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Fable
année:1996
Développeur: Simbiosis Interactive
Éditeur: Telstar Electronics Studios
Site officiel: non
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: abandonware, téléchargeable ici
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Quickthorpe, jeune garçon dégingandé, est chargé par les anciens de retrouver 4 pierres précieuses qui permettront de libérer son village. Le seul problème est que ces quatre pierres sont dispersées, chacune sous la garde d'un monstre quelconque… Voici le départ d'un jeu qui porte bien son titre, Fable. Une histoire fabuleuse en effet où vous rencontrerez fées, sorcières, démons, génies, monstres et autres gaudrioles. Pour toute arme, vous n'aurez que votre astuce. Le physique assez "léger" du héros ne le porte en effet pas à être un combattant! Vous devrez donc être très observateur pour découvrir l'objet nécessaire, très attentif pour entendre, dans les réponses de vos adversaires ou amis, le détail utile… et très habile à vous servir du clic droit et du clic gauche! La principale difficulté de ce jeu est en effet les nombreuses fonctions attribuées au clic droit: si le clic gauche vous permet de sélectionner l'action à accomplir (qui s'inscrit en bas de l'écran), le clic droit est l'arme-clé. Ne pas ou peu ou mal l'utiliser vous bloquera souvent. Beaucoup de personnages secondaires dans ce jeu, certains tellement secondaires que vous pourriez tout aussi bien économiser votre salive et votre temps en les ignorant. Ce qui serait dommage car les dialogues sont bien faits, souvent drôles en plus d'être instructifs. Les remarques de Quickthorpe ou du narrateur (qui intervient parfois) m'ont souvent fait sourire. Et si certaines questions doivent impérativement être posées, toutes peuvent sans grand risque. Très peu de game-over dans ce jeu en effet. Par contre, ils sont rédhibitoires: pensez alors à sauvegarder souvent, le menu (obtenu par la touche "retour") est très facile d'utilisation. Pensez aussi à consulter votre inventaire et à examiner les objets qui s'y trouvent (clic droit!). De même, lorsque vous regardez quelque chose ou parlez à quelqu'un, une petite fenêtre "gros plan" s'ouvre sur le coin de l'écran. Certaines actions ne pourront se faire que dans cette fenêtre, n'hésitez pas à y balader votre curseur. Et ne vous troublez pas si certains objets récoltés paraissent absolument inutiles… ils le sont peut-être!
Fable est donc un très long jeu. Je dois même avouer que la première fois que je l'ai joué, j'ai fini par trouver que l'histoire n'en finissait pas, ce qui est un comble quand on se plaint parfois de la légèreté et de la brièveté de certains jeux. Des oublis trop fréquents du fameux clic droit m'ont amenée à tourner en rond souvent, et si découvrir les dialogues est un plaisir, les réécouter souvent est lassant, surtout que certains sont assez longs. Puis je l'ai rejoué (je n'aime pas rester sur une mauvaise impression). J'ai apprécié alors l'ingéniosité des créateurs de ce jeu. Le dessin est un peu enfantin (une fable n'est-elle pas une histoire pour enfants?), mais les décors sont convaincants, les situations variées et les énigmes aussi, allant du facile au difficile en passant par le cocasse avec bonheur. Et la cinématique de fin est … étonnante! Bref, si vous avez aimé des jeux comme Woodruff, Zork Grand Inquisitor ou Monkey Island, vous devriez savourer celui-ci… dès que vous aurez maîtrisé le maniement du clic droit, je ne le dirais jamais assez. Et surtout, ne prévoyez pas de le finir en quelques heures, ni même en quelques jours la première fois! Prenez votre temps, sinon vous feriez comme moi la première fois, vous passeriez à côté d'un très bon (et très long) jeu. Un seul bémol: pour les amoureux de musique, je ne crois pas me souvenir en avoir entendu une seule note. S'il y en a et que je ne l'ai pas eue, ce serait le seul bug de Fable qui est passé sans jamais un problème sur Windows98. Un jeu sans bug est une chose si rare que cela valait la peine de le signaler, n'est-ce pas?
Note globale : 7,5/10
Grelot04
Il y a très longtemps, les Mecubarz se sont installés sur une planète avec l’intention d’y créer une civilisation parfaite. Mais un grand prêtre, Ismael, assoiffé de pouvoir a, avec l’aide de 3 conspirateurs, trompé les Mecubarz et volé les 4 pierres précieuses qui représentent la puissance des Mecubarz. En punition les Mercubarz ont divisé la planète en 4 mondes : un de glace, un de brume, un d’eau et un de feu et chaque conspirateur a été condamné à vivre dans un monde différent sous l’aspect d’un monstre. C’est à vous, Quickthorpe, qu’incombe la tache de retrouver les 4 pierres précieuses qui permettront de délivrer votre village. Vous partez donc explorer ces 4 mondes. Sur votre chemin vous croiserez bandits, fées, sorcière, princesse… Vous devrez également résoudre des énigmes qui vous permettront d’aller jusqu’au bout de votre quête. Une mauvaise réplique, une action oubliée, une réflexion trop longue sont susceptibles de vous envoyer dans le royaume des morts, aussi un conseil : pensez à sauvegarder ! Le graphisme dessiné manuellement accentue l’humour omniprésent dans ce jeu.
Note globale : 7/10
Isys
Fable (le premier, le jeu d’aventure) est sorti en 1996 édité par Telstar, développé par Simbiosis. Il entre dans la catégorie des jeux fantastiques merveilleux : c’est un pastiche de conte. Quickthorpe le héros est au début du jeu chargé de retrouver quatre pierres précieuses qui doivent sauver son monde mais sont sous la garde de monstres maudits : pour cela, il devra visiter une contrée gelée, descendre au fond des mers, aller dans la cité des brumes et, dans la lignée de Zork Grand Inquisiteur, rendre une petite visite en enfer. Il fera quelques rencontres intéressantes, plus ou moins avenantes, personnages mythiques ou légendaires, une sorcière ou un ogre, une sirène, des voleurs de grand chemin, des gargouilles, des hippocampes, des squelettes, et même la mort, un personnage qui fait également son apparition dans Discworld Noir et qu’on côtoie dans Grim Fandango, une grande époque ! Fable sans toutefois atteindre la qualité de Zork GI ou de ces deux-là est cependant un excellent jeu. Les décors sont léchés (dessins soignés, couleurs vives, scènes animées avec un graphisme faussement simple et naïf mais très nourri et très parodique comme l’est le scénario lui-même), l’histoire solide, les énigmes de difficulté moyenne et l’humour caustique bien présent, tant dans les répliques (dont certaines sont mortellement décapantes) que dans la variété d’objets à ramasser dans un inventaire sans fond ; et heureusement, car parfois l’absurde ne rend pas forcément évident l’objet à utiliser. Mais quel embarras dans ce débarras !
La bande-son du doublage en français est d’une rare qualité : le ton comme les répliques du commentateur en voix off sont à la fois sarcastiques et hautaines ce qui donne encore un peu plus d’épaisseur à ses railleries. L’absurde est en effet l’une des dimensions fortes de Fable et porte le jeu jusque dans sa conclusion que je tairai. Le clic droit permet de voir : les objets intéressants donc sélectionnés apparaissent dans un cadre qui permet de les examiner de plus près, d’utiliser, de prendre, fonctions classiques et familières. Fable s’agrémente d’un labyrinthe pas trop difficile et de très nombreux plans qui empêchent la monotonie. La durée du jeu est longue et la séquence de fin pour le moins surprenante. Un jeu qui mériterait une réédition, que je conseillerai aux amateurs de Grimm et de Wodehouse et auquel j’accorderai sans sourciller un 7,91/10.
Note globale : 7,91/10
Reardon
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Fahrenheit
Année: 2005
Développeur: Quanticdream
Éditeur: Atari
Site officiel: Fahrenheit
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: clavier/souris ou gamepad
Particularité: choix possible de 4 personnages en alternance |
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Ce n'est ni vraiment un jeu d'action, ni vraiment un jeu d'aventure auquel on a l'habitude de jouer, Fahrenheit a un style qui n'appartient qu'à lui, une vraie personnalité, peut-être la marque de fabrique de Quantic Dream (The Nomad Soul) ? La musique omniprésente d'Angelo Badalamenti (grand compositeur américain de musiques de film) vous plonge dès l'intro du jeu dans la mélancolie d'un hiver glacial et d'emblée, vous colle le frisson. New York sous la neige, la nuit, un meurtre atroce vient d'être commis dans les toilettes d'un petit restaurant... le meurtrier revient brutalement à la réalité, il ne comprend pas ce qui l'a poussé à perpétrer cet acte de barbarie, il ignore même qui est sa victime. Ce dont il est certain, c'est qu'il n'est pas un assassin, et par-dessus tout, il veut comprendre ce qui s'est passé. Tour à tour, il faudra aider Lucas dans sa quête de la vérité, et parrallèlement conduire l'enquête policière menée par la belle Carla et son acolyte.
C'est pour le moins inattendu, et délicieusement déconcertant. Les graphismes sont splendides, surtout la modélisation et l'animation des personnages. La jouabilité est excellente avec un pad, délicate avec l'association souris/clavier pour les scènes d'action. Le doublage des voix est impeccable, le ton est juste. Tout est réuni pour une immersion absolue. La durée de vie est assez limitée, une dizaine d'heures environ. Cependant, les choix cruciaux que nous devont faire au cours du jeu nous invitent à le rejouer plusieurs fois (avec toujours autant de plaisir) pour en découvrir les autres alternatives. Bref, ce jeu m'a déconcertée, émue, troublée, séduite. Merci Monsieur Cage et toute son équipe, j'attends votre prochaine oeuvre avec une très grande avidité.
Note globale : 18/20
Twinkie
C´est pour moi un jeu inclassable, on a la possibilité quasi infinie de choix de la direction que va prendre l´histoire, en ayant une liberté totale du choix de ses actions, du choix de ses dialogues, du choix de ses personnages, tantôt le meurtrier, tantôt l’un ou l´autre des inspecteurs qui suivent l´affaire, du choix de l´ordre dans lequel on les prend et avec dans de nombreux cas un timer pour prendre ses décisions d´actions et de dialogues, un peu comme dans la vie. Pour avoir rejoué quelques chapitres je me suis rendu compte que l´on passe très vite à coté de certaines choses. Le graphisme est pour moi, à couper le souffle car il mêle du visuel de jeu "classique" et du fenêtré style cinéma avec des effets spéciaux d´ambiance qui font sauter sur son fauteuil ainsi qu´une liberté de choix dans le mouvement de caméra, le tout donnant une immersion totale.
Le scénario tient toutes ses promesses et il y a une infinité de possibilités différentes d´explorer ce jeu, c´est une drôle d´histoire d´être alternativement dans la peau d´un meurtrier contre sa volonté et les inspecteurs chargés de l´enquête. Mon seul reproche est pour certaines scènes d´actions nécessitant le clavier avec le Pavé 4 directions et simultanément les 4 directions du pavé numérique pour suivre sur l´écran deux disques de 4 couleurs qui défilent, à mon sens un peu vite, avec une manette de jeu, console oblige, cela serait beaucoup plus facile. Le clavier/souris trouve un peu ses limites dans ce jeu et le pad est de toute façon un plus non négligeable et quand bien même ce n´est pas facile, on est vraiment mis à contribution en dextérité et en timing, mais tout cela ressemble à la vraie vie, ce que l´on a pas l´habitude d´avoir dans les jeux "classiques" car ils nous laissent trop souvent le temps pour analyser et prendre des décisions, Fahrenheit nous prend à contre pieds et nous met devant des décisions, des choix et des actions à prendre et à faire rapidement.
Pour les manipulations lors des scènes d´action, il y a deux méthodes : La première qui consiste à regarder et se concentrer sur les deux cercles de 4 couleurs pour pouvoir les répéter avec le pad, et du coup on apprécie beaucoup moins les cinématiques, mais cette méthode est je pense le passage obligé pour commencer. Le seconde est de regarder les cinématiques et comme les 2 cercles sont au centre de l´écran et assez gros on arrive très bien à distinguer les couleurs à les incrémenter, j´ai fini par réussir cette méthode après un peu d´entrainement (c´est à dire en refaisant ces chapitres) l´avantage étant de pouvoir apprécier pleinement le travail des créateurs.
Un petit plus, au cours du jeu on récupère des cartes qui augmentent un compteur de bonus permettant de déverrouiller les très nombreux bonus à regarder et/ou à jouer et qui ne manque pas d´humour. Une durée de 15 à 20 heures donne une impression de trop vite, mais c´est vrai que là, pour le coup, ça ne veut pas dire grand chose tellement on peut reprendre le jeu et le retravailler puisqu´on est vraiment interactif sur le déroulement de jeu, il tarde donc de le recommencer. Espérons qu’avec Fahrenheit Quanticdream a ouvert la porte à d´autres jeux de même facture.
Note globale : 9/10
Lee Sterick
New York, un soir dans un snack tranquille. Dans les toilettes, un homme pris d’une transe subite poignarde mortellement à plusieurs reprises un pauvre bougre venu soulager sa vessie. Quelques instants après, il sort de sa torpeur. C’est vous, Lucas Kane, informaticien dans une banque et en instance de séparation avec sa petite amie Tiffany ! N’ayant pas l’âme d’un assassin, vous allez devoir essayer de comprendre qui vous a poussé à commettre ce crime. Seulement bien sûr, la police est à vos trousses, en la personne de l’inspecteur Carla Valenti et de son coéquipier Tyler Miles. Ils ne vous lâcheront plus d’une semelle dès lors qu’ils vous auront identifié. Arriverez-vous à connaître la vérité avant qu’il ne soit trop tard ?
Fahrenheit n’est pas un point and click. Il faut être à proximité immédiate d’un objet ou d’un personnage pour interagir avec lui, en choisissant ensuite la direction qui lui correspond. Etant donné que le jeu est aussi présent sur support console, pour raison de portage, il est évident que c’est le joypad avec les 2 petits manches qui est le meilleur outil pour vivre l’aventure. Les graphismes sont très acceptables, même si un peu dépouillés, et les musiques sont splendides.
Le dernier titre de Quantic Dream a plusieurs particularités. Vous pourrez contrôler 4 personnes durant toute la partie, et parfois même « switcher » de l’une à l’autre quand bon vous semblera, au lieu de subir un personnage qu’on vous impose. Une jauge émotionnelle est présente pour chacun. Essayez de les maintenir dans de bonnes dispositions, sinon c’est la crise d’hystérie ou de neurasthénie et le game over assuré ! Enfin, les actions que vous accomplirez auront une influence sur la suite de l’histoire, mais relativement mineure hélas.
Le jeu ne dispose pas d’inventaire. C’était semble t-il pour dynamiser l’histoire (tout comme également les écrans splittés issus d’une série américaine très connue), mais en pratique cela appauvrit un peu l’intérêt du jeu. En effet, cela réduit très fortement les possibilités d’énigmes, j’en ai compté grosso modo 5 de véritables, pas plus. Et elles sont toutes relativement faciles. Le reste des actions sera effectué sous forme de QTE (Quick Time Events), où il vous faudra user de rapidité et de réflexe avec votre joypad (ou souris et clavier faute de mieux) pour déjouer les situations périlleuses. En mode normal, sachez déjà que ce n’est pas évident, cela va vite et requiert toute votre concentration, ce qui vous empêchera malencontreusement de profiter à fond des superbes cinématiques d’action à la Matrix.
Fahrenheit tentait plusieurs paris osés, ils n’ont cependant pas tous pu être efficaces dans le contexte du jeu, c’est dommage. L’absence quasi-totale de réflexion pure et l’abus manifeste de séquences de réflexes de type « Simon », en référence au célèbre jeu, lui ôtent quelques points dans mon barème. Néanmoins une bonne note car le jeu est très immersif, relativement original tout de même (moins que « Nomad Soul » à son époque toutefois) et possède une durée de vie somme toute correcte. Le sillon mérite d’être creusé car le concept est très intéressant.
Note globale : 16,5/20
Jppkeyser
Comment réagiriez vous si soudain vous vous réveilliez au beau milieu des toilettes d'un restaurant, les mains couvertes de sang et un cadavre à vos pieds? Et bien vous feriez mieux de le savoir et vite, car c'est ainsi que commence le jeu. Vous interprétez Lucas Kane, un homme ordinaire (du moins en apparence) qui va se retrouver bien malgré lui au cour d'une histoire incroyable entre possession machiavélique et rituels anciens.Vous pourrez également interpréter les deux enquêteurs charger de cette affaire de meurtres, jusqu'à ce que les différents chemins que vous avez empruntez ne se rejoignent.
Étant une passionnée de cinéma, ce jeu m'a complètement captivé. C'est un film à part entière et c'est à nous de savoir comment l'on veut que le scénario évolue. Les scènes d'actions, quoique parfois assez énervantes font parties intégrantes du jeu, car elles permettent de ressentir les émotions des personnages : peur, doute, stresse.Tout comme dans un film, on vit avec eux, et lorsque l'on arrête de jouer, l'ordinateur éteint, l'histoire de Lucas continue de vous traverser l'esprit. Ce jeu m'a également fait beaucoup penser à des films comme Matrix (pour les scènes d'actions en particulier, avec le fameux effet « bullet time ») ou encore à Night Watch. Niveau graphismes, à part quelques petits défauts, ça reste assez fluide et les mouvements sont très proches de la réalité. Le jeu est malheureusement un peu court mais on ne regrette rien, à part que ça se termine.Donc n'hésitez pas une seule seconde et si l'action vous rebutes, sachez que c'est tout à fait surmontable.
Note globale : 19/20
Nat
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Faust, les 7 jeux de l'âme
Année: 1999
Développeur: Arxeltribe
Éditeur: Cryo
Site officiel: non
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Vous êtes Marcellus Faust, vieux gardien d'un parc d'attractions désaffecté Dreamland, qui fut fermé à la suite d'événements étranges et sombres. un homme nommé Méphistophélès vous propose de mener des enquêtes dans le parc afin de découvrir la vérité sur les horreurs qui s'y sont déroulées étrange non... on veut en savoir plus et la fin est tout aussi bonne.
Très bon jeu en 7 chapitres, un peu déroutant au début mais on s'y fait, de bons énigmes qui demandent de la réflexion, je dois dire que par moment je l'ai trouvé difficile, interface très simple avec la souris et le tout est en 360°. Les décors sont très beaux avec une excellente musique, l'animation des scènes vidéos est très réussi. Durée de vie dans la moyenne mais l'histoire est très intéressante et diversifiée, et que dire de l'ambiance... du grand art, vaut le détour.
Note globale : 8/10
Manu2000
En 7 chapitres (les 7 péchés capitaux?), vous revivez la vie d'un parc d'attraction désaffecté et de ses habitants. Plutôt qu'un vrai héros, vous êtes plutôt un spectateur du jeu de la vie et de la mort, du bien et du mal. Il vous faut rentrer dans l'atmosphère déconcertante de ce jeu pour en apprécier la philosophie, aidé en cela par une bande son excellente, un meneur de jeu (témoin en son temps des évènements) et son carnet de notes, et un "homunculus", sorte de génie en bouteille. C'est un jeu magnifique par ses énigmes, extrèmement logiques, même si parfois cette logique n'est pas évidente au premier abord. La fin est comme le jeu, déroutante. Un jeu "différent", des personnages et une histoire qui ne laissent pas indifférents...
Note globale : 7/10
Grelot04 (le jeu est vraiment excellent, mais personnellement, je n'aime pas les atmosphères glauques)
Faust, les 7 jeux de l'âme est un jeu produit par Arxel Tribe et distribué par Cryo en 1998, sans doute un de leur meilleur. Le Faust que vous incarnez baigne sans conteste dans un milieu beaucoup plus proche du film Les Monstres que du personnage de Goethe. Pourtant la présence constante du Diable, policé et savoureux, maître tentateur et expert en traîtrise, vous renvoie une image dosée d'un monde excentrique dans lequel subsistent les imparables défauts de l'espèce humaine. Sept destinées (et même un peu plus) qui s'enchevêtrent tout en formant chacune un tout, se déroulent dans un parc d'attraction : vous devez en démêler l'écheveau, même si à aucun moment vous ne pouvez interférer sur l'accompli. Deux soeurs siamoises qui finissent par se haïr pour cause d'amour, pour cause d'argent ; un peintre défiguré dont on rejette le talent jusqu'au jour où il utilisera comme support une peau de femme et dont l'ultime désir est de séduire ; un dompteur de tigres misanthrope, alcoolique, flambeur et haineux (tout pour plaire quoi !); un nain qui trempe dans l'alcool de la prohibition en faisant travailler des enfants et quelques autres personnages féminins qui n'ont pour tort que d'être des victimes, voici quelques unes des figures dont vous êtes appelés à comprendre le séjour au purgatoire. Le jeu est d'une difficulté fort correcte et peut se jouer à plusieurs. Les énigmes sont variées et l'image belle ainsi que la musique appropriée. De plus si vous avez quelques inquiétudes, vous pouvez vérifier où vous en êtes dans votre progression. Réconfortant, non ? Un jeu à conseiller à ceux qui parlent à leur double ainsi qu'à ceux qui ont épousé une tigresse.
Note globale : 9/10
Reardon
Dieu et le Diable ayant quelques désaccords au sujet de l'avenir de certaines âmes naguère employés d'un parc d'attractions, ils choisissent un arbitre humain, Marcellus Faust, vieux gardien amnésique tout droit sorti de la case de l'Oncle Tom, pour trancher sur le sujet. Vous serez chapeauté si on peut dire dans votre mission par Méphisto, représentant du Diable, ou Diable lui-même, sorte de dandy hâbleur, railleur, et maître de cérémonie froidement maléfique. Vous serez donc amené à reconstituer des éléments clés de la vie de ces personnes, sans toutefois pouvoir changer d'aucune manière leur destinée. Ce jeu aux très bons graphismes et aux musiques de jazz, blues, et complaintes modernes agréables, quoique trop répétitives (surtout lorsque vous bloquez sur un passage) rappelle nettement Morphéus sur certains points, le fait de revivre des événements du passé en touchant des objets par exemple, ou encore avec l'atmosphère étrange qui règne tout au long du jeu, semblable à la partie des rêves de Morphéus. Le scénario est très bien travaillé (divisé en sept épisodes ou chapitres), mais on ne comprend pas tout (surtout la fin qui est très étrange), et donne envie de progresser rapidement pour savoir. Quant aux énigmes, elles sont aussi très particulières, on ne sait pas trop vraiment à quoi s'attendre, notamment celles qui marquent la fin des épisodes. En parlant des épisodes, on peut regretter que finalement il n'y ait qu'une douzaine à quinzaine d'écrans seulement par chapitre. Assez grande hétérogénéité aussi dans ces chapitres, certains sortent du lot comme celui de l'Inventeur et du Génie, d'autres comme celui des Soeurs Siamoises offrent assez peu d'intérêt. Enfin, j'ai trouvé que les aides du jeu étaient fort peu pertinentes : le plan du parc n'apporte strictement rien, la présence du petit génie Homunculus est discutable car son aide se limite aux énigmes les plus faciles et ne servira pas aux joueurs aguerris, quant aux notes de Théodore concernant la psychologie des personnages, les recoupements entre les différentes cinématiques et les indices matériels sont relativement aisés à faire, de sorte que vous pourrez très bien vous en passer. Au final, un bon jeu tout de même. Ceux qui aiment Morphéus et les huis-clos dérangeants apprécieront.
Note globale : 15,5/20
Jppkeyser
Absolument SUPERBE et bonne alternance entre facilité, "hasard du jeu" et torture de méninges . Contrairement à ce qui a été dit dans certains magazines, c'est LOGIQUE ! Tout est sous la main : faut juste y penser ! Tout est indice à bien retenir ! Et le coup d'Homunculus pour aider avec sa chasse aux lapins ! Un régal "débile" ! Quant aux notes de Théodore accessibles dans le menu après chaque épisode, du génie : ce que l'on a résolu est utile et on sait ce que sont devenus nos personnages ! L'équilibre me semble juste : après une difficulté croissante des premiers épisodes (avec quelques extrêmes résolvables moyennant quelques prises de tête "maos-costo" !! et c'est d'une logique incontournable à posteriori !), les derniers sont plus "simples". Peut-être cela est-il du également au fait que progressivement le joueur rentre dans la logique du jeu !
La jouabilité est très bonne. La bande son est splendide, le décor également. Les visages sont expressifs, mais pas encore assez à mon goût ! Quant à la fin, que l'on pressent à mesure que l'on avance et des séquences cinématiques, elle est déroutante (dans le bon sens du terme), étonnante et quasi philosophique ! Deux alternatives : question d'équilibre ! C'est une bonne histoire, connue certes mais cette version est très sympa. Un seul petit reproche : certains épisodes ont plusieurs parties et comme on a accès à quasiment tout dans l'exploration, parfois, le joueur se retrouve avec des éléments qui ne lui sont utiles qu'après ! Mais cela n'entrave en rien l'avancement du jeu ! On se pose juste des questions inutiles....
Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé !
Note globale : non communiquée
Sylvie Vétois
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The Five Cores
Année: 2012
Développeur: Neebla Games
Éditeur: Pinhead Games
Site officiel: oui
Support: pc/mac
Version: Anglaise
Jeu: Souris point & clic + Clavier
Particularité: téléchargeable sur Internet à petit prix |
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Un coup de maître pour un premier jeu. Un vrai Myst-Like qui ravira les inconditionnels du genre. Le petit bémol est l’utilisation clavier pour le déplacement et souris pour la vision et l’action. C’est un jeu à la première personne sans avatar en 360° temps réel en vision et déplacement comme Real-Myst ou encore URU. Il est largement inspiré des Myst et les références y sont légions avec des airs de Riven, d'Exile, d'Amateria, de Voltaic, de l'Age du Bateau-Pierre, de Kadish d'Uru... pour ne citer que ceux là. Une inspiration Mystienne à n'en pas douter mais j'y ai également vu du Schizm et de l'Aura, j'en oublie sûrement... Un clin d’œil aussi à rencontre du troisième type... Mis à part la première courte lettre qui est en anglais et très facilement traduisible, tout le reste est totalement sans lecture de texte donc jouable pour les non-anglophones ou anglophobes. C’est un agréable moment dans un univers où l’on retrouve vite ses repères. On arrive sur une ile qu’il va falloir explorer ainsi que quatre autres mondes afin de réactiver quatre cristaux nécessaires au réveil d’un enfant endormi et dont les rêves mettent en péril l’ile. Il faudra donc résoudre des énigmes pour aller et revenir de ces mondes. Toutes les énigmes sont de bonnes factures, celle des boules du phare donnent du fil à retordre. Finalement malgré quelques petits inconvénients, le clavier qu'il faut ré-apprivoiser, blocage ou chutes quand on fouine de trop dans les recoins, une belle musique très immersive mais des sons parfois disproportionnés, l'impossibilité de retourner dans les âges réalisés, ce premier jeu est vraiment une réussite qui mérite d'être largement diffusé. J'aurais aimé plus de livres cliquables pour l'agrément du jeu, pouvoir également retourner dans les âges et quoique la fin soit un peu brutale elle peut laisser présager une suite souhaitable…
Note globale : 8,794036125/10
Lee_Sterick (09/01/2013)
The Five Cores est un jeu à deux faces. D'un côté, dans le désert des myst-like qui règne depuis de longs mois en cette fin d'année 2012, il fait figure d'oasis. De l'autre, il laisse quelque peu sur leur faim les amateurs de ce type de jeu, habitués à une rigueur absolue dans l'exposition et la résolution des énigmes. Si bien que l'énorme admiration qu'il mérite est teintée de déception.
L'argument de départ est simplissime : vous débarquez sur une île et vous êtes censé réveiller un enfant endormi en illuminant quatre pierres, chacune correspondant à un monde qu'il vous faudra d'abord atteindre, puis explorer afin de résoudre une énigme à plusieurs tiroirs, énigme qui vous permettra de retourner sur l'île principale.
Les décors (360 °) sont splendides, les déplacements se font au clavier avec la souris pour indiquer la direction. Il existe même un mode de déplacement "fly" qui permet de voler comme un oiseau au-dessus du paysage. (Ce bonus a toutefois son revers, il exige un certain matériel - processeur et carte vidéo - très inhabituel pour un jeu d'aventures, donc peu d'amateurs sont équipés).
La musique, présente dans tous les mondes, est particulièrement réussie. Envoûtante, mystérieuse, elle participe énormément au plaisir de la balade.
L'auteur n'a pas voulu allonger artificiellement la durée de vie de son jeu. Il a imaginé des raccourcis qui permettent, une fois terminée l'exploration de certains mondes très étendus, de résoudre les énigmes sans parcourir des dizaines de kilomètres. C'est très malin — et respecteux du joueur.
Les énigmes m'ont paru être le point faible du jeu. Certaines n'ont aucun indice pour pouvoir être résolues (les torches dans la caverne), d'autres peuvent être résolues par hasard, avant que l'indice ait été découvert (les compteurs des lentilles géantes). Il arrive même qu'on ait l'indice, une interprétation plausible, et non, ça ne marche pas. On tâtonne, on s'énerve, et ça finit par marcher, sans qu'on ait compris pourquoi. D'autres enfin, comme celle du phare, sont artificiellement compliquées.
Malgré cela, les énigmes sont construites dans un esprit mystien, ce qui permet d'en discuter pendant des heures avec les amateurs, un sport presque aussi amusant que le jeu lui-même.
Dernière chose : le jeu est "en anglais", mais il n'y a aucun dialogue et un seul texte, celui du départ, trois lignes qui expliquent la raison de notre présence.
Donc un vrai Myst-like, réalisé par un indépendant extrêmement doué. On espère qu'il est en train de plancher sur le prochain jeu.
Note globale : ---
Mika (09/01/2013)
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Forever Worlds
Année: 2004
Développeur: Hexagon Entertainment
Éditeur: The Adventure Company
Site officiel: Forever Worlds
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Attention danger! Ne vous laissez pas prendre par la pochette alléchante, avec ses captures d'écran attrayantes et son synopsis d'une histoire attirante. A moins que vous ne soyez sous l'action de drogues planantes, comme je soupçonne d'être ses créateurs, ou que vous soyez un grand nostalgique du psychédélisme des années "peace and love", je vous déconseille ce jeu. Est-ce d'ailleurs un jeu? Aucune logique dans tout ce que vous ferez, pas même lorsque vous vous déplacerez. Connaissez-vous beaucoup de jeux où, lorsque vous avancez, vous pouvez tout aussi bien vous retrouver face au lieu dont vous venez que dans la bonne direction? Pratique pour se diriger, vraiment…
Des énigmes? Pas vraiment, juste quelques manipulations en touché-coulé. Des dialogues? Plutôt des monologues incompréhensibles de personnages d'aspect fantômatique, vraisemblablement sous l'emprise de drogues dures. Une histoire? Même avec la meilleure volonté du monde, vous ne saurez ni où vous allez, ni où vous en êtes, ni pourquoi. Et ce n'est pas les panneaux "explicatifs" qui apparaissent à certains endroits qui vous éclaireront, au contraire. Quant aux graphismes, ils sont réduits au minimum la plupart du temps, ou totalement frustrants : combien d'objets ou de machines auraient pu être la source de bonnes observations, de bonnes énigmes? Seule bonne surprise, votre compagnon de route, un lézard parlant (!) et qui est fort bien rendu.
Un jeu qui m'avait déjà donné cette impression de n'importe quoi avait été Gadget (cf sa critique). Je remercie (et félicite) d'ailleurs ici Lise pour sa soluce, sans laquelle j'aurais rapidement abandonné cette absurde création. Je n'ose imaginer par quelles affres elle a du passer pour écrire celle-ci, sans l'aide de laquelle (une fois n'est pas coutume) je déconseille à tout joueur sensé de se lancer dans cette mésaventure.
Note globale : 1/10 (pour le lézard).
Grelot04
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Frankenstein : à travers les yeux du Monstre
Année: 1995
Développeur: Amazing Media
Éditeur: Interplay
Site officiel: non
Support: pc/mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Vous vous réveillez dans un laboratoire et découvrez que vous êtes le fruit d'une expérience du docteur Frankenstein. Prisonnier dans la château de votre créateur, vous devez non seulement accéder à votre liberté, mais aussi, sauver votre fille d'une mort certaine. Expériences dans le laboratoire, labyrinthe, énigmes, enfin tous les ingrédients d'un jeu d'aventures sont réunis. Le graphisme est lent mais soigné. L'interface est simple. Le sujet traité est grave et philosophique, la phrase de la notice du jeu le résume bien « Possédons-nous la sagesse suffisante pour exploiter ce que nous pouvons créer ? , aussi j'ai d'autant plus apprécié la pointe d'humour.
Note globale : 7/10
Isys
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Full Throttle
Année: 1995
Développeur: Lucas Arts
Éditeur: Ubisoft
Site officiel: non-officiel
Support: mac/pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: dessin animé/à la 3ème personne |
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Vous incarnez au cours de ce jeux Ben un biker, chef d'une bande de motards plutôt trash ! Vous vous rendez dans un bar, et là, un homme vous propose une affaire. Vous refusez, et on vous assomme. Lorsque vous vous réveillez, plus de copains bikers, la bande a disparu, et il vous reste comme seule aide votre MOTO. À peine vous faites 1 km avec votre moto que vous avez un accident, une demoiselle vous recueille en vous propose de l'aide. Pour cela vous avez 3 accessoires à récupérer pour réparer la moto. L'aventure commence........ Le but de ce jeu est donc de retrouver cet homme qui, vous le découvrirez au cours du jeu est l'assassin de votre vieil ami, et qui en plus veux vous faire porter le chapeau. A vous de casser ses plans. Ce jeux est plein d'énigmes plus ou moins simples à découvrir, le tout avec des courses poursuites et combats entres bikers sur un fond de musique hard, bref c'est un MUST du genre, même si les graphismes sonts il est vrai très dépassés à cause de l'ancienneté du jeu. La jouabilité est extrêmement simple et se limite à 3 ou quatre actions possibles, donc rien de bien sorcier ! Ce jeu dispose d'un scénario riche, il faut savoir que se sont les même concepteur du jeu the dig.
Il fait partit des tout premiers jeux d'aventure de ma collection, et vous pouvez me croire, c'est peut-être bien mon chouchou ! Je me suis amusé du début à la fin, ce jeu est EXTRA.
Note globale : 9/10
Punkbusk
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