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In Memoriam
Année: 2003
Développeur: Lexis Numérique
Éditeur: UbiSoft
Site officiel: oui
Support: pc/mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: Nécessite une connexion Internet |
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Jack Lorski reporteur pour l'Agence SKL et son amie Karen Gijman ont disparu alors qu'ils menaient une enquête sur différents meutres effectués selon le même rituel. Un jour l'Agence reçoit un Cédérom contenant des indices aptes à faire progresser les recherches. SLK décident de diffuser toutes les informations succeptibles d'éclaircir cette affaire auprès du grand public. En décidant d'apporter votre aide, vous entrez dans le jeu morbide du Phénix ! Phénix ne se livre pas facilement, vous devez ouvrir "des portes" en résolvant des puzzles, des énigmes, des petits jeux d'action ou d'arcade. Ces "portes" ouvertes, il vous communique des indices oraux ou photographiques. A vous de savoir interpréter chacun de ses mots, chacune de ses photos et d'affrondir vos recherches dans différents sites du Web, encyclopédies...
Note globale : 7/10
Isys
Innovant dans la catégorie des jeux d’aventure, In Memoriam repose en réalité dans son principe sur une démarche que Bernie Dodge de l’université de San Diego définit ainsi : "activité de recherche (enquête, investigation) orientée durant laquelle une partie ou la totalité des informations recherchées … provient des ressources disponibles sur l’Internet." Bernie Dodge est l’inventeur des Webquests (appelées au Canada enquêtes virtuelles) qui naquirent au printemps 1995. Le principe en est simple, encore fallait-il y songer ! Une webquest se compose de six éléments essentiels :
- une introduction : orienter l’élève, l’apprenant, le joueur en captivant son intérêt : un journaliste et son adjointe ont été enlevés par un tueur en série, le Phoenix, sur lequel ils enquêtaient ;
- une tâche : ce que l’enquêteur doit avoir accompli à la fin de son parcours : Lorski et sa compagne sont encore probablement en vie : l’objectif est de les sauver ;
- le processus : c’est l’ensemble des étapes (énigmes) que l’élève (le joueur) doit parcourir (résoudre) : consignes, conseils (via la messagerie), stratégies ou rôles …
- les ressources : ce sont surtout les sites web repérés au préalable par l’enseignant ou dans le cas d’In memoriam forgés de toutes pièces par les concepteurs du jeu : Lorski dans sa poursuite du Phoenix a énormément travaillé sur l’Internet ; comme vous partez sur ses traces en endossant son costume, vous êtes appelé à reprendre ses recherches ; le Phoenix dès le début du jeu vous communique l’URL de son site ; la SKL Network qui employait Lorski met à votre disposition son site personnel ; vous êtes contacté par mail par une jeune personne qui vient vous aider (partenaires distants) et qui dispose elle-même d’un site ; vous disposez de documents classiques (par exemple des photos, un film … que vous devez préalablement reconstituer) …
- l’évaluation : n’ayant pas encore terminé le jeu, je ne peux rien dire à ce propos sinon qu’elle me paraît être ici progressive dans la mesure où les portes ne peuvent s’ouvrir que sous condition qu’un certain nombre d’énigmes aient été résolues en dehors de toute linéarité ;
- la conclusion : dans une webquest de type classique, elle sert à réfléchir à ce que l’on a appris ou découvert. In Memoriam mérite très largement un 9,5/10 pour ses principes innovants ; d’une grande variété, il fait appel autant à la dextérité qu’à la sagacité et je peux vous garantir que si vous l’installez, vous décrocherez votre téléphone et bouclerez votre porte à double tour. A déconseiller aux schizophrènes.
Site canadien : Site 1
L’incontournable et la référence : le site de Bernie Dodge
Note globale : 9,5/10
Reardon
Un serial killer, dans le genre Seven ou Le Silence des Agneaux, a enlevé un reporter de SKL Network et sa compagne alors qu’ils enquêtaient sur une mystérieuse affaire jamais élucidée. Sadique, il envoie une espèce de jeu de piste macabre sur CD-Rom qui permettra de localiser le couple disparu une fois toutes les énigmes résolues. Vous portant volontaire pour aider l’agence, vous recevez une copie du CD et le jeu commence. La grande originalité de ce jeu est que la grande majorité des énigmes trouvent leur réponse….sur Internet, une grande première ! En outre, vous serez aidés dans votre enquête par une petite équipe (via des mails), dont les connaissances intellectuelles, techniques ou les relations vous seront bien utiles pour déjouer les pièges tendus par votre adversaire. In Memoriam ne se caractérise pas par un aspect technique très poussé. Les graphismes sont assez dépouillés mais cela est amplement suffisant car, outre le fait qu’une partie de vos investigations aura lieu sur le Net, le type de jeux qu’on vous proposera ne nécessitera aucunement de vous en mettre plein la vue. Ce n’est pas le but recherché, cela doit être sombre et glauque. Et c’est réussi, avec des musiques lancinantes, détériorées volontairement par des craquements, des voix déformées semblant provenir d’outre-tombe et des compagnons de jeu qui ne seront pas des chats ou des chiens, mais des cafards, parasites, larves, microbes, bactéries ou autres araignées, beurk ! Un petit mot cependant sur les séquences vidéo que vous recevrez en récompense de votre perspicacité, très bien réalisées (quoique d’un format assez petit), avec de vrais acteurs crédibles, et qui vous montrent parfois de somptueux paysages d’Europe.
Là où le bât blesse un petit peu sont les énigmes, car la plupart des énigmes intéressantes sont trop faciles et celles présentant moins d’intérêt, les petits jeux style Pac Man ou Space Invaders, elles sont beaucoup plus compliquées. En effet, pour les énigmes cérébrales, il suffit de rentrer le bon mot code dans votre moteur de recherche optimisé In Memoriam pour rentrer dans le bon site et trouver l’information recherchée entre 2 et 5 minutes plus tard. De plus, si vous coincez, des mails d’aide viennent vous aider dont en général le deuxième vous livre pratiquement la solution…. Par contre, pour les jeux d’adresse arcade (à la souris et au clavier), soit vous y arrivez, soit vous n’y arrivez pas, point de salut ! On aurait aimé à la rigueur moins de jeux, mais peut-être plus appropriés à ce qu’on attend d’un jeu d’aventure, et concernant les énigmes Internet, par exemple devoir aller sur 4-5 sites différents afin de trouver la solution, et non pas sur un seul la grande majorité du temps. Quelques bugs sont à signaler aussi, même après avoir appliqué le dernier patch sorti. Cependant, ces petits reproches ne sauraient dévaluer l’intérêt du jeu. Il faut féliciter les développeurs pour la bouffée d’air qu’ils donnent aux jeux d’aventure en ce moment. Il faut bien l’avouer, les jeux d’aventure point-and-click ne sont plus trop vendeurs, il est urgent de trouver des idées pour ne pas aboutir à la mort du genre, même si c’est au prix de concessions qui feront frémir les puristes. Bravo au scénario qui est extrêmement fignolé dans ses moindres détails, bravo aux mails et aux vidéos qui s’intègrent au bon moment dans l’histoire, ce qui est tout de même une prouesse, bravo au travail de documentation très complet qui a donné vie à des sites Internet plus vrais que nature, bravo à l’inventivité du concept, même si la moralité de faire passer de fausses informations sur le net peut être sujet à débat. Un petit effort à faire sur les énigmes et on ne sera pas loin du chef d’œuvre. Vivement la suite !
Note globale : 17/20
jppkeyser
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In Memoriam : la treizième victime (add-on)
Année: 2004
Développeur: Lexis Numérique
Éditeur: UbiSoft
Site officiel: oui
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: Nécessite une connexion Internet |
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Le Phoenix est de retour. Après son périple meurtrier dans l’opus précédent, il semblerait qu’il ait fait une nouvelle victime à Prague. Si lors d’In Memoriam, une jeune femme, Carolina, avait en effet été retrouvée morte dans les ruines du château de Benatky, son ami Alex Borgo, accompagné d’un cameraman Tom, souhaitant en apprendre davantage se sont rendus sur place : tous deux sont morts à 24 heures d’intervalle : Tom dans un accident et Alex … L’agence SKL a reçu un nouveau cdrom du tueur. Il ne reste qu’à reprendre la traque. Si l’interface n’a pas changé, l’appréhension du jeu est totalement renouvelée : plus de ces jeux d’arcades si contestés qui ralentissaient ou bloquaient totalement les joueurs non férus dans ce style ; ici les énigmes sont pratiquement toutes basées sur des recherches sur l’Internet, ce qui n’enlève rien à la difficulté : si une ou deux paraissent un peu tirées par les cheveux (recherche d’un patronyme sur un site tchèque ou du nom du cameraman sur un site de heavy metal), elles relèvent pour la plupart de pure logique et demandent au joueur un esprit de déduction parfaitement affûté. L’aide en ligne est parfaitement adaptée, presque parfois trop zélée. La durée de vie pour un add-on est correcte, mais la frustration est grande lorsqu’on en atteint le terme. On en redemande. Ce jeu d’un nouveau style qui frise la perfection mérite un très large 9,75. A conseiller à toutes et tous.
Note globale : 9,75
Reardon
Ecrire cette critique est un véritable crève-cœur. Il faut vous dire que je n'ai pas acheté ce jeu, je l'ai gagné lors du concours AACie organisé conjointement par Wishmaster, Manu, et Eric Viennot (créateur du jeu), que je remercie encore chaleureusement. Or, pour être franc et direct, et comme vous devez vous en douter à la lecture de la première phrase, à mon plus grand désespoir (et ce n'est pas exagéré), je n'ai pas vraiment accroché à cet add-on. Autant il m'est arrivé souvent d'être légèrement déçu par la suite de grands jeux, autant là c'est presque une désillusion. Pourtant, peu de choses sont à reprocher à Lexis Numérique. In Memoriam souffrait de menues imperfections et, au lieu de faire la sourde oreille, ils ont grandement tenu compte des remarques des utilisateurs, ce qui est à souligner. Mais, de mon point de vue personnel, ils ont tellement voulu redresser la balance qu'ils ont fini par la faire pencher de l'autre côté. Ils ont ainsi supprimé tous les jeux d'arcade qui foisonnaient dans le titre original. Je suis assez d'accord sur le principe car certains jeux étaient vraiment difficiles et sans véritable intérêt, encore que je n'aurais toutefois pas crié au scandale s'ils en avaient maintenu quelques-uns faciles, histoire de décompresser un peu d'une enquête qui est éminemment cérébrale. Mais passons. Les points les plus importants, ce sont d'après moi les énigmes et le moteur de recherche. Le défaut du premier In Memoriam est que le moteur de recherche était tellement optimisé que, lorsqu'on trouvait les bons mots-clés, le site où se trouvait la clé de l'énigme apparaissait de suite, et en 2 minutes, on trouvait la réponse. Ici, on est arrivé au résultat inverse : le moteur n'est plus optimisé du tout, même en tapant les bons mots on n'arrive plus à tomber sur un bon site, on ne tombe que sur des sites anglais, allemands ou tchèques sans rapport avec le jeu. Et là on est perdu, car c'est la découverte du bon premier site qui déclenche tout.
Ensuite, dès qu'on l'a, on peut arriver à la solution, même si c'est plus difficile que dans In Memoriam, où on pouvait se contenter de lire le contenu du site en diagonale. Là, il faut le décortiquer en entier pour arriver au site 2 puis éventuellement au site 3, où se trouve la solution (tant mieux). Pour vous dire, le jeu requiert 4-5 sites qui ont déjà servi dans In Memoriam. Eh bien, croyez-le ou non, impossible de les retrouver avec le moteur de recherche, même en tapant les bons codes. J'ai dû avoir piteusement recours à une solution du premier In Memoriam pour retrouver l'url de ces sites ! Il reste l'aide scénarisée par mails me direz-vous. Oui, elle existe toujours, la fidèle Julie est présente au rendez-vous. Bon, si vous comptez trouver les solutions par vous-même, il faut régulièrement sortir du jeu car sinon, au bout de 20 minutes seulement, vous avez déjà le droit à un indice, ce qui vous gâche un peu le plaisir. Le problème est que dans le premier In Memoriam, lorsque vous désiriez avoir recours à ces indices et lorsqu'ils arrivaient, vous vous tapiez en général les mains sur la tête de dépit pour ne pas y avoir pensé, car le raisonnement adopté était logique. Mais dans la 13ème victime, dans 20 % des cas, vous restez totalement coi devant l'indice car vous vous rendez compte qu'il était quasiment impossible à trouver seul, à moins d'avoir la culture d'un académicien et un sens holmésien de la déduction, tant les éléments à notre disposition étaient maigres et la difficulté importante.
Pour résumer, j'ai trouvé les puzzles moins variés et les énigmes moins intéressantes globalement dans l'add-on que dans In Memoriam. A quelques exceptions près, ce n'est que de la recherche Internet pure et dure, et souvent sur des sites recyclés du premier épisode. Le scénario et les films vidéo (de nouveau trop petits) sont toujours efficaces, bien sûr, mais on n'apprend pas grand-chose de neuf sur l'histoire, à part au dernier niveau d'énigmes et avec les deux derniers clips. Enfin, pour un jeu qui repose exactement sur la même technique que le premier, technique qui n'est pas révolutionnaire en matière de qualité graphique et d'animations (mais ce n'était pas le but recherché), beaucoup de bugs subsistent encore. Un ou deux retours sous Windows, bandes transparentes qui tremblotent et qui déforment légèrement l'écran du jeu, système de zoom défaillant sur une énigme, etc. Pourtant, j'avais bien mis à jour, conformément à la notice, les drivers des programmes de lecture vidéo et d'animations flash. Au final, je suis extrêmement confus, je ne sais pas trop quoi dire… J'étais ravi des changements annoncés pour la sortie de cet add-on et au final, je regrette presque les défauts du premier In Memoriam. Je souhaitais une difficulté plus élevée, elle est maintenant trop importante. Je souhaitais une quasi disparition des mini-jeux, je constate a posteriori qu'ils amenaient un certain rythme au jeu car la seule recherche sur Internet devient rapidement monotone et lassante. Un niveau de difficulté intermédiaire entre les 2 jeux, une remise à dose homéopathique de certains jeux ou puzzles qui amenaient de la variété (s'ils ne sont pas trop complexes), une réorientation totale de l'enquête sous de nouveaux aspects, et non plus un simple éclairage sur l'enquête précédente, et In Memoriam 2 devrait être un succès !
Note globale : 13,5/20
jppkeyser
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In Memoriam 2 : le dernier rituel
Année: 2006
Développeur: Lexis Numérique
Éditeur: UbiSoft
Site officiel: oui
Support: pc/mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: Nécessite une connexion Internet |
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Annonçons la couleur : un très grand jeu sans équivalent, ce qui laisse coi car on aurait pu supposer que le succès du premier opus aurait fait des émules. Eric Viennot a créé un genre et on aimerait des InMemoriam-like. Et si In Memoriam était impressionnant et novateur, Le Dernier Rituel l’est encore davantage puisqu’il supprime les imperfections, dynamise la quête et peaufine les réussites du premier. Basé sur le même principe, il est plus abouti bien que le scénario parte un peu dans toutes les directions (Templiers, Dante et les Fidèles d’Amour, le mythe de la Résurrection en Egypte.) Jack Lorski est de retour ainsi que le profiler Gerd Hanke ; l’équipe de Julie Massenet et Geri s’est étoffée (Lam, Marcus, Makarios) et si le Phoenix n’envoie que très peu de messages, un autre personnage venu d’on ne sait où et baptisé le Veilleur de l’Ombre en envoie, lui, des toujours pertinents mais souvent incompréhensibles a priori, ce qui nécessite de ne jamais les oublier. Une des valeurs sures est qu’à nouveau la quête est européenne et la collaboration également. L'ICPA a succédé à SKL Network (mails et innovation SMS ou contact téléphonique). Mais surtout toute connexion passe par le site Phoenix-Investigators sur lequel il est possible de communiquer avec d’autres enquêteurs, de se tenir au courant des news ou de suivre la progression des autres joueurs.
Le scénario très construit s’éloigne de la quête templière et du Haut Moyen Age (avec lequel il garde cependant des contacts à travers Dante) pour se tourner un peu plus vers les mystères de l’Egypte (Osiris, Seth et Isis) et l’incontournable Jésus dont les pseudos écrits bouleversent littérature et cinéma contemporains (jeux vidéos compris). Le joueur demeure au centre d’une enquête en une petite quarantaine d’épisodes répartis sur 10 périodes si l’on prend en compte l’introduction et la conclusion avec pour seul outil une connexion Internet (et la messagerie électronique). Cette connexion intégrée au jeu est assez rapide, plus sélective que les banques de données habituelles et ne vous éloigne jamais des sites à trouver même si parfois il faut bien les chercher et les éplucher à fond, liens y compris. Le voyage dans l’histoire et dans la géographie (Espagne, Portugal, Ecosse sans compter un passage par l’est américain : Boston, Philadelphie et une incursion au Canada) aiguise l’intérêt du rêveur imaginatif.
Les films - 40 au total d’une durée de plusieurs minutes avec des indices internes (gros plans sur image) ou externes (traces sur la pellicule) - sont très élaborés et très variés et rapportent des scènes lumineuses ou glauques, montrent des pièces chaleureuses ou obscures, s’agrémentent du soleil ou de la pluie et s’échelonnent à des moments variés du jour ou de la nuit. Les énigmes sont de différentes sortes mais on retrouve les deux catégories originales : les énigmes sur écran, visuelles ou sonores, du Phoenix marquées par la quasi disparition des jeux d’arcade autobloquants, mais qui nécessitent souvent patience et habileté, tout en demeurant toujours accessibles : ce n’est pas sur ce qui en subsiste que le joueur aura à s’arracher les cheveux ; et l’enquête proprement dite, basée sur le même principe de la recherche d’information ou de détails sur l’Internet. Les indices pourtant foisonnent dans le jeu lui-même (y compris sur les fonds d’écran qu’il faut analyser à la loupe (celle-ci est fournie) ou dans les messages reçus. Car le joueur en perdition est toujours secondé par les mails de l’équipe de Julie, parfois hermétiques, parfois très précieux et généralement bien dosés qui permettent souvent de débloquer les situations en orientant la recherche, mais qui contrairement à In Memoriam n’arrivent jamais trop tôt et ne donnent jamais la solution.
Avec la loupe, d’autres outils (un décrypteur, un collecteur de films, des écrans de surveillance …) sont fournis également, corsant le jeu sous prétexte de le simplifier, mais qui s’en plaint. La fin comme le précédent est passablement brutale : on aurait aimé une vidéo finale pour conclure plutôt que des mails rassurants. La durée de vie de Le Dernier Rituel se situe entre 40 et 50 heures, en sachant qu’il sera difficile de l’abandonner même à 3 heures du matin tant l’immersion est grande : prévoir donc une semaine pleine. Ce jeu dynamique à l’ambiance soutenue et d’une grande variété dans tous ses axes (graphisme, investigation, technique …) est véritablement une parfaite réussite. Merci monsieur Viennot. Un très, très grand jeu à conseiller sans restriction.
Note globale : 9,6/10
Reardon
Le Phénix refait parler de lui ! Quelques années après avoir assassiné sauvagement 12 membres du groupuscule Manus Domini, responsable en son temps de la mort sur le bûcher de son « maître spirituel » Giordano Bruno, voilà qu’il repasse à l’action ! Mais subitement sa façon d’agir et ses motivations laissent perplexes. Pourquoi mutile t-il tout d’un coup ses victimes et leur retire t-il un de leurs organes post mortem ? Pourquoi diable s’en prendre aux Fedeli d’Amore, descendants des templiers et amis du professeur Volker, dont la mort avait pourtant révolté le Phénix et l’avait poussé à passer à l’action ? Pourquoi avoir tué Jack Lorski, qu’il avait soigneusement épargné lors de leur dernière rencontre ? Maintenant qu’il semble posséder le Codex 14, que cherche t-il de plus ? Un manuscrit permettant de le traduire ? Toutes ces questions casse-tête seront votre grain à moudre durant cette nouvelle enquête interactive.
Et là je dis……bravo, bravo et encore bravo ! Petit flash-back me concernant : autant le premier épisode m’avait beaucoup plu et il restait juste quelques détails à fignoler, autant l’add-on m’avait affreusement déçu : énigmes beaucoup trop difficiles, thématique principale (la kabbale et l’alchimie) passablement alambiquée et qui ne m’avait pas passionné, moteur de recherche sur Internet complètement à la ramasse, aides par mail trop rapides et donnant trop facilement la solution et éclairage sur l’histoire peu développé. C’est donc avec la plus grande appréhension que je me suis lancé dans cet opus final (presque 2 ans après sa sortie !). Je n’y croyais plus, et pourtant Eric Viennot l’a fait ! Sur une base de jeu identique aux épisodes précédents, il a su tirer la quintessence du concept. Enigmes variées, à la difficulté bien dosée, histoire passionnante, ou plutôt 2 histoires parallèles qui se rejoignent, la grande mode en ce moment. Mails pertinents, aides judicieusement distillées, et moteur de recherche efficace. Les mini-jeux qui faisaient auparavant alternance avec les énigmes cérébrales font maintenant partie intégrante de ces énigmes cérébrales et leur difficulté est abordable.
Bref, le jeu quasi parfait, tout simplement, au Panthéon des jeux d’aventure. Un tout tout petit bémol concernant 2-3 codes à la fin particulièrement difficiles à trouver : le login du Phénix et le code de 2 portes dans l’épreuve initiatique finale. Mais à part ça, la grande classe !
Note globale : 18/20
jppkeyser (06/05/08)
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Isis
Année: 1996
Développeur: Snow Lion Entertainment
Éditeur: Microfolies
Site officiel: non
Support: pc/mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Un tout petit jeu sur un seul CD. Vous découvrez un vaisseau (spatial?) qui ressemble à une barque, coincé dans une sorte de hangar. Une jeune femme (Isis) vous apparait en hologramme pour vous expliquer comment ce vaisseau se retrouve dans cette situation. En visitant le vaisseau et le hangar, vous devrez rechercher 3 cristaux qui vous permettront de refaire redécoller ce vaisseau. Le tout baigne dans une atmosphère égypte antique, que ce soit Isis, son véhicule ou les décors. Le jeu pourrait être assez joli, mais les énigmes sont assez frustres et leur résolution souvent le fruit du hasard ou du tâtonnement. De plus, que ce soit sous PC ou sous Mac, de nombreux bugs peuvent rendre la progression difficile.
En résumé, ne vaut pas vraiment le détour...
Note globale : 3.5/10
grelot04
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