses énigmes reposent sur la rapidité des actions. Pour l'une des énigmes, je n'ai pas trouvé de corrélation avec la solution (heureusement que l'aide entre joueur existe !) Le maniement de ce jeu se fait entièrement au clavier. Ce jeu, fort critiqué ne m'a nullement déçu.
Note globale : 6/10
Isys




Ripper
Année: 1996
Développeur: Take Two
Éditeur: Take Two
Site officiel: non
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Vous avez tous entendu parler de Jack l'éventreur qui sévissait dans le Londres des années victoriennes. Ce vieux fait divers refait surface en 2040, époque du Cyberespace. Plusieurs personnes sont victimes d'un éventreur. Vous incarnez Jake Quilam, journaliste dont la petite amie Catherine Powell gît dans le coma après une rencontre avec l'éventreur. Vous devez « pénétrer » dans l'inconscient de votre amie, et le « reconstituer » afin de résoudre cette enquête. Ripper comporte différents niveaux de difficultées que vous pouvez modifier en cours de jeu. Dans certaines séquences, au début du dialogue en langue anglaise, le défilement du sous-titrage français pose problème par sa rapidité. Rien à dire sur le graphisme 3D, si ce n'est qu'il est bien réalisé.
Note globale : 8,5/10
Isys

Ma critique sera partiale, car je n'ai trouvé ce jeu en Mac qu'en anglais. Or il y a beaucoup de dialogues, et certains indices ne sont pas faciles à capter. Il existe aussi en PC avec sous-titrages français. Dans un futur proche (?), vous êtes un journaliste détective sur les traces d'un Jack l'Eventreur qui a attaqué votre collaboratrice. Celle-ci est la seule victime survivante, mais elle est dans le coma, sa mémoire détruite, et vous devez rechercher tous les indices qui vous permettront de "recréer" cette mémoire, afin d'avoir le fin mot de l'affaire. L'ambiance n'est pas franchement à la rigolade, on est loin de Monkey Island!
Mais ce qui fait le plus de ce jeu est que toute une partie de l'enquête se déroule sur le Web, dans des mondes virtuels. C'est l'occasion de plonger dans les rêves cachés des protagonistes et cela a un côté assez captivant. Et pour les manchots de la bagarre (comme moi), il y a un tas de cracks pour vous permettre de couper court aux combats et d'en sortir vainqueur sans une égratignure et sans stress. Donc si vous aimez les enquêtes, les ambiances un peu glauques, ce jeu est... un rêve! Et la fin (?) est à la mesure du jeu. 7/10 (mais je l'ai dit, je suis partiale)
Note globale : 7/10
Grelot04

Vous incarnez le séduisant Jack Quinlan (interprété par Scott Cohen) journaliste à l'Hérald Virtuel. Vous serez amené à enquêter sur un meurtrier qui se fait appeler "L'Eventreur" (en hommage au célèbre serial killer du 19e siècle) et qui, lui, étripe ses victimes en 2040 grâce au Cyber-Espace. Vous évoluerez donc dans une ambiance futuriste entre réalité et virtuel. Les graphismes en 3D sont bien faits, la jouabilité ainsi que l'interface sont simples d'utilisation et tout se joue à la souris.
Les personnages sont réels et on y rencontre des célébrités tels que le personnage principal Scott Cohen ("Le 10e royaume", "Kissing Jessica Stein", "NYPD Blue"...), le détective Magnotta interprété par Christopher Walken, toujours égal à lui-même, ainsi que d'autres moins connus mais que l'on a pu apercevoir dans quelques films ou séries. Par contre les déplacements sont un peu trop lents et les énigmes virtuelles se limitent à des combats (heureusement qu'il existe des codes pour les passer) et à des puzzles. Les dialogues sont en anglais mais il y a les sous titrages en français qui défilent assez vite mais en appuyant sur la touche espace, l'image et les dialogues se mettent en pause et l'on peut avec les flèches de direction lire les dialogues en toute tranquillité. La chanson du générique de début et de fin est vraiment géniale. Un jeu que je conseille fortement, une bonne énigme, ambiance angoissante à souhait et malgré le titre on n'y voit pas d'images trop sanglantes (en comparaison aux Phantasmagoria). Un excellent jeu.
Note globale : 9/10
Prince§§e©





Road to India
Année: 2001
Développeur: Microids
Éditeur: Microids
Site officiel: non
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Voilà un bon petit jeu!, petit jeu dans le sens qu'il est assez court avec des énigmes faciles pour un habitué et correct pour un novice, ce qui fait du bien des fois de simplement se laisser aller dans l'ambiance en avançant dans un jeu, disons à faire entre deux jeux qui demandent plus de prises de tête, par contre je dois avouer que j'aurais aimé quelques énigmes difficiles en plus répartis dans un jeu plus long. L'histoire est simple sans grand développement mais tient la route. Les décors et les personnages sonts beaux, vue en 360° avec vitesse réglable, ce que j'applaudie bien fort, il fallait y penser et empêche d'avoir le tournis. l'interface est original et très simple. L'ambiance n'est pas en reste étant très bonne, plein de petits détails ajoutent justement à cette ambiance, et que dire de l'énigme du petit singe :o) . Pour résumer de bonne facture et plaisant à faire. Un seul bémol, le prix de Road to India versus le temps que dure le jeu??? pas donné mais je considère qu'il vaut tout de même la peine.
Note globale : 6,5/10
Manu2000

Road to India est un petit jeu en 3D 360°, aux graphismes excellents et comportant quelques idées originales, telles que l'inventaire en forme de mini-pc (très simple ; les textes qu'il a trouvé sur son chemin, les objets, son journal et les cinématiques) ou encore la mise en parallèle entre le monde réel e celui du rêve. La musique est très bien et les énigmes toujours logiques et assez simples. Parfois trop simples. En fait, le jeu est tellement court et simple justement, qu'on dirait une démo, un petit passage tout au plus de l'intrigue totale et on se demande si on n'aurait pas oublié un ou deux CD quelque part. Pour l'histoire, ça tient presque de l'anecdote : Le héros est amoureux, et quelques jours après que sa fiancée soit allée voir sa famille en Inde, elle lui écrit pour annoncer leur rupture. Il va la rejoindre et en arrivant devant chez elle, il la voit se faire enlever. Il va tout faire pour la retrouver car il pense qu'elle va se faire sacrifier.Après quelques péripéties, il la retrouve en effet sur un autel sacrificiel et la sauve des griffes de son bourreau. Voilà, c'est fini.
En réalité (si je puis dire), il vit cette "aventure" doublement : une fois ici et maintenant (ou presque), une autre dans ses moments d'inconscience, plutôt fréquents, mais en plus romanesque. C'est un jeu à faire absolument si on vous le prête ou, dans quelques années, quand il sera en abandonware Il n'y a pas grand chose dedans qui mérite qu'on l'achète, même si la boîte est jolie. Je lui donne Note globale 5/10, parce qu'il a quand même un bon fond et que les décors sont vraiment beaux. S'il y a une suite, faites qu'elle soit plus longue, car vraiment ce jeu m'a laissé un goût de trop peu en bouche.
Note globale : 5/10
Dragonlouve

Vous accompagnez à l'aéroport Anusha, jeune et jolie indienne dont vous êtes amoureux, qui va rendre visite à ses parents en Inde. Quelques jours après son départ vous recevez une lettre de celle-ci vous annonçant sa rupture avec vous. Faisant fi de sa demande de ne pas venir la retrouver, vous voilà donc parti direction l'Inde. Arrivé devant chez elle vous la voyez se faire kidnapper. Vous allez tout faire pour la retrouver avant qu'elle ne soit donner en sacrifice à la déesse Kali, surnommée "La Cruelle". Les graphismes sont beaux mais pas au point de s'en mettre plein la vue par contre on y trouve des petits détails comme les mégots de cigarettes qui jonchent les trottoirs de la ville de Delhi (j'aime bien ce genre de détails qui sont souvent laissés de coté). Les personnages ne sont pas trop vilains et ne ressemblent pas trop à des pantins. La jouabilité est caractéristique de la plupart des jeux : ça se joue à la souris, l'interface est simple mais original.
Vue subjective avec rotation à 360°. Le jeu se joue en plein écran. Les musiques sont belles mais celles qui vous accompagne tout le long devient agaçante. Coté énigmes, elles sont beaucoup trop simples mais celle du singe dans la prison m'a beaucoup plu (vous devrez arrivé à vous faire comprendre ; essayez de ne pas y passer trop de temps sinon vous deviendrez gaga ! ;-)) Pour résumer, Road To India est bien sans en garder un souvenir immémorable surtout la fin, vraiment très nulle. On y joue surtout quand on a pas envie de se prendre la tête avec des jeux à énigmes compliquées. Petit bémol qui est peut être dû qu'à mon pc, j'ai rencontré des bugs que je n'ai pus résoudre tels que les chargements très longs en cours de jeu qui en perturbent l'évolution, les images et musiques parfois coupées comme si le disque était rayé ou que la connexion passait mal, malgré la mise à jour de mes différents pilotes, ça ne s'est pas arrangé.
Note globale : 6/10
Prince§§e©

Road to India est un jeu sans prétention, rafraichissant et plaisant bien que d'un niveau de difficultés 2 sur mon échelle de tension nerveuse qui en compte 8. Par bien des côtés, il est fort proche de Byzantine, en moins ardu. En dehors de cela, la manip est simple, le champ de vision large et l'action machouillée. Pas de lézard ! Juste un rat facétieux et un éléphant onirique, pas rose cependant malgré le contexte géographique ! un petit reproche en passant : les objets de l'inventaire ne sont pas toujours très clairs et parfois il faudrait un décodeur ; le Cd par exemple, les clés de contact ou la matraque à la fin m'ont compliqué stupidement l'existence par manque de définition graphique mais je n'irai quand même pas jusqu'à dire que ça m'a assommé ! alors que j'avais je ne vous le fais pas dire les clés en main. Une petite étiquette dans l'inventaire n'aurait pas été superflue ! Cependant ce jeu m'a plu pour ses qualités de divertissement et son ambiance dépaysante, ce qui fait que je le conseillerai à ceux qui passent leurs vacances à ne rien faire en regardant la télé et à ceux qui ne la regardent pas et qui par conséquent ne savent pas encore que la mycose des pieds, ça se soigne.
Note globale : 15/20
Reardon

Pour être bref, "Road to India" un jeu d'aventure de bonne facture. Un bon scénario, des énigmes tantôt faciles et d'autres qui demandent un peu plus de réflexion. Une interface très simple et une manipulation de jeu impeccable. Quant aux graphismes, je dois dire que je n'y accorde que très peu d'importance...pour autant que le jeu me captive, c'est le principal. On peut toutefois regretter sa durée de vie qui est assez courte. Mais j'ai passé un très bon moment avec cette aventure, et ce, même si mes méninges n'ont pas trop chauffées.
Note globale : 8/10
Rinix

Fred Reynolds, jeune américain, est fiancé avec Anusha, jolie indienne qu’il a rencontré pendant qu’il effectuait ses études. Un matin, alors que cette dernière est partie faire un séjour dans son pays natal, Fred reçoit une lettre de sa dulcinée lui indiquant qu’elle annule brutalement leurs fiançailles et le supplie de ne plus jamais chercher à la revoir. Eberlué, notre héros part en Inde pour essayer de dénouer les fils de cette incompréhensible missive. Malheureusement, il arrive juste à temps pour apercevoir Anusha se faire kidnapper par de sinistres individus embarquant à bord d’une puissante et luxueuse voiture. Pour quelle raison a-t-elle été enlevée, par qui ? Pourquoi les ravisseurs semblent-ils être liés aux Thugs et surtout quelle est la signification des étranges rêves prémonitoires que Fred fait régulièrement depuis que cette affaire a commencé ? C’est ce qu’il devra découvrir pour mener l’enquête à son terme.
L’originalité de « Road to India » est que notre personnage bascule sans cesse du rêve à la réalité. Mais que ce soit dans le réel ou le virtuel, il aura toujours pour unique mission de retrouver sa fiancée. Toutes les séquences de rêve lui fourniront des indices précieux sur ses investigations puisqu’elles lui permettront de repérer et d’identifier par avance des lieux et des personnages clés de l’histoire, qu’il retrouvera un peu plus tard dans la « vraie vie », à quelques différences près. L’alternance entre les rêves et le réel permettra aussi de découvrir les 2 facettes de l’Inde : celle idyllique digne des cartes postales et des contes des Mille et Une Nuits mais aussi hélas celle plus dramatique des bidonvilles et des pauvres gens affamés et sans abri.
« Road to India » est un point and click on ne peut plus classique, se jouant exclusivement à la souris. Les graphismes de fond qui se veulent photo-réalistes sont très jolis, cependant ils ont quelques inconvénients majeurs. En effet, le reste des décors étant rajouté « artificiellement », les personnages et les objets que l’on peut ramasser sont plus colorés et plus brillants que l’arrière plan. A contrario, et comme le jeu est basé sur une vision panoramique de décors précalculés, quelques autres objets fondamentaux apparaissent au dernier moment, bien souvent à nos pieds qui plus est. Les cinématiques en « motion capture » sont quant à elles très réussies, mais ont souvent tendance à faire buguer le jeu à la fin de chacune d’entre elles. Le scénario ne contient aucun temps fort ou rebondissement spectaculaire, de plus la difficulté est assez minime, car il y a peu d’objets à collecter et utiliser, le cheminement de l’enquête est très linéaire et les indices assez nombreux, notamment grâce aux dialogues. Une énigme sort néanmoins du lot, celle où il faut communiquer avec un petit singe pour récupérer la clé de la cellule dans laquelle on est enfermé.
« Road to India » ne rentrera pas dans les annales du jeu d’aventure, sa trop courte durée de vie et son absence de difficultés le destinant presque exclusivement aux néophytes du genre. Cependant, il n’en reste pas moins très agréable à jouer. A faire pendant les vacances ou entre 2 « grands » jeux.
Note globale : 14/20
Jppkeyser





Runaway : A Road Adventure
Année: 2003
Développeur: Pendulo Studio
Éditeur: Focus
Site officiel: oui
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Runaway est un pur jeu d’aventure point et clic jouable par tous y compris les débutants. Tout d’abord le scénario : Vous êtes Brian Basco, un étudiant super doué qui vient d’être accepter comme assistant à Berkeley, vous allez partir en voiture pour traverser les Etats Unis quand vous vous rappelez que vous devez aller chercher un livre dans une librairie. En passant devant une impasse une jeune fille deboule devant votre voiture, ne pouvant l’éviter vous l’emmenez à l’hôpital et c’est à partir de là que l’aventure commence, avant de sombrer dans un profond sommeil elle vous explique qu’elle vient d‘assister au meurtre de son père et que les tueurs la poursuive, n’écoutant que votre cœur vous allez la protéger et essayer de résoudre l’énigme du crucifix qu’il lui a confié avant de mourir. Le jeu vous conduira dans plusieurs coins des Etats Unis et vous ferez connaissance avec des personnages plutôt étranges en particulier 3 dragqueens absolument inénarrables. Les images du jeu rappellent celle des « Chevaliers de Baphomet » mais en plus élaborées avancée de la technique oblige.
L’interface est facile à comprendre quand vous passez sur une zone active le curseur change d’aspect et en bas de l’image est écrit ce que vous pouvez faire, clic gauche vous agissez clic droit vous changez d’action. Le doublage en français est des plus réussi car fait par des professionnels français qui ont adapté l’humour espagnol primitif à notre humour personnel et même notre façon de parler, ce qui donne vraiment l’impression que le jeu a été fait par un studio français. La durée de vie est assez longue, il y a 3 cd de 2 chapitres chacun et je vous incite à lire le livret qui accompagne le jeu vous vous amuserez pendant l’installation. Et surtout ne sautez pas le générique car ce n’est pas tout à fait fini !!!!!! Vous l’avez certainement compris j’ai adoré ce jeu et lui donne sans hésiter un 9/10.
Note globale : 9/10
Mamanpoule1947

Vous êtes Brian Basco, jeune étudiant brillant se rendant à la prestigieuse université de Berkeley lorsque sur le chemin, vous heurtez en auto une ravissante créature vous débitant une histoire insensée de père assassiné par la mafia et d’un mystérieux crucifix. Ne pouvant se résoudre à l’abandonner, vous vous rendrez même compte qu’elle est bien effectivement en danger ! Le seul moyen de dénouer cette affaire est de découvrir les origines de ce crucifix et sa signification. Pour ce faire, vous devrez traverser une bonne partie des Etats-Unis. Runaway est donc ce que l’on pourrait appeler un « road game ». Jeu d’aventure classique à la souris, Runaway est doté de magnifiques graphismes bande dessinée. Les décors sont splendides et Gina est vraiment très belle (surtout quand elle est attachée). Les cinématiques sont très jolies, bien qu’étrangement figées par instants et les voix ne sont pas du tout synchro avec le mouvement des lèvres, mais ceci est un détail. L’humour est omniprésent avec de nombreuses références cinématographiques (Rencontres du 3 ème type, Priscilla folle du désert) et à des personnalités françaises (Maïté et Régis Laspalès notamment « Y’en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes ! »). Les voix sont faites par des spécialistes du doublage de film, qualité au rendez-vous donc.
Restent les énigmes. Elles ne sont pas difficiles en général, sauf peut-être une ou deux. Bizarrement, le plus compliqué dans l’histoire est de trouver les objets avec lesquels interagir. J’étais pourtant prévenu qu’il fallait faire un balayage rigoureux de l’écran afin de ne pas en oublier et pourtant c’est incroyable le nombre que j’ai ratés au premier abord tant ils sont parfois petits et cachés dans le décor ! Méfiance, méfiance. Bien sûr, les ficelles des énigmes sont parfois un peu grosses : la pile d’un appareil qui flanche au moment de s’en servir, une moto qui tombe en panne d’essence au moment de démarrer……mais c’est le lot de ce type de jeux. La durée de vie se situe aux alentours de 15-20 heures, ce qui est honorable. Le seul regret est que vous êtes totalement inactif à la fin, il faut se contenter de suivre une longue cinématique d’au moins 5 minutes pour connaître le dénouement.
Au final donc, Runaway est un jeu qui oscille gaiement entre Les Chevaliers de Baphomet et Monkey Island 3, et personne ne s’en plaindra ! Pourvu qu’on en ait d’autres comme cela très souvent….
Note globale : 17,5/20
jppkeyser

Runaway ! Vous dire d'y jouer, amoureux de l'aventure, c'est vous faire injure car je suis sûr que si vous ne l'avez déjà fait, ce jeu est dans votre programmation. Et sinon vous auriez tort ! Bien sûr, il n'est pas parfait : 1) je pointe, je clique (moi j'aime, mais c'est vrai que c'est passablement désuet); 2) sur six chapitres, les quatre premiers sont au top, la fin intéressante bien sûr tient davantage du dessin animé et la participation du joueur est assez passive ; 3) quelques énigmes échappent à la pure logique qui anime l'ensemble - j'ai dû consulter, je l'avoue sans honte - la solution pour trouver la manivelle qui permet de fermer la porte du bus des drag-queens. Mais ne voyez là que des remarques et non des critiques. La bande son, le graphisme et l'interface sont sans reproches et le générique final mérite qu'on s'y attarde. Une remarque : sur le manuel du jeu, les auteurs vous conseillent de l'acheter plutôt que de le copier. Alors faites-le, même d'occase. Il faut que l'aventure continue !
A conseiller à ceux qui pensent que le jeu d'aventure comme d'autres produits ne doivent pas souffrir d'un excès de copies.
Note globale : 19/20
Reardon

Même si tout a déjà été dit dans les critiques ci-dessus, j'ai tellement adoré ce jeu que je ne peux me taire ! Prenons d'abord l'histoire ; tout à fait rocambolesque, cette aventure nous conduit aux quatre coins des Etats-Unis et nous fait rencontrer des personnages atypiques et bourrés d'humour (les trois folles du désert, le savant illuminé, le sculpteur dans son "treep" ou encore un ancien truand repenti...). Un humour omniprésent qui est également le fil conducteur de ce jeu. Celui-ci est accentué par les graphismes style "cartoon" qu'on retrouve dans les jeux du même genre (Monkey Island 3 et 4, Discworld 2...). Quant à ceux qui parle du grand retour du "point & click", je dois bien avouer que cela m'a laissé totalement indifférent. Dommage, cependant, que Runaway soit si court (3 à 4 heures par chapitre, sans compter le chapitre 5 qui se fait en moins d'une heure) et les énigmes si faciles. C'est, en effet, la première fois depuis longtemps que je termine un jeu sans aucune aide. Dommage aussi, lors du chapitre 4, de faire tourner le joueur en bourrique pour obtenir la carte de la mine et de sauter directement au chapitre 5. Pourquoi ne pas nous laisser le soin de traverser cette mine avec ses impasses et ses pièges puisqu'on a la carte ? Il y avait, à mon sens, moyen de corser un peu plus le jeu. Mais ne boudons pas notre plaisir car Runaway est une perle du genre ! Vivement la suite...
Note globale : 9/10
Rinix

Voilà un jeu qu'il ne faut pas rater ! Vous incarnez Brian, un jeune homme embringuée dans une histoire digne des meilleurs films policiers par une scupturale brune prénommée Gina. Plein d'humour, de références cinématographiques, avec un scénario qui tient en haleine, il ne peut que plaire. Les énigmes ne sont pas toujours évidentes mais faisables et les personnages secondaires à la hauteur. J'ai adoré !
Note globale : 8/10
Farrah





Runaway 2 : The Dream of the Turtle
Année: 2006
Développeur: Pendulo Studio
Éditeur: Focus
Site officiel: oui
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: -----

Jubilatoire !!! C'est le premier mot qui me vient à l'esprit en terminant ce jeu bourré d'humour, au scénario haletant. En effet, ce ne sont pas moins de 6 chapitres qui nous sont proposés (un dernier chapitre en forme d'hommage à l'inoubliable Monkey Island), assez différents les uns des autres, avec leur lot d'énigmes, de personnages hauts en couleur, de dialogues hilarants et bourrés de références. On ne s'ennuie pas une seconde ! La bande son est entraînante, le doublage excellent, les actions que Brian peut effectuer sur son environnement d'une richesse incroyable. Bref, la réalisation est irréprochable, je suis incapable de trouver un point faible à ce jeu, si ce n'est que j'aurais aimé qu'il soit encore plus long. J'attends donc la suite avec la plus grande impatience !
Note globale : 19/20
twinkie

Il y a quelques années, Runaway avait marqué une espèce de renaissance du jeu d’aventure, genre qui commençait sérieusement à battre de l’aile. Il n’était pas spécialement révolutionnaire (encore que les graphismes de type dessin animé étaient de toute beauté), c’était tout simplement un très bon jeu classique comme on en n’avait pas vu depuis fort longtemps. Il était tout à fait logique que fort du succès du premier épisode, une suite arrive sur nos PC.
Et elle s’est faite désirer cette suite ! De report en report, on commençait même à prendre peur d’un abandon du projet. Eh bien non, c’était tout simplement pour fignoler des détails afin que le jeu soit le plus réussi possible. Et c’est le cas ! Si les graphismes sont toujours à tomber par terre, de nombreux défauts ont été corrigés : tout d’abord, fini la chasse au pixel, il n’y en a juste qu’au début (je pense au morceau de verre, et aux lunettes d’Otto) comme pour faire comprendre que c’est bel et bien la suite de Runaway, mais après plus de soucis de ce genre. Autre amélioration notable, Brian ne prend toujours que les objets dont il ressent le besoin de posséder, mais cette fois-ci, s’il en juge certains inutiles, il les nomme tout de même, afin que si plus tard dans le jeu, un objet de ce style peut devenir intéressant, on saura où le trouver.
Quelques défauts sont présents tout de même : les sujets de conversation déjà abordés ne s’effacent pas des listes de dialogues possibles si on réinterroge un personnage, et parfois également une ligne de commentaire de Brian par rapport à un objet qu’il visualise n’apparaît pas et on a à la place une phrase du style « Phase 142 not found ». Enfin, certains dialogues et surtout certaines cinématiques sont trop longues et auraient pu faire partie d’une séquence de jeu.
A part ça, c’est du tout bon ! L’histoire est intéressante : Brian et Gina partis faire une excursion via un petit avion sur l’île paradisiaque de Mala Island sont victimes d’un accident. Si Brian s’en sort sans trop de bobo, Gina disparaît dans un lac qui se trouve au centre d’un camp de militaires aux motivations bien étranges. Le jeu est assez long, comporte 6 chapitres, dont le dernier est un hommage réussi à la série des Monkey Island. Les dialogues sont toujours aussi savoureux « Jean-David l’éclopé était certes très rapide et aurait pu traverser l’île en un rien de temps, mais il avait eu le tort de manger des baies qui l’obligeaient à baisser ses braies tous les quarts d’heure » (lol !) et les personnages haut en couleur, on y trouve les mêmes que dans le précédent épisode, et de nouveaux, dont une ravissante croqueuse d’hommes, un militaire fou, une tueuse froide, un surfer cool, un ancien hockeyeur québécois reconverti en observateur d’ours et une guest star en la personne de Deeeeeean Graaaaaaassick !
En résumé, Runaway 2 est une suite qui se permet le luxe de dépasser l’original, ce qui n’est pas un mince exploit. La fin est certes un peu frustrante, mais du coup on attend avec impatience le 3ème épisode. A se procurer les yeux fermés !
Note globale : 18/20
jppkeyser

Runaway 2 est du pur bonheur. Je ne reprendrai pas de façon détaillée les qualités relevées dans les critiques précédentes : l’humour, la qualité des graphismes, des doublages, des dialogues, des bruitages et voix-off, du scénario, font l’unanimité dans la communauté des joueurs. On trouvera certes quelques petits défauts comme par exemple le fait que dans la liste des (longs) dialogues les phrases une fois utilisées ne disparaissent pas, ou l’impossibilité de faire courir le héros Brian BASCO. Mais c’est vraiment couper les cheveux en quatre.
Car ce qui caractérise Runaway 2 sont deux aspects a priori contradictoires mais qui, s’ils sont réunis, forment un mélange carrément explosif. D’une part, au niveau artistique, une équipe de développeurs complètement déjantés, imaginant des situations et des personnages (très nombreux) plus concasses les uns que les autres, et illustrés par des dialogues savoureux. C’est la première fois que j’ai REELLEMENT ri en jouant à un jeu. D’autre part un sérieux dans la réalisation, un professionnalisme pointilleux, un respect du joueur, qui ont amené l’équipe de Pendulo Studios à créer un logiciel quasi parfait au niveau technique. Le souci du détail est frappant. A titre d’exemple, le nombre d’interactions possibles des objets avec le décor, ou bien des objets entre eux, est impressionnant : même si ces interactions n’ont pas d’intérêt immédiat pour l’avancement dans le jeu, Brian ne se prive pas de commentaires appropriés et plein d’humour. Ils peuvent d’ailleurs changer si vous lui demandez de réitérer la tentative, ce qui donne des indications complémentaires sur la pertinence de l’action. Je me suis ainsi amusé à essayer toutes les combinaisons possibles pour le seul plaisir d’écouter ces commentaires. Un autre exemple est l’attention toute particulière portée à l’animation des personnages, et notamment le personnage principal Brian : il ne reste jamais longtemps immobile même si vous ne faites rien, et ces mouvements variés et naturels apportent beaucoup de réalisme aux situations.
La marque de fabrique de la série Runaway est sans nul doute l’humour, en particulier dans les dialogues. Cela est aussi du à une excellente qualité dans les doublages. Aussi, il est bon de signaler le très bon travail réalisé par l’éditeur Focus Home Interactive, chose qui n’est pas souvent soulignée. Cet éditeur ne s’est pas contenté, comme le font certains, de traduire en français la jaquette et le livret, mais a eu un réel souci d’apporter une plus-value à la hauteur du travail réalisé par les développeurs : la localisation est parfaite, et les cinéphiles reconnaîtront les voix d’acteurs bien connus.
Les développeurs de Pendulo Studios doivent posséder un grain de folie : on a vraiment l’impression qu’ils se sont fait plaisir lors de la réalisation du jeu, et qu’ils continuent même à s’amuser – avec vous - lorsque c’est vous qui jouez. Il n’y a qu’à écouter les commentaires croustillants de Brian sur les associations complètement incongrues que vous avez essayées, et que les concepteurs avaient bien évidemment prévues.
Je suis étonné que ce jeu n’ait donné lieu jusqu’à présent qu’à deux critiques sur le site avant la mienne. Runaway est à mon avis devenu une série culte, sans galvauder le terme, car tout à fait à part dans le monde du jeu d’aventure : le style est unique (avec une légère influence Monkey Island) et jamais égalé. Je rejoins pleinement le vote du comité AZCie comme jeu de l’année 2006.
Runaway 2 devrait être remboursé par la Sécu. Il ne m’étonnerait pas que, parmi ses bienfaits sur la santé, il faisse aussi baisser le taux de cholestérol ou le diabète.
Note globale: 19/20
Thierry90 (08/09/08)







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