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Safe Cracker : Casse chez Crabb et Sons
Année: 1996
Développeur: Daydream Software
Éditeur: Warner Interactive / Ocelo
Site officiel: non
Support: pc ou mac
Version: Française
Jeu: Souris/clavier
Particularité: |
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L'ancêtre de Traitors Gate. Vous vous enfermez une nuit dans un bureau d'étude des coffres-forts, que vous devrez ouvrir un à un
pour découvrir la combinaison suprême. C'est presque un jeu de patience, mais vous pouvez y passer des heures sans vous ennuyer. Et la maison comporte quelques surprises.
Note globale : 7/10
Grelot04
Professionnel de la sécurité à la recherche d'un emploi, vous êtes contacté par la Société Crabb & Sons. Cette dernière vous propose un emploi à la condition que vous récupériez vous-même votre contrat de travail enfermé dans un coffre "inviolable" au sein de leurs bureaux. Vous avez 12 heures pour collecter les divers indices dissimulés dans des coffres à travers tout le bâtiment ; indices qui vous permettront d'accéder au "fameux coffre". Ce jeu se déroule en temps limité suffisamment long pour le terminer. Si les ouvertures de certains coffres demandent peu de réflexion, d'autres au contraire, sont plus pointilleuses.
Note globale : 5/10
Isys
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Safe Cracker: Expert en Cambriolage
Année: 2006
Développeur: Kheops Studio
Éditeur: The Adventure Company / Infogrammes
Site officiel: oui
Support:pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: Remake du jeu Safe Cracker : Casse chez Crabb et Sons |
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Vous incarnez un expert en coffres-forts engagé pour trouver le testament d'un milliardaire excentrique. Il semblerait que ce jeu n'a aucun rapport avec Safecracker: Casse chez Crabb & Sohn, sorti, il y a 10 ans. Pourtant à part la raison qui nous mène dans ce manoir, Il y ressemble beaucoup. Il s'agit de trouver la façon d'ouvrir divers coffre-forts répartis dans une somptueuse demeure. Ce jeu plaira aux amateurs de casse-tête. Il y en a de tous les styles, pour tous les goûts et à des nivaux divers de difficultés. Bien que les graphiques soient soignés, il manque toutefois l'ambiance que l'on retrouve dans des jeux tels que la série des Myst (à part le dernier), Les Sybéria ou encore Black Mirror. Malgré ses défauts, il reste un bon divertissement.
Note globale : 7/10
Monsieur_MA
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Salammbô
Année: 2003
Développeur: Cryo Interactive
Éditeur: The Adventure Company
Site officiel: oui
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: Déconseillé aux moins de 12 ans |
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L'intrigue se situe en 264 avant JC à Carthage. Vous incarnez Spendius, esclave pas très courageux mais rusé, furtif et intéressé par les richesses et le pouvoir, qui recherche l'amour de la belle Salammbô, fille du suffète Hamilcar. Le jeu débute alors que vous êtes enfermé dans une prison. Vous trouvez le moyen de vous en échapper. Mais, lors de votre évasion, vous êtes surpris par Salammbô. Cette dernière vous promet aide et silence si vous vous acquittez d'un message destiné à révéler ses sentiments auprès de Mathô ennemi de la cité. C'est caché dans un convoi chargé de distribuer la solde aux soldats que vous sortez de Carthage. Vous profitez que ce convoi établit un camp, pour vous enfuir et demander aide à Mathô. Dès lors toutes vos paroles, tous vos gestes sont importants. Vous devez manipuler votre entourage avec art et habilité et élaborer des bons plans de batailles sous peine d'être crucifié ! Les quelques difficultés émanent essentiellement de certaines actions en temps limités et de la particularité de certaines énigmes comme celle de la catapulte. De durée de vie assez brève, ce jeu est de concept original et très divertissant. Ses graphismes de très bonne qualité vous plongent rapidement dans l'atmosphère de l'histoire.
Note globale : 7,5/10
Isys
Le personnage principal n'est pas très gentil et j'ai eu du mal à être sans sa peau... De plus j'ai pris du temps à embarquer dans l'histoire car un peu complexe, quoique intéressante. Dessins très fins et recherchés, avec pleins de détails dans les décors. Interface simple, un journal nous permet de voir on l'on est rendu, les sauvegardes sonts limitées et il y a des épreuves en temps limités, ça on aime ou pas!. Intéressant et différent de par l'histoire et les dessins uniques de Druillet. Le jeu est assez court mais j'ai vu bien pire. Au final j'ai aimé oui mais sans plus, ayant un peu de difficultés à entrer dans le personnage et l'histoire, mais je crois plus que c'est moi que le jeu en lui-même!. Je lui donne un 5.5/10.
Note globale : 5,5/10
Manu2000
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Sam & Max hit the road
Année: 1993
Développeur: LucasArts Entertainment
Éditeur: LucasArts Entertainment
Site officiel: non
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: Système d'exploitation MS-Dos |
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Sam et Max sont des sortes de policiers à leur compte (Freelance Police). Sam est un chien pacifique, réfléchi, un tantinet philosophe, soit tout le contraire de Max, lapin aussi mignon physiquement que violent et sadique dans ses paroles et son comportement. Ils font équipe pour résoudre le mystère de la disparition de Bruno, un yéti, d’une foire où il était exhibé en tant que curiosité. Mes premières impressions furent agréables, avec des graphismes très bons pour l’époque (surtout si on les compare au premier Gabriel Knight sorti à peu près en même temps), une petite musique d’ambiance sympa, pas mal de lieux différents à visiter et une interface assez maniable alors que là aussi elles étaient assez calamiteuses au début des années 90. Pas de verbes à l’écran ou d’instructions au clavier, clic droit pour voir toutes les actions possibles (le curseur prend la forme des icônes de déplacement, de main pour prendre, de bouche pour parler….) et clic gauche pour valider. Mais hélas, j’ai été un peu déçu ensuite. J’ai eu du mal à m’accrocher à cette histoire plutôt simplette et peu passionnante car insuffisamment approfondie, et où les méchants (un chanteur de country avorton et son garde du corps) ne sont pas vraiment redoutables. On trouve quelques jeux d’arcade qui ne servent à rien (mis à part celui des souris à la foire), sauf à se délasser pendant 2 minutes, et dont l’un d’eux, la voiture sur la route avec les panneaux, m’a paru totalement incompréhensible. Quelques problèmes avec l’interface, même si dans l’ensemble, elle est très correcte. On a des difficultés parfois pour trouver les sorties d’écran, il faut souvent aussi être précis sur les clics car ça peut se jouer au millimètre, et enfin le système des dialogues n’est pas tout à fait au point : si la plupart des sujets abordés lors d’une conversation disparaissent au fil du dialogue, ils réapparaissent ensuite si on réinterroge le même personnage plus tard.
Les énigmes sont assez simples pour la plupart, et on bénéficie en outre de l’aide de Max, qui dans ses réflexions, donne souvent un indice important. Seules quelques-unes, par leur loufoquerie, sont relativement difficiles. Le jeu est assez court tout de même. Reste l’humour. Autant, certaines scènes et dialogues sont désopilants (notamment lorsque Sam, équipé d’une machine de réalité virtuelle prend son compagnon Max pour une épée), autant j’ai l’impression que les concepteurs sont tombés dans le piège du « trop d’humour tue l’humour ». En effet, le plaisir naît aussi souvent de la rareté. Or là, la volonté systématique d’introduire une vanne ou un gag sur chaque réflexion ou situation rend l’ensemble un peu lourdingue parfois, surtout que l’humour est de qualité inégale et parfois peu pertinent. Allez, je ne vais pas trop le casser non plus. Je suis peut-être trop exigeant par rapport à un jeu d’un âge vénérable. On passe un petit moment dépaysant, mais ce jeu ne restera pas gravé dans ma mémoire. Cependant, si finalement ils sortent un second opus, je me laisserais quand même tenter, on peut bien s’améliorer en 10 ans.
Note globale : 15/20
Jppkeyser
Sam et Max hit the road est un jeu dans la grande tradition des classiques loufoques au même titre que les Leisure Suit Larry ou les Monkey Island pour ne citer que les plus connus. Les deux héros, un chien placide et un lapin déjanté, partent à la recherche d’un yéti nommé Bruno kidnappé par une star de la musique folk dans un parc d’attraction : leur périple les emmènera dans des lieux improbables où ils auront à accomplir des actions saugrenues après avoir discuté avec des personnages caricaturaux. Un jeu sympathique, parfois cocasse, tout en deux D avec des graphismes simples mais colorés ; une interface assez agréable et une manipulation facile avec les deux touches de la souris ; un inventaire assez dense sans être envahissant, la difficulté principale résidant dans la combinaison possible des objets récupérés et dans leur utilisation, comme c’est généralement le cas dans tous les jeux de cette catégorie. A conseiller aux virtuoses de la nostalgie et aux secoués du vortex.
Note globale : 6,5/10
Reardon
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Sam & Max saison 1
Année: 2007
Développeur: Telltalegames
Éditeur: The Adventure Company
Site officiel: oui
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Après une sortie sous forme de six épisodes téléchargeables, les limiers freelance de Steve Purcell, Sam le chien philosophe et Max le lapin maboul et si humain, peuvent enfin dans cette Saison 1 vivre intégralement leur aventure délirante sur un superbe fond sonore de jazz ; fidèles à eux même, nos deux limiers ne s'encombrent pas de préjugés moraux pour rançonner des automobilistes au cours de poursuites plus cocasses que difficiles ; d’ailleurs l’ensemble des petits jeux qui émaillent l’aventure sont pratiquement tous du même niveau : tremplin, tirs, ou tests. Avec l’aide de Sybil et Bosco, deux personnages qui changent de personnalités ou de métiers selon les besoins et les circonstances, Sam et Max doivent affronter avec brio un hypnotiseur vindicatif, puis un magicien bactériel vorace d’endorphines qui tenteront en vain d’exploiter la crédulité de l’espèce humaine. Une aventure réussie qui cependant présente peu de difficultés. A conseiller aux toques qui ne sont pas tous dans la cuisine.
Note globale : 7,02/10
Reardon (12/12/07)
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Sanitarium
Année: 1998
Développeur: Dreamforge Intertainment
Éditeur: ASC Games
Site officiel: non
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Vous vous réveillez dans un asile psychiatrique sans savoir qui vous êtes et ce que vous faites là! vous découvrez graduellement qui vous êtes par des flashs vous retrouvant dans des mondes absurbes, lugubres voire horrifiant, Beau programme...
Jeu en 3D, décors très beaux, superbe musique avec un menu incroyable, du grand art! On rentre dans ce jeu sans vouloir arrêter, vraiment fascinant. Interface simple et partique, je regrette simplement que les déplacements se fassent par le clique droit soutenu de la souris qui provoque un stress de la main! et souvent le héros descent les marches ou les monte sans qu'on le veuille? Mais on oublie ces petits détails tellement ce jeu est bon, un vrai jeu d'aventure original et différent, à essayer sans hésiter, mais ce n'est pas pour les enfants.
Note globale : 8,5/10
Manu2000
Vous avez eu un accident de voiture. A votre réveil, vous vous retrouvez dans un asile psychiatrique à la recherche de votre mémoire. Il faudra trouver un moyen de sortir de cet "hôpital" dont les gardiens ont disparus et les patients en libertés. A partir de ce moment vous évoluerez dans des mondes étranges entre réalités et rêves qui vous permettront de retrouver votre identité petit à petit et vos souvenirs d'enfance grâce à des flashback cinématiques. L'aventure est découpée en chapitre (La Tour, les innocents abandonnés, la chapelle...) que vous devrez explorer pour amasser quelques objets et dialoguer avec les personnages. Les graphismes sont jolis, la jouabilité l'est beaucoup moins : on utilise la souris, c'est bien, mais il faut garder le bouton droit de la souris en appui constant pour que le personnage avance ce qui donne un déplacement un peu laborieux et peut parfois occasionner des "carambolages" dans les décors, ainsi que la traversée des lieux parfois longs. Les objets à ramasser ne sont pas très visibles et le curseur de la souris n'aidant pas beaucoup, vous pouvez facilement passer à côté sans les apercevoir. Mon avis personnel : A part la jouabilité un peu difficile au début (à force on s'y fait), l'ambiance angoissante et les thèmes qu'on y aborde en font un très bon jeu d'aventure avec des énigmes difficiles mais pas complexes. Le chapitre des innocents abandonnés m'a donné froid dans le dos et est un peu dur moralement (pour les personnes sensibles).
Note globale : 8/10
Prince§§e©
Voilà un jeu qui gagne à être connu, surtout à cause de son scénario très original. Vous êtes Max (enfin au début vous ne savez plus très bien qui vous êtes…). Max est un chercheur. Ses recherches portent sur la maladie qui a tué sa sœur lorsqu'elle était enfant. Après une découverte importante, Max a un accident de voiture et se retrouve… amnésique. Vous allez vous balader dans les fantasmes de cet homme qui va bientôt devenir papa. Tout commence dans un asile de fous (mais est-ce bien la réalité…). Ensuite, un détail du décor, des paroles prononcées par les autres habitants de ces mondes fantastiques vont provoquer l'émergence de souvenirs plus ou moins traumatisants qui vont vous entraîner dans d'autres aventures, vous faire prendre d'autres identités… Petit à petit, la résolution des énigmes proposées par le jeu va vous permettre de " réparer " les erreurs du passé de Max et de reconstituer peu à peu sa personnalité. On découvre le héros au fur et à mesure, les décors étant suffisamment malsains pour provoquer une forte motivation à résoudre les énigmes pour passer à autre chose… d'encore plus malsain ! Très psychologique, l'aventure trouve son apothéose dans une scène pleine de magie et de poésie ou vous aller revivre… la mort de votre petite sœur. Les décors superbes sont en 3D isométrique et vous déplacez votre petit perso derrière la souris un peu comme dans " prisoner of ice ". C'est dire que le principe du jeu n'a rien d'innovant ! L'interface est d'une simplicité enfantine (clic gauche pour se déplacer et agir, droit pour l'inventaire). Les menus sont aussi des chef-d'œuvres sur le plan graphique. Les énigmes ne sont pas trop difficiles et les interactions avec les autres personnages vous donneront de nombreux indices en vous obligeant à explorer l'ensemble des niveaux. Les actions à réaliser sont variées, certains niveaux se rapprochant un peu de ceux d'un jeu d'action/plate forme (corbeaux à zigouiller à la faux, labyrinthe rempli de pièges, combats avec un épouvantail…). Sanitarium est un excellent jeu d'aventure qui vous emmènera dans des mondes encore inexplorés, proches de vos fantasmes les plus tordus. La durée de vie n'est pas extrêmement longue et un joueur avertit mais ravira la plupart des amoureux du genre.
Note globale : 8,5/10
Bénédicte
Là on se trouve dans un univers complètement délirant qui diffère totalement des jeux classiques. On évolue parmi les fous, et parfois on se demande si on ne va pas le devenir soi-même. Les personnages sont dessinés correctement sans plus. A certains endroits on se fait tuer mais curieusement le personnage reprend vie automatiquement, on n’est pas obligé de reprendre une sauvegarde précédente. Là aussi les énigmes sont de difficulté diverse. Ce jeu est assez long. Il peut plaire ou déplaire, question de goût.
Note globale : ---
Bguy1929
Tout débute par un accident de voiture. Lorsque peut-être vous revenez à vous, c’est dans un décor très inspiré de l’œuvre de M.C. Escher. La 3D isométrique est très rarement utilisée dans les jeux d’aventures : on peut donc concevoir qu’elle entraîne des déplacements déroutants ou difficiles, pourtant ici parfaitement justifiés par le thème même du jeu : un accord parfait entre le discours sous tendu – la démence souvent allégorique - et la technologie et ce n’est pas le seul. L’identité du héros soumis à des traitements qui l’ont déjà privé de sa personnalité et visent à son annihilation, est par le fait du joueur à reconstruire. Souvenirs par bribes, fantasmes, indistinction entre imaginaire et réel, nous conduisent à travers des mondes oniriques, cauchemardesques, paraboliques, fascinants et nous permettent d’incarner successivement Max le psychiatre, sa sœur morte quand elle était enfant, Olmec un dieu guerrier inca ou encore un être hybride, mi centaure, mi cyclope doté d’une force extraordinaire et tout droit sorti des fanzines underground des années 70, tout cela sur des décors superbes parfois dignes de Jacques Callot ou de Goya.
Sans oublier cet arbre qui parle et se déplace, clin d’œil aux Ents de Tolkien. (Noter que dans ce magnifique jeu, les clins d’yeux sont foison). Les chapitres sont séparés par des cinématiques en noir et blanc essentiellement, qui marquent des émergences de souvenirs et aident à la reconstruction du scénario et du personnage. La musique superbement intégrée à l’ensemble et l’humour noir dû à une exagération immodérée du morbide font de Sanitarium un jeu très accessible – que la boîte m’avait découragé d’acheter : une impardonnable erreur de marketing. D’autant que je puis vous assurer que si vous entrez dans ce jeu, vous aurez toutes les peines du monde à vous arrêter. Un grand jeu, un excellent jeu doté d’un scénario béton. A conseiller aux hallucinés de tous poils, aux hurluberlus psychédéliques de naissance, aux émules de la divagation psychiquement déséquilibrée et aux irraisonnables nostalgiques de l’enfance défunte.
Note globale : 8,5/10
Reardon
Le héros de l’histoire, Max, est amnésique. Il a été victime d’un accident de voiture, et au lieu de se réveiller dans un hôpital, il atterrit dans un asile psychiatrique. Il va dès lors évoluer dans un monde inquiétant, à mi-chemin entre la réalité et ses rêves et traumatismes d’enfant refoulés, ponctués de flashes relatant des événements importants de sa vie passée, ce qui ne va pas lui faciliter la tâche pour l’aider à reconstruire son identité. Le médecin-chef de l’asile, le Docteur Morgan, semble en tout cas beaucoup s’intéresser à son cas…
On va évoluer dans des décors isométriques 3D très variés, passant de l’asile (passage récurrent), à une ville habitée uniquement pas des enfants, un cirque, une ruche géante, une cité aztèque…etc. Et évoluer sous des apparences différentes, comme par exemple la sœur de Max, morte il y a longtemps d’une terrible maladie, un être moitié cyclope moitié centaure, un dieu aztèque, engendrés par l’imagination délirante de Max. Les décors sont assez petits, c’est pour cela qu’en ce qui me concerne je ne l’ai pas trouvé effrayant, l’effet aurait été plus saisissant avec de gros graphismes précalculés. Aux premières impressions du jeu, on se croirait même dans un RPG, tant on n’a pas l’habitude de ce type de graphismes pour un jeu d’aventure. Les déplacements se font par un maintien continu du bouton droit de la souris, ce qui n’est pas très confortable et peu pratique, le héros se trouvant souvent à monter ou à descendre des escaliers alors qu’on ne le lui avait pas demandé. J’ai pesté un peu contre des problèmes d’affichages de certains personnages que l’on contrôle, qui ont tendance à devenir transparents par instants, ce qui n’est pas facile pour se repérer, surtout pour la partie du labyrinthe, où ça devient très pénible.
L’histoire est quant à elle très originale et très bien racontée. Vraiment, chapeau aux scénaristes ! Les énigmes ne sont pas très difficiles, car peu d’objets en notre possession et cheminement très logique. Mais je les ai trouvées relativement intéressantes et 2-3 d’entre elles donnent même du fil à retordre. Il y a quelques passages d’ «action» mais j’ai déjà franchement vu plus difficile. Ce jeu sorti il y a 7 ans est assez peu connu malheureusement, car il est vraiment très bon. Essayez de vous le procurer à petit prix et vous ne le regretterez pas !
Note globale : 17/20
jppkeyser
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Schizm : The Mysterious Journey
Année: 2001
Développeur: Project 3 Interactive
Éditeur: Microids
Site officiel: oui
Support: pc-dvd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Une ancienne civilisation abandonne mysterieusement sa planète Une équipe de 2 terriens, Sam et Hannah, arrivent avec pour mission de découvrir les raisons de cette disparition Imaginez ? Un décor splendide, un univers typiquement semblable à celui de Myst Il vous faudra collecter des indices ou des objets pour remettre en marche des mécanismes ou des vaisseaux qui vous permettront de vous déplacer dans ce monde étrange Vous ferez connaissance avec des apparitions qui vous délivreront la clé de certaines énigmes Autre point interessant du scénario, vous pouvez diriger tour à tour les 2 personnages, et accroître ainsi la progression du jeu en confrontant leurs découvertes L'interface est parfaitement intuitive, déplacement à la souris dans un « faux 3D », la musique est envoûtante, pas de combats, pas de violence, bref, nous avons tous les ingrédients d'un fabuleux jeu d'aventure/reflexion.
Mais, mais?. avouons le, ce jeu est extremement difficile. Fatigués des neurones, s'abstenir !!! Il faut de solides connaissances en math pour parvenir à résoudre certaines énigmes. Il s'adresse à ceux qui aiment vraiement le challenge. Ajoutez à cela, vers la fin du jeu, un petit puzzle qui lui, n'avait rien de logique (il fallait jouer contre l'ordinateur de manière aléatoire !!!). Je n'ai jamais pu franchir ce cap, et je n'ai donc pas pû terminer Schizm. Carrément décourageant et frustrant. J'aurais voulu donner une note 10 parce que j'ai vraiement retrouvé un « myst-like » dont je suis une inconditionnelle, mais j'enlève 2 points pour ma frustration, na !!!
Note globale : 8/10
babouchka78
La fantastique équipe de LK Avalon et de Project Two Interactive devenue Project Three Interactive – une montée en grade tout à fait justifiée - à laquelle on devait le superbe Reah récidive avec Schizm. Il est des concepteurs qui déçoivent ou s’endorment sur leurs lauriers ; il en est d’autres qui en veulent davantage et se perfectionnent à chacune de leur parution : c’est le cas pour cette équipe qui de la superbe réalisation qu’était Reah se transcende pour nous livrer ce jeu somptueux qu’est Schizm. Schizm est réellement un jeu d’une grande beauté aux décors sûrs et léchés, au trait clair et sans fioriture, aux couleurs chatoyantes et diversifiées qui jamais ne s’enlisent dans des phases sombres : une petite merveille de précision graphique. Le scénario se rapproche de celui d’un Daedalus Encounter ou d’un Burried in Time ou encore d’un Rama. Conçu comme un mystlike, les énigmes d’un excellent niveau n’en sont pas moins résolubles si l’on possède un tantinet l’esprit d’observation, de déduction et quelques notions de mathématiques d’un bon niveau brevet élémentaire première année. La seconde nouveauté apportée par ce jeu est la gestion simultanée de deux personnages qui et tel sera le but de leur quête au final doivent s’entraider pour progresser. Séparés dès le départ par une éjection forcée de leur vaisseau spatial en dérive, ils continueront à l’être quand dans le jeu ils évolueront dans des dimensions parallèles. Ils peuvent cependant communiquer, et ne s’en privent pas, et s’épauler pour des actions complémentaires.
Envoyés pour ravitailler une mission scientifique sur la planète Argilus, ils ne trouvent qu’un espace déserté et n’entrent en contact qu’avec des hologrammes aux discours contradictoires. Schizm est un très grand jeu d’aventure d’une qualité incontestable et d’une beauté exceptionnelle. A conseiller aux monomanes, aux mégalomanes et aux mélomanes, aux mystiens, aux antimystiens et à ceux qui aiment Uru et le père Ubu. Pour tout dire, une suite est annoncée et je l’achèterai les yeux fermés, … mais je les ouvrirai bien grands quand sera venu le temps de le jouer.
Note globale : 9/10
Reardon
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Schizm II Chameleon
Année: 2004
Développeur: Detalion
Éditeur: The Adventure Company
Site officiel: site 1 / site 2
Support:pc-dvd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic / clavier
Particularité: |
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Vous êtes Sen, vous vous réveillez dans une station orbitale d’un sommeil cryogénique. Hélas votre mémoire a été effacée .vous devez comprendre pourquoi vous êtes la et sauver un monde d’une guerre interminable .Schizm 2 est un jeu magnifique une petite merveille au niveau graphismes, d’une maniabilité parfaite .c’est un mystlike, des énigmes très logiques qui ne devraient pas poser de problèmes a tous ceux qui réfléchissent un peu devant un jeu. Un peu court pour ceux qui ont plonge dans ce monde de rêve. A conseiller à tous les rêveurs.
Note globale : 9,5/10
Carole2003
Pour ce qui est de l’ambiance générale on est bien de retour dans Schizm, pas d’erreur possible, les visuels la musique les bruitages tout y est, on se retrouve dans cet univers incroyablement irréel si ce n’est que cette fois, tout ce joue en clavier et/ou souris en 3D temps réel où l’on peut aller fouiner presque partout et surtout observer les paysages tous plus beaux les uns que les autres. Le graphisme y perd un petit peu par rapport à Schizm premier du nom tout comme avant lui Uru ages beyond Myst avait perdu par rapport à Myst III Exile. Nous sommes en permanence en vue à la première personne sauf lors des cinématiques ou nous pouvons nous voir ainsi que les personnages un peu caricaturaux que nous rencontrons dont les dialogues et les doublages sont assez justes. Nous sommes Sen Geder qui se réveille d’un sommeil de deux cents ans de cryostase et dont la quête sera de comprendre tout ce qui s’est passé pendant son sommeil, et pourquoi l’accuse t’on de tous les maux. Pour les énigmes Il faut se munir de tout ce qu’il faut pour prendre des notes les indices sont partout, en visuel en sonore, à quand le toucher, le goût et l’olfactif ?, les énigmes combinent évidemment le visuel, le graphique et/ou la couleur, et/ou le sonore sans oublier un peu de mathématiques et de traductions dans des langues inconnues, les énigmes sont de tous les niveaux, certaines plus faciles que d’autres, quelques unes aléatoires, c’est à dire que si on échoue elles changent de configurations, d’autres ont une logique Schizmiène que je cherche encore, mais dans l’ensemble c’est plutôt de la difficulté intermédiaire plus. :-)) . 7,5/10 pour une vingtaine d’heures de jeu si on prend son temps à contempler, aucun bug à signaler, enfin un jeu qui a été testé avant d’être mis en vente dans un superbe coffret, des musiques ainsi que des bruitages excellents qui permettent une immersion totale dans le jeu, mais je m’attendais à un peu plus dur et un peu plus long.′
Note globale : 7,5/10
Lee_Sterick
Schizm II Chameleon est un très beau jeu auquel je ferai cependant deux reproches : le manque de recul pour savourer les merveilleux paysages graphiques et la solution glissée dans la jaquette. Je vois déjà les objections qui ne vont pas manquer de fuser : pour le recul, on dispose de tout le temps nécessaire pour se poster à n’importe quel endroit du jeu et admirer le panorama : c’est vrai, mais cela nécessite une action supplémentaire. Quand on est pris dans le cours du jeu, il faut effectivement faire des pauses et se tourner à 360° pour apprécier le travail des designers ; les plans larges d’emblée sont rares, il faut les rechercher. On joue que diantre, et si le paysage est idyllique qu’on nous le donne à voir ! La solution dans la jaquette elle aussi est trop tentante : de deux choses l’une ou on la brûle, ou on la consulte : la tentation est trop forte et bien fort qui saura y résister. De la même manière, l’effort de la rechercher sur le net ou de chercher une aide sur un forum perd tout son sens : à quoi bon puisqu’il n’y a qu’à consulter un fascicule. L’interface est très simple, le maniement aisé. Le déplacement clic droit souris même réglable est très rapide. Le thème oppose deux ethnies : on avait déjà cela dans les BD d’Auclair, Mad Max au cinéma et The Longest Journey (ou quelque chose d’approchant) ; un groupe développe la technologie, le groupe d’en face colle à la nature et leurs idéaux se télescopent au point qu’ils passent leur temps à s’affronter. Votre objectif va consister à les réconcilier. Les points positifs sont cependant nombreux : qualité des éclairages et de la définition couleur (une omni 3D très satisfaisante –exception faite peut-être du personnage qu’on incarne un peu trop statique à mon goût et qui plus est affublé d’un costume ridicule ! -, qualité des énigmes d’un niveau régulier (assez ardu sans toutefois atteindre la difficulté de celles de Schizm I), qualité du scénario. Jeu d’une beauté froide ai-je dit ailleurs : je le maintiens, renforcé encore par les voix françaises qui lisent leur texte et ne le jouent pas. Au ciné, on dirait qu’ils jouent faux. Bref un jeu esthétique mais sans chaleur, ni conviction, un jeu sans âme que je conseillerai à ceux qui aiment les fleurs en plastique et les faux-semblants.
Note globale : 6,5/10
Reardon
Vous vous réveillez dans une capsule cryogénique sans aucun souvenir. Un hologramme vous apprend qu'il y a 200 ans, vous, Sen,avez été condamné pour trahison, placé dans cette station orbitale et programmé pour être réveiller 16 jours avant la chute de cette dernière. Vous allez tout mettre en oeuvre pour sauver votre propre vie et comprendre les raisons de votre trahison. Vous allez même tenter de réconcilier deux peuples ennemis depuis la nuit des temps. Les énigmes ne sont pas toujours faciles : vous construisez des ponts, vous dirigez le vent, vous marchez sur des dalles cachées sous un épais brouillard, vous connectez des circuits pour ouvrir des portes ..... Si vous séchez sur une énigme, vous pouvez toujours consulter la solution livrée avec le jeu.
Note globale : 6/10
Isys
Enfin un jeu parfait ! J’avais une appréhension en achetant Schizm 2, car souvent le numéro 2 n’est pas à la hauteur du premier. Mais dans celui-là j’ai trouvé tout ce que j’aime, images superbes, énigmes dures mais faisables sans trop s’énerver, et un scénario qui tient la route. Ah et petit plus, une fois le jeu installé, plus besoin de cd. Le scénario : Vous êtes Sen, un humain, condamné il y a 200 ans pour fausse trahison, mis en cryogénie dans une station orbitale, il est réveillé 16 jours avant la chute de cette station. Il devra donc sauver sa vie, tout en réconciliant deux peuples séparés depuis toujours, et redonner vie à toute une planète et le tout bien sur en moins de 16 jours. l’histoire se base sur la lutte entre la technologie et l’écologie. Les énigmes : elles sont un peu moins mathématiques que dans le premier, et si vous devez encore lutter contre l’ordinateur, c’est beaucoup plus simple et rapide. Vous allez plancher sur les lasers, le pont métallique et le labyrinthe des dalles noyées dans la brume, sans compter les portes à bloquer dans la galerie des Héros, et les vents à diriger dans le jardin des eaux. Je n’en dirais pas plus si ce n’est que je lui mets avec joie un 19/20.
Note globale : 19/20
Mamanpoule
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Scratches
Année: 2006
Développeur: Nucleosys
Éditeur: Micro application
Site officiel: oui
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Scratches est un point & click traditionnel dans lequel vous aurez le choix de la vue à 360° ou du plan par plan (appelé "diaporama" dans le menu des options). Vous incarnez un écrivain en quête d'inspiration pour terminer son roman d'épouvante ; il vient d'acquérir un manoir où un drame familial a eu lieu il y a quelques décennies, il va être servi !! Deux sentiments s'opposent à la fin de ce jeu : - D'une part, le scénario, l'ambiance angoissante, la musique, les bruitages et les voix : tout ceci est parfaitement maîtrisé et nous plonge véritablement dans le jeu. - D'autre part, la lassitude de devoir toujours visiter et revisiter les mêmes pièces, sans toujours savoir ce que l'on y cherche (en bref, un jeu peu intuitif), la résolution bloquée en 800x600 et les graphismes qui n'ont rien d'exceptionnels nuisent à l'ensemble.
Note globale : 13/20
twinkie
Le petit studio argentin Nucleosys nous propose par l’intermédiaire de MicroApplication un jeu d’aventure d’épouvante Scratches d’excellente facture et tout à fait dans le même esprit que Blackstone Chronicle. Michael Arthate, jeune romancier d’épouvante au succès tout neuf, emménage à Rothbury dans le nord de l’Angleterre afin d’y rédiger son second roman. L’ambiance du manoir Blackwood aussi superbe qu’inquiétant n’est pas spécialement détendue, d’autant que celui-ci est privé d’électricité, et le flegme et l’humour du protagoniste vont faire long feu quand il va se lancer dans la lecture des documents et journaux intimes abandonnés par les précédents résidents.
Une incongrue galerie d’art africain et quelques coupures de presse vont le renseigner succinctement sur le dernier occupant en date du manoir, James T. Blackwood, qui des années plus tôt y aurait assassiné son épouse. L’aventure d’un Michael seul et dont ses liens avec le monde extérieur se résument à quelques appels téléphoniques, va se dérouler sur trois jours et deux nuits au cours desquels il sera tiré du sommeil tant par d’abominables cauchemars que par les bruits insolites qui marquent la minuit. C’est en cherchant leur provenance qu’il se verra plongé dans une aventure à laquelle son imagination de spécialiste de l’horreur ne l’avait cependant pas préparé. Les endroits à visiter sont assez nombreux : le manoir comporte deux étages d’habitation, une cave, des combles, un grenier et une tour ainsi que des endroits dissimulés ou murés, des sous-sols et des dépendances : serre, chapelle, crypte, jardin et mare, garage, et cette exploration se fera lentement, par à-coups, plan par plan et à la première personne, ce qui convient parfaitement au genre abordé. La progression dans l’aventure est martelée par la grosse horloge du vestibule et se fait heure après heure. Le changement d’heure - donc l’évolution de l’aventure - ne pourra s’effectuer que si toutes les actions relatives à l’heure en cours ont été accomplies.
Une rotation panoramique permet d’explorer les opulents décors intérieurs, objets et meubles et de s’attarder sur les tableaux signés des plus grands noms de l’histoire de l’art : Brueghel, Rembrandt, Vélasquez, Bosch ... Le temps et la logique rythment cette aventure en la linéarisant sans excès ; l’intérêt de Scratches réside essentiellement dans une observation minutieuses et exhaustives des pièces et des objets et dans l’enchaînement logique des actions à accomplir (point de puzzles dans ce jeu !) sur un scénario rigoureux et une ambiance délétère à laquelle la bande son doit énormément : c’est presque la musique seule qui confère ce sentiment d’oppression et rend le jeu inquiétant. Le jeu n’est cependant pas parfait : les textures des paysages sont assez grossières et certains intérieurs sont trop sombres. L’inventaire est certes d’une grande richesse, mais il exclut cependant les documents et les photos que Michael découvrent, ce qui contraint à retourner sur place pour une seconde consultation.
Le jeu est difficile et sa durée de vie s’il est pratiqué sérieusement est longue. Il comporte deux niveaux de difficulté puisqu’il peut se faire avec ou sans aide (onglet astuces dans le menu). Le nombre de sauvegardes est limité à dix et s’il en faut davantage, il faudra écraser les précédentes. Scratches, sans atteindre les sommets, est un jeu excellent, très immersif, et doté d’un très bon scénario qui ne renouvelle pas le genre mais demeure très original. A très vivement conseiller aux amateurs de Borges, de Lovecraft et de Poe, et à ceux et celles qui peuvent tenir trois jours sans manger ni se laver.
Note globale : 7,8/10
Reardon
Lorsque j’ai commencé Scratches, quelques semaines après sa sortie, j’avais lu beaucoup de critiques négatives qui décrivaient un jeu statique et ennuyeux. Heureusement que malgré tout j’ai eu envie de le faire, toujours à la recherche du frisson que j’avais ressenti avec Phantasmagoria…Certes, le jeu est surtout constitué de lieux divers à visiter dans la maison sinistre que Michaël, un auteur de triller très en vogue vient d’acquérir. Pas d’effets spéciaux, pas de rencontre avec d’autres personnages ( sauf au téléphone ou par courrier) , pas d’énigmes réelles…juste des actions intuitives dans des pièces à observer, fouiller…Mais rapidement, lorsque je me suis laissée aller dans l’aventure, j’ai pris beaucoup de plaisir à tâtonner, à déduire ce qu’il faut faire grâce aux éléments du décor pour découvrir l’histoire de la famille qui l’a précédé dans la vaste demeure victorienne et ses extérieurs, tous étonnants ( une serre remplie de plantations qui ont tout envahi, une crypte et ses mystères, une chapelle lugubre...) La musique oppressante, la tempête qui fait rage dehors, les grattements qui réveillent et épouvantent de plus en plus Michaël au milieu de chaque nuit, les récits hallucinés dans le journal du précédent locataire qui a fini par assassiner son épouse, (peut être ?) le mystère de cet enfant mort dont la chambre a été emmurée…Au fur et à mesure que l’histoire avançait, j’ai ressenti un grand sentiment d’oppression et il m’a été impossible d’y jouer la nuit, alors que c’est mon moment favori d’habitude…
Sans effets spéciaux, sans images glauques (juste quelques cadavres en mauvais état ;-), les auteurs ont su créer une ambiance très angoissante, une fin dont on pourra longtemps discuter car il y a des tas d’explications possibles à ce cauchemar… Aucun problème de jouabilité, tout ce qu’il y a de plus classique dans un point and click… N’hésitez pas à y jouer si vous aimez les émotions, les décors sombres et tragiques avec les feuilles qui volent au vent mauvais ;-)
Note globale : ---
perline
Quelle ambiance lourde et pesante dans ce jeu, me rappelle les Dracula pour ce point. la musique est omniprésente, dans le ton et très belle. Dans ce manoir, je vous assure qu'après un moment on s'y croit, si en plus vous jouez ce jeu le soir, et seul de surcroît, ho là là, frissons garantis... Si vous n'aimez pas revisiter les mêmes endroits sans arrêts et regardant partout, vous aurez du mal car c'est ce qu'on doit faire pour débloquer des actions et avancer. Demande de la déduction et le jeu est assez difficile (d'une bonne longueur). La fin vous réserve des surprises et vous aurez plein d'intérrogations, ce qui est pas mal je trouve :-). Je lui donne un 7.5/10 et vous le conseille.
Note globale : 7,5/10
Manu2000
Michael Arthate est un jeune écrivain prometteur de romans fantastiques. Fort du succès de son premier livre, il souhaite en commencer un second. Histoire de se mettre dans l’ambiance et de trouver quelque inspiration, il emménage grâce à l’entremise de son copain Jerry dans le manoir Blackwood, imposante bâtisse de style victorien. Alors qu’il fait le tour complet de la demeure, il tombe sur plusieurs lettres qui laissent à penser que les précédents propriétaires ont connu un destin tragique. D’abord simplement piqué par la curiosité, cette histoire lui prendra tellement par les tripes qu’il voudra savoir coûte que coûte les horreurs qui s’y sont déroulées quelques années auparavant et le pourquoi de la chose, au point d’en délaisser totalement son livre. Rien ne sera fait pour lui faciliter les choses : le manoir est délabré et est en panne d’eau et d’électricité, Michael loupe son rendez-vous avec l’électricien, la batterie de sa voiture tombe à plat, son ami Jerry ne peut malencontreusement jamais venir l’aider, et comble de tout cela la météo se met aussi à faire des siennes, car de fortes pluies l’empêcheront de sortir dans la cour pendant une journée entière.
C’est donc à un huis clos effrayant que l’on a droit ici, même si l’on pourra sortir de temps en temps pour visiter les bâtiments attenants à la propriété (serre, chapelle, crypte, garage). Scratches est un jeu d’aventure traditionnel à la souris, en vue 1ère personne. Tout est question d’observation, de collecte d’objets, et d’utilisation et de combinaison judicieuse de ceux-ci pour avancer dans l’histoire. Ce n’est pas un Myst-like comme on pourrait le croire au premier abord.Les graphismes sont corrects sans plus, hormis certains végétaux extérieurs qui sont très mal dessinés. C’est plutôt la bande son qui est à l’honneur dans Scratches avec, outre de très bons doublages, une musique lancinante et angoissante qui nous plonge vraiment dans un état de tension palpable, voire de terreur par instants (cf le masque la nuit). Le scénario est à l’avenant avec comme vous devez vous en douter meurtres, mystères enfouis, et passages secrets. Il est assez difficile à 2 ou 3 moments, mais d’une très grande logique. Par contre, pas question de vous mâcher le travail avec un carnet qui vous donnerait les tâches à effectuer. Si vous suivez bien l’histoire, et si vous écoutez attentivement les conversations téléphoniques, vous saurez ce qu’il vous restera à accomplir, même si le jeu n’est pas entièrement linéaire (bien qu’une horloge marque votre progression). La fin, comme c’est souvent le cas ces derniers temps, laisse place à de nombreuses interrogations. Alors, frustration ou possibilité de débat avec d’autres joueurs ? A vous de voir midi à votre porte.
Scratches est donc un jeu classique à budget réduit d’un petit studio de développement argentin qui a tout pour plaire. Un prix correct, une bonne durée de vie, et une histoire saisissante appuyée par une musique de très bon aloi. Le manque de finesse graphique ou d’effets spéciaux n’est aucunement gênant. C’est un vrai bon jeu d’aventure, je vous le conseille.
Note globale : 16,5/20
jppkeyser
L’histoire commence le plus simplement du monde ; un écrivain vient chercher l’inspiration dans une ancienne demeure au passé sordide. Le début est assez linéaire, on ne sait pas vraiment ce que l’on est venu faire ici et quelle action permet de faire avancer les heures (une seule horloge au TIC-TAC pesant nous informe de la durée du temps et donc de notre avancée dans l’histoire.) Mais au fil des découvertes, l’atmosphère se fait de plus en plus oppressante (la musique y est pour beaucoup), les passages sous formes de rêves (enfin de cauchemars) sont les plus effrayants. Si l’on se laisse aller à cette ambiance, on parvient à s’identifier au personnage principal et donc à l’excitation qui le gagne à mesure que l’on en apprends plus sur le passé de la maison et de ses occupants (qui contrairement à une histoire de fantômes classique, se dirige au final vers des rites cannibales africains et autres croyances plutôt dérangeantes. Donc, point positif de ce jeu : le scénario et l’ambiance rendue par la musique. J’ai également beaucoup apprécié les voix des acteurs français qui sont restés très naturels et permettent de réellement faire passer les émotions. Point négatif : le fait de ne pas toujours savoir quoi faire, le fait que certaines actions ne sont réalisables qu’après avoir vu ou fait autre chose. La durée du jeu relativement courte (sauf si l’on accepte de tourner en rond pendant des heures). Les graphismes pas toujours très réalistes. Et certains points de l’histoire qui restent dans l’ombre et qui auraient mérités une place dans le scénario. Dans l’ensemble un bon jeu qui aurait mérité plus d’attention de la part des concepteurs.
Note globale : 13/20
Nat
Tout d’abord j’ai essayé ce jeu avec la démo : je n’ai pas été emballée…,trop sombre, trop lent, trop prévisible à mon goût. Et puis, un petit creux dans mes occupations, une envie d’un jeu, et la lecture de différents avis plutôt favorables et voilà que je me décide. Il a fallu peu de temps pour que je rentre dans l’esprit du jeu que j’ai vite trouvé plus dense que je ne l’aurais pensé. La musique est excellente et aide parfaitement à la création d’une atmosphère quelque peu oppressante et le scénario est tout-à-fait séduisant pour les amateurs de frissons. J’ai trouvé la première moitié du jeu quasiment parfaite dans le genre : exploration du manoir, découverte d’une histoire passée, indices à découvrir… ;ensuite ça se gâte un peu : les énigmes ne sont plus très logiques et le jeu devient trop linéaire : si vous ne faites pas les actions dans un certain ordre, vous vous retrouvez bloqué sans que vos raisonnements vous soient d’une aide quelconque, ni même votre intuition d’ailleurs. C’est dommage, car là j’ai dû plusieurs fois faire appel à la lecture d’une solution pour m’en sortir sans m’ennuyer à explorer tous les lieux sans résultat. Je résume : musique géniale, scénario bien ficelé, graphismes pas mal, durée de jeu un peu courte, jouabilité sans problème, pas de bugs, gros bémol sur la façon dont le joueur peut démêler l’intrigue. ′Une fin qui présage une suite ????En tout cas, je serais assez contente de retrouver un jeu dans ce genre !
Note globale : 6,5/10
Marie-Lou
1er contact avec ce jeu, l’installation : rapide, un point déjà appréciable, il y a tellement de jeux « lourds » et longs lors de leur installation. Les réglages de la configuration sont minimalistes mais suffisant et la correction gamma « haute » va s'avérer la bienvenue pour pouvoir explorer tous ces coins et recoins si sombres. Je « suis » donc Michaël Arthate, écrivain de romans d’épouvante, en quête d’isolement et de source d’inspiration. Michaël s’installe dans le vieux manoir de Blackwood, déniché par son ami Jerry et très vite il ressent à quel point le passé de cet endroit a laissé ses empreintes. Au fil de l’exploration des lieux, le mystère s’épaissit, l’ambiance s’alourdit et de sinistres évènements passés sont peu à peu reconstitués. Même si au début du jeu, je me suis dit que j’allais vite me lasser de ces allées et venues incontournables dans chacune des nombreuses pièces, j’ai aimé prendre « possession » de ce manoir, apprendre à observer chaque tableau (quelle collection ! ). Ces allers-retours deviennent seulement pénibles lorsqu’on ne sait plus trop quoi faire ; j’ai très vite activé l’option « astuces » qui est parfois utile : les actions à effectuer n’étant pas d’emblée toujours évidentes. Je me suis laissée absorber par ce huis-clos oppressant plus que terrifiant, j’ai "vécu" ces nuits d’angoisses sans sommeil, et, je l’avoue, j’ai été ravie et soulagée de pouvoir enfin aller faire un tour à l’air libre, dans le jardin, au matin du lundi. Au même rythme que celui de l’imposante et incontournable pendule et de celui des découvertes de Michaël, ma curiosité et mon envie de savoir ont augmenté.
Malgré quelques tous petits bugs (écran figé lors de certains franchissements de portes) le jeu est fluide et agréable en 360°. La musique accompagne très bien l’ambiance et se fait plus prenante au fil de l’aventure jusqu’à savoir se faire sereine après l’utilisation de l’amulette. Ce jeu décevra probablement les amateurs de grands espaces, de paysages à couper le souffle, de graphismes irréprochables (quelques défauts de définition) et rebutera ceux qui ne supportent pas d’avoir à visiter de nombreuses fois les mêmes endroits. Mais, pour peu qu’on se laisse immerger et qu’on se laisse porter par le rythme des 3 jours du découpage du jeu, on oublie cet enfermement pour ne penser qu’à savoir... Et puis, le huis-clos est bien le parti-pris du jeu, sans lui, il n’aurait pas la même raison d’être. Après tant de moments passés à arpenter ce manoir, la fin… m’a un peu laissé sur ma faim ! Peut-on espérer une suite ? Et à la hauteur du 1er volet ? … Très différent des jeux auxquels j’ai joué avant lui, Scratches m’a absorbée et la preuve : il m’a même poussé à écrire ma première critique ! ;-). Je lui accorde un très honorable 16/20.
Note globale : 16/20
PetsiKat
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Scratches: Edition Collector
Année: 2007
Développeur: Nucleosys
Éditeur: Micro application
Site officiel: oui
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Un an après la sortie de Scratches, la version Collector ou Director’s Cut est disponible dans les bacs. En dépit des tentatives de rassurer le public à travers une promo vantant « une nouvelle fin alternative, plus de 3 heures de jeu supplémentaire, des graphismes améliorés et plus encore… », c’est avec beaucoup de méfiance qu’un certain nombre d’entre nous, les mordus, ont abordé ce jeu. Disons-le tout de suite et sans tergiverser, c’est une escroquerie et la publicité qui l’entoure mensongère. Comment se présente-t-il ? Après son installation, le joueur se trouve devant une alternative : il a le choix entre "Scratches : édition Collector" ou "Scratches : La dernière visite". L’édition Collector est en tout point semblable à la précédente édition à cette différence près qu’on peut suivre la progression de Michael Arthate dans son journal, une nouveauté dans l’inventaire et que les graphismes sont nettement plus lisibles que précédemment, les recoins sombres ayant été éclairés. C’est tout. Pour ce qui est de ‘cette nouvelle fin alternative’, c’est effectivement dans "La dernière visite" qu’il faut la chercher. Une poignée d’années après les faits évoqués, un journaliste Peter Banks se rend au manoir sur le point d’être démoli.
En arrivant, il constate que des monte-en-l’air sont passés avant lui et le joueur qu’il n’a d’autre choix qu’entrer dans le manoir tous les autres lieux étant condamnés. Une bonne exploration des lieux disponibles (très peu nombreux en l’occurrence car comme à l’extérieur le parcours à l’intérieur du manoir Blackwood est pour le moins réduit) peut prendre nonobstant pas mal de temps sans rien apporter mais rien de ce qui s’appelle rien. Il suffira de ramasser les trois ou quatre objets qui traînent, de descendre dans l’antre de Robin, d’accéder à la salle de bain et cette dernière visite sera achevée en dix minutes. Et rien d’autre. A conseiller aux paniers percés et aux pigeons. Je m’abstiens de mettre une note négative.
Note globale : ---
Reardon
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Secret Files : Tunguska
Année: 2005
Développeur: Fusionsphere
Éditeur: Deepsilver
Site officiel: oui
Support: pc-dvd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Voilà un jeu comme je les aime :
- un scénario intéressant et fouillé qui se base sur le mystère qui entoure Tunguska depuis 1908,
- de beaux graphismes très détaillés et parfaitement fluides qui ne demandent pourtant pas une configuration musclée, et de multiples lieux à découvrir.
- un gameplay irréprochable et astucieux qui offre la possibilité de contrôler deux personnages différents, une gestion de l'inventaire aisée,
- une durée de vie très honnête, avec de nombreuses énigmes logiques très bien intégrées dans la progression de l'histoire,
- et aucun bug !
Les purs et durs du point & click y trouveront leur compte, d'autant qu'il n'y a aucune phase chronométrée et aucun game over. A noter également, un manuel très soigné sur lequel il n'a pas été fait d'économies de bout de chandelle, c'est fort appréciable ! On a le sentiment d'en avoir eu pour son argent. Je n'ai relevé qu'un seul point faible, mais qui m'a pas mal gênée au départ, c'est le doublage français de Nina qui, bien que très professionnel, ne colle pas du tout à la personnalité du personnage. Du coup, les répliques qui se voulaient humoristiques tombent un peu à plat. Mais à part ça, c'est du tout bon, vous pouvez l'acquérir les yeux fermés.
Note globale : 18/20
twinkie
Je viens de finir ce jeu et vraiment, j’ai apprécié le moment d’évasion qu’il m’a permis de ressentir. C’est un pur point and clic, simple et efficace comme je les aime. On y incarne tout à tour une jeune femme qui part à la recherche de son père en traversant maintes contrées et son ami qui poursuit l’aventure en parallèle. Les cinématiques sont très belles, l’histoire m’a vite interpellée, et j’ai avancé avec intérêt dans l’aventure. Les actions à entreprendre sont très logiques, pas de prises de tête : j’ai trouvé tout très intuitif. Parfois, à bout d’idées, il suffit d’utiliser les objets de l’inventaire (en les détournant un peu de leur fonction première, bien sûr) et on repart…L’histoire du chat espion par exemple m’avait quand même échappé ;-) J’ai trouvé l’héroïne un peu froide et figée quelquefois, et sa voix trop mécanique. Je ne m’y suis pas attachée vraiment…mais bon, l’immersion a été au rendez-vous quand même. ′L’histoire est prenante, certains endroits sont vraiment très beaux : j’ai adoré la neige et le paysage du dernier « voyage ». Un jeu que je conseille pour se détendre
Note globale : ---
Perline
Secret Files : Tunguska est un petit jeu assez intéressant qui cependant sera vite oublié tant on a du mal à s’y immerger ou à s’attacher aux personnages. Le scénario reste passable – avec le prétexte choisi, on s’attendait à autre chose de plus consistant ! -, mais les graphismes sont très agréables, bien qu’ils soient essentiellement concentrés sur des espaces clos ou des bâtiments. Nina et Max voyagent énormément mais de l’Irlande nous ne connaîtrons qu’une auberge et un manoir (je ne parle pas du coin de pêche), de Cuba qu’un asile (je ne parle pas du refuge de Manuel), de Berlin que des appartements, musée, cour intérieur, de l’Himalaya que l’intérieur d’une grotte et de la Banquise qu’un pingouin et une base expérimentale, les seuls plans extérieurs (et superbes) se trouvant en Sibérie. Par contre, à côté du pingouin, un renne et un chat complètent la faune et ont un rôle à jouer. En revanche, le fait d’utiliser pour des échanges via la gouttière, les deux personnages alternativement ou encore, Nina étant à Cuba et Max en Irlande, que le joueur lassé de l’un puisse se tourner vers l’autre est un bon point assuré pour ce jeu aussi facile d’approche que de résolution : les énigmes sont assez logiques, pas forcément évidentes et parfois tarabiscotées comme celle de la stalactite - et les objets inutiles ne se multiplient pas, quant aux objets utiles il faudra fréquemment savoir les détourner de leur fonction première ; l’interface s’agrémente d’une loupe permettant de repérer sur l’écran toute possible interaction et toute issue et d’un journal qui peut lui aussi être sollicité pour quêter un indice. La durée de vie est correcte et le jeu bien que loin d’être transcendant est agréable, mais il n’en reste pas moins que Secret Files : Tunguska pèche par manque d’imagination. A conseiller aux savants de Marseille et aux patrons de presse à grumes.
Note globale : 6,87/10
Reardon
Tunguska est un jeu très sympa, un petit jeu d'aventure point & click avec de très beaux décors qui vous plonge dans un fait réel : le cataclysme de la Toungoucka, une mystérieuse explosion qui eu lieu en 1908 en Sibérie. L'histoire commence par la visite de Nina Kalenkov dans un musée d'histoire naturelle berlinois pour y rencontrer son père. Le désordre qui règne dans son bureau laisse présager un enlèvement.... mais pour quelle raison ? Comme la police ne peut rien faire pour Nina, aucune preuve ne venant étayer un kidnapping, Nina va donc arpenter la planète, services secrets russes aux trousses, à la recherche de son géniteur avec l'aide de Max dont il faut prendre le contrôle à certaines occasions du jeu. Je n'ai rencontré aucun bug, ce qui est appréciable par les temps qui courent. Pas de grandes difficultés dans Tunguska, la résolution des énigmes reste tout à fait abordable, pas de casse-tête ni de puzzles prises de tête (ce qui rebutera peut-être certain(e)s) ! De plus, quand la fonction aide est activée dans le menu principal, un clic sur la loupe et celle-ci vient vous indiquer les objets et personnages avec lesquels vous pouvez interagir. Un journal vous tient au courant de votre progression dans le jeu et vous donne également des indications pour résoudre certaines énigmes. Le déplacement des personnages est très fluide, pas de perte de temps en allées et venues. Un reproche cependant, je suis restée plusieurs fois bloquée car il faut vraiment cliquer sur LE pixel quand il s'agit de proposer des objets aux personnages qui les refusent alors que la marche à suivre est correcte. J'ai trouvé également Nina "sans âme" dans sa façon de s'exprimer, privée d'émotions, peu attachante. Tunguska reste néanmoins un jeu agréable. Sa durée de vie est moyenne à cause du mode aide. Bref, je n'ai pas vu le temps passé, l'histoire est prenante et quand arrive le générique de fin, je me suis dit : déjà !
Note globale : 7,5/10
Guerline
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Sentinel : Dans l'Antre de la Dormeuse
Année: 2005
Développeur: Detalion
Éditeur: The Adventure Company
Site officiel: oui
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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L'histoire est basée sur un roman de l'australien Terry Dowling.- Dormeuse. Ce jeu se veut dans la lignée de Schizm 2. Voilà bien un jeu comme je les aime, pas de bug, on peut sauver autant de parties que l'on veut, pas de puzzle minuté, on ne meurt pas, Les 2 Cd s'installent sur votre PC et vous pouvez jouer sans CD. Tous les puzzles sont basés sur la patience et la réflexion.Certains sont très difficiles à résoudre et je reconnais avoir eu recours à des forums pour y arriver. Le jeu se joue à la souris mais vous avez aussi la possibilité de le jouer au clavier et même de combiner les deux, et qui plus est de vous pouvez régler la vitesse de vos déplacements et la sensibilité de la souris. Vous êtes Béni, un jeune pilleur de tombes. Vous commencez le jeu à l'entrée de la tombe 35. Un seul homme a réussi à entrer et sortir de cette tombe. Doba retient votre soeur comme otage et il ne va la relacher que lorsque vous serez aussi revenue de la tombe 35. Dès votre entrée voous rencontrez Dormeuse. Qui est-elle, quel est son rôle, vous l'apprendrez peu à peu .Est-elle une sentinelle qui garde la tombe ou un programme? Les puzzles se succèdent, beaucoup sont basés sur les sons, les lumières, les symboles. Vous visitez 7 mondes et de chaque monde vous rapportez un cristal. Et il n'y a pas d'inventaire sauf les cristaux que vous transportez . Le jeu est passionnant, la jouabilité une fois adaptée est parfaite, les énigmes bien pensées. C'est un jeu original et sa duré de vie fera qu'il rentabilisera votre investissement.
Note globale : 18/20
Lise
Bien qu’ayant comme point de départ un roman, le point faible de Sentinel, Dans l’antre de la Dormeuse, est dans la faiblesse de son scénario. Dans la lignée de Schizm, produit par les mêmes studios –Detalion, pour les nommer -, la structure du jeu en mondes distincts est fort inspirée de Myst tout comme le sont les énigmes à résoudre. Pour le reste, rien à lui reprocher à l’exception d’un bug dans le 6ème monde (Goda) qui apparemment n’est pas général : il m’a tout simplement empêché de résoudre l’énigme proposée, mais une fois la solution entrée j’ai pu continuer sans problème. L’objectif est donc de visiter 7 mondes et d’en rapporter les cristaux dans le huitième, celui de la tombe 35. Pour obtenir ces cristaux, il faut résoudre chaque fois trois puzzles différents basés pour la moitié sur les couleurs, et pour l’autre sur les sons ou la logique. Certains puzzles présentent une bonne difficulté non tant pour la résolution que pour comprendre le système qui les régit. La prise de notes est obligatoire. Il est vrai aussi que si l’on se bloque à un niveau, il n’est pas évident de se débloquer seul. Pour certains puzzles, celui de la passerelle dans Tergett ou celui des consoles dans Goda, les solutions seront trouvées après pas mal de tâtonnements et d’essais tant le nombre d’options est élevé. La progression demeure très linéaire mais le gameplay est agréable. Un jeu sympathique à conseiller aux nécrophiles allumés et à ceux qui persistent à penser que la vie après la mort ne peut qu’être technologique.
Note globale : 7,5/10
Reardon
Quel jeu magnifique! Je craignais un peu de m'y lancer car j'avais cru comprendre que les énigmes musicales y étaient à foison. Or, s'il est vrai qu'il vaut mieux ne pas être sourd pour avancer dans Sentinel, beaucoup se joue plus exactement sur des sons, pas en trop grand nombre à chaque fois et surtout très reconnaissables les uns des autres. Alors, si vous êtes un nostalgique de Myst, un amoureux de Riven, un accro de Rhem, de Rama, Rhea ou Schizm, n'hésitez pas, vous adorerez Sentinel. Les 8 mondes visités sont superbes, chacun à sa façon, chacun dans son style. Les petits motets musicaux sont prenants et parfaitement adaptés et dosés. Quant aux énigmes, que dire, sinon que cela faisait longtemps que je n'en avais vu d'aussi belles, d'aussi bien mises en scène, et toutes d'une logique imparable, même si parfois cela ne semble pas évident de prime abord. La balade se fait en totale liberté, clic droit enfoncé. Pas d'inventaire, juste un cristal à récolter dans chaque monde, preuve que vous avez passé l'épreuve. Le clic gauche ne vous sert donc qu'à manipuler les mécanismes et tout fonctionne sans aucun bug. Du bonheur, rien que du bonheur!
Note globale : 10/10
Grelot04
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Shadow of Memories
Année: 2003
Développeur: Konami
Éditeur: Konami
Site officiel: non
Support: pc-cd / PS2 / Xbox
Version: Anglaise sous-titré en français
Jeu: Souris point & clic / clavier
Particularité: |
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"La fin n'est que le commencement" ainsi pourrait se résumer cette subtile histoire. Vous incarnez Eike Kush un jeune homme qui vient d'être poignardé dans le dos sans raison apparente. Dans l'antichambre de la mort, une entité "Homunculus" vous propose de modifier votre destin et vous confie un digipad (appareil à voyager dans le temps). Vous partez modifier le cours de votre vie avec l'espoir d'éviter votre assassinat. Vous vous apercevez rapidement que plusieurs missions doivent être accomplies si vous voulez rester en vie. Votre temps est précieux et vous devez apprendre à le gérer. Le choix de vos dialogues vous conduit vers différentes fins possibles. Dès les premières minutes, vous êtes pris dans l'ambiance infernale de ce jeu. sa linéarité n'est pas un obstacle. Seul bémol, ses déplacements qui s'effectuent avec les touches de clavier ou avec un joystick. Shadow of Memories est un superbe jeu qui aborde les effets de la pierre philosophale avec des clichés tout autre que les stéréotypes dont nous sommes habituellement servis.
Note globale : 7,5/10
Isys
Le jeu démarre à toute allure, Eike Kusch, le personnage que vous incarnez se fait poignarder dans le dos dès les premiers instants du jeu... Mais le jeu ne fait que commencer, vous aurez la possibilité de retourner dans le passé, afin de combattre votre destin. Ce ne sera pas si facile : celui qui veut votre peau tiendra tête jusqu'au bout ! L'être qui vous permet de voyager dans le passé garde sa réserve de mystères, et pour finir, vos voyages dans le temps sont dangereux, et imprévisibles... En clair, ce jeu est un renouveau, une redécouverte d'un genre qui a fait des ravages sur PS2. Tout son attrait vient de son scénario original, et d'un raffinement rare (pour une fois que la pierre philosophale ne sert pas à détruire le monde !). La gestion du temps est irréprochable. Ce jeu d'aventures possède pourtant quelques défauts qui gâchent cette ambiance géniale : l'interface notamment, qui est en 3D, et qui utilise le clavier : autant dire que les non-initiés seront déboussolés les premiers instants. Les objets à ramasser sont disposés de façon évidente, et un boule verte clignote pour vous les indiquer ! À noter que plusieurs fin sont accessibles... En bref, un scénario béton (parfois déroutant) qui fera le bonheur des amateurs de jeux d'aventure
Note globale : 8,5/10
Jupiterry
Shadow of Memories, à classer plutôt du côté des Gabriel Knight que des myst like ou des ‘pointe et clique’, fait partie de ces jeux qui auraient tendance à vous mettre les nerfs en pelote.. Acheté par désoeuvrement, j'ai eu du mal à rentrer dans ce manga - question BD je reste fidèle à mes racines occidentales ! - et au bout de cinq minutes, je me suis demandé si je n’allais pas le remettre en vente illico presto. Mais la bête se connaît et elle est entêtée. J’ai donc insisté et je me suis laissé piéger par la qualité des décors réalistes réellement superbes, par un scénario original et diabolique, par un rythme d’enfer qui fait que qui s’y colle, s’y pique. Tout est affaire de temps (y compris les voyages) et le temps s’écoule à une vitesse prodigieuse autant pour la victime virtuelle qu’est Eike que pour la victime réelle que je fus, rivée à son écran. L’atmosphère, les éclairages, le suspense valorisent encore ce graphisme traité de façon très réaliste. Si force est de constater que certaines énigmes sont assez corsées, la plupart cependant n’offrent pas une difficulté insurmontable.
D’autre part, contrairement à ce qui apparaît fréquemment dans les critiques, ce jeu n’utilise le clavier que pour le déplacement du personnage et la saisie de l’inventaire : ce n’est donc pas franchement un handicap. La faiblesse de Shadow of Memories selon moi ne vient pas de là. En conséquence, je lui ferai deux reproches : d’abord sa durée de vie que j’ai jugée fort courte (je pense qu’en cinq heures on arrive à l’une des fins) ; ensuite, c’est qu’il n’enregistre les sauvegardes qu’à la fin des chapitres (neuf avec le prologue) contraignant le joueur à reprendre le chapitre entier, ce qui est un moindre mal je l’admets dans la mesure où grâce à la touche ESC, il est possible d’accélérer le processus. La mode étant aux fins multiples, les amateurs seront gâtés : Shadow of Memories en compte au moins 5 différentes. Un jeu à conseiller aussi bien à ceux qui gaspillent leur temps qu’à ceux qui n’ont jamais le temps et que ceux qui ne pêchent pas me jettent la première pierre … philosophale, bien sûr. Gardez-en bien le souvenir !
Note globale : 7/10
Reardon
Je viens de terminer Shadow of Mémories et je vous avouerai qu'après avoir installé et désinstallé ce jeu pour la raison que je ne comprenais tout simplement pas le principe de jouer ce jeu, ce qui me décourageait, donc je le mettais de côté pour finalement avec l'aide des forums de jeux, le réinstaller pour en être complètement enchanté. Première critique serait qu'il manque d'indications. La plupart des jeux, on un petit livret pour la marche à suivre, lui il n'a qu'un petit feuillet, mais j'avoue qu'après coup, c'est la course folle. Mon jeu étant en anglais, avait sûrement une difficulté de plus car il y a beaucoup de converstions entre les personnages.Tout commence avec Eike, qui, soit dit en passant, est tout à fait séduisant, meurt poignardé et ce retrouve avec Homunculus qui semble être le démon. Il redonne à Eike la possibilité d'éviter sa mort avec un petit instrument , le digipad, où il peut se téléporter pour changer des choses et ainsi échapper à sa mort, alors, on court dans cette ville dans différente époque. Je peux dire que les personnages sont très beaux, leurs déplacements sont réelles et fluides, l'expressions de leurs visages est charmeur, tant qu'au décors, c'est une ville entouré d'un mur mais ce qu'il y a de plaisant c'est, qu'on peut être dans la neige ou sous la pluie. Nous avons le choix de plusieurs fins, ce qui ajoute du charme du jeu.
Note globale : 8/10
Ombre
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Sherlock : Consultant Detective - 1 et 2
Année: 1992
Développeur: Infinite Ventures
Éditeur: DVD International
Site officiel: oui
Support: pc-cd / pc-dvd
Version: Anglaise
Jeu: Souris point & clic
Particularité: Réédition en 2001 |
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L'ancêtre de "la Rose Tatouée". Sur chaque CD, 4 petites enquêtes du célèbre détective. Après une petite intro (film) qui situe le problème, vous devrez aller interroger des témoins, des suspects dont vous trouverez le nom et l'adresse sur le carnet d'Holmes (Sherlock), afin de trouver le coupable, ses motivations et comment il a agit. En gros, vous êtes sur un panneau fixe avec plusieurs entrées : 1- Le carnet de Holmes, déjà cité, avec tous les noms des personnes qu'il a cotoyé dans sa vie. 2- Le fichier de Holmes. Certains noms peuvent ouvrir une fiche de renseignement établie par le détective, ce qui situe le personnage. 3- Les garçons des rues. Souvent envoyés en éclaireurs par Holmes, ils délivrent des petits messages sur certains personnages (ceux qui importent dans l'enquête). 4- Les cabs.
Lorsque vous avez sélectionné un personnage, ils vous permettent de vous rendre chez lui (vous pouvez trouver porte close!), ce qui vous donnera droit éventuellement à un petit film (l'interrogatoire). 5- Le jugement. Lorsque vous pensez avoir débrouillé l'affaire (on ne vous laissera pas y accéder avant une enquête poussée), vous accéder au tribunal, où le juge vous posera un certain nombre de questions (QCM). Je ne me suis pas vraiment éclatée sur ce jeu, très statique. De plus, le tout est en anglais, avec tous les accents possibles, or comme chaque mot peut avoir une importance!...
Note globale : 4/10
Grelot04
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Sherlock Holmes contre Arsène Lupin
Année: 2007
Développeur: Frogwares
Éditeur: Focus
Site officiel: oui
Support: pc
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Un excellent cru que ce Sherlock Holmes contre Arsène Lupin, varié en tout point, haletant, diversifié avec des énigmes de qualités, sans une once de violence. Le gentleman cambrioleur, imbu de ses prouesses et las de sévir sur le sol français où il ne trouve personne avec qui rivaliser, a décidé de prendre une revanche sur Waterloo, et pour ce met au défi la Couronne d’Angleterre qu’incarne l’infatué Sherlock Holmes, en affirmant qu’il est capable de dérober en cinq jours, cinq des plus prestigieux biens dont elle dispose (l’un d’entre eux est un baiser échangé entre la reine Victoria – très à la mode puisqu’il en est aussi question dans Jack Keane – et le bel Arsène plus heureux que l’infâme Docteur T : un très grand moment !).
C’est dans ce contexte que l’incommensurable prétention des deux héros se livre une joute rocambolesque teintée autant d’humour et de dérision que de culture, British Museum go home. Watson est toujours aussi niais et Lestrade toujours aussi incompétent. Sherlock au cours de son enquête rencontre de nombreux personnages secondaires mais actifs qui permettent à l’aventure d’évoluer ou simplement participent à l’intrigue : Barnes le libraire (pris par le vaudouisme), prostituée, ivrogne, constable, policemen et yeomen. Dans la pure tradition des ouvrages de Sir Conan Doyle, ce jeu oscille entre la déduction très british et l’art et la manière très frenchie en mettant les méninges à rude épreuve souvent. Si le gameplay a peu changé par rapport aux épisodes précédents, les quiz ont été simplifiés et toute épreuve chronométrée a disparu. La durée de vie est parfaitement correcte et le plaisir de jouer est intact, voire revitalisé devant la difficulté de certaines épreuves. De quoi se réconcilier avec le jeu d’aventure.
Ce n’est pas un scoop mais je suis persuadé que ce jeu entrera dans le hit des meilleurs jeux de l’année 2007 aux côtés de Jack Keane. A conseiller aux joailliers de la place Vendôme et à Antoine qui doit s’ennuyer à mourir sur sa plage au milieu de ses tas de lunettes.
Note globale : 8,53/10
Reardon (12/12/07)
Un matin, Sherlock Holmes et son ami le Docteur Watson recoivent un courrier étrange. Cette missive est signé ni plus ni moins par Arsène Lupin, le célèbre gentleman-cambrioleur français. Il met au défi le célébre détective anglais : il volera dans les prochains jours 5 biens prestigieux appartenant à la couronne d'angleterre. Le jeu du chat et de la souris commence entre Holmes et Lupin. ′Vous visiterez en fond en comble des lieux les plus connus d'Angleterre : la tour de Londres, le British museum... tout cela merveilleusement reconstitué. Et la musique est de circonstance à tout moment. Tout à tour vous dirigerez Holmes et Watson, qui joue là le rôle du naïf (dommage, je ne m'imagine pas le Docteur Watson ainsi). Les énigmes sont de difficultés variables, avec quelques puzzles assez ardus. ′Tout cela donne un excellent jeu que je conseille à tout fan de jeux d'aventures.
Note globale : 8/10
gkvp2001 (04/02/08)
Le problème avec Sherlock Holmes est qu’il est beaucoup trop intelligent par rapport à l’ennemi pour ne pas sortir vainqueur à chaque fois. Dans cette nouvelle aventure du limier londonien, Frogwares a donc eu l’excellente idée de l’opposer à un adversaire de son calibre : le gentleman cambrioleur Arsène Lupin. C’est aussi une opposition de styles entre deux ego surdimensionnés : le flegme britannique face à l’arrogance française, ce qui donnera lieu à des moments cocasses tout au long du jeu. Arsène Lupin défie ouvertement Sherlock Holmes en se faisant fort de dérober 5 objets emblématiques de la fierté britannique au nez et à la barbe des autorités locales. Cela va donner lieu à un jeu du chat et de la souris haletant façon « Attrape-moi si tu peux » avec Leonardo di Caprio, et ce dans la plupart des bâtiments célèbres de Londres : Buckingham Palace, le British Museum…etc.
Bien que le moteur graphique ne semble pas avoir vraiment évolué depuis plusieurs jeux, les graphismes sont toutefois relativement agréables et on passe de bons moments en visitant notamment la galerie de peinture. L’humour est omniprésent dans ce jeu, je citerai en vrac la photo de la chauve-souris, l’épisode du chien et du pantalon chez la reine, et le désopilant concierge du British Museum avec ses chansons grivoises et ses manières efféminées pour ne pas dire plus. Le scénario est très intéressant, même s’il ne s’agit entre guillemets que d’une simple partie de cache-cache ; il est bien amené et réserve quelques surprises. Les énigmes sont elles aussi bien conçues, originales et assez variées. On peut juste reprocher à 2-3 d’entre elles d’être très difficiles ou un peu tirées par les cheveux (la combinaison du coffre-fort), et que certaines chasses aux cartes d’indices laissées par Lupin soient un peu longues parfois. Un grand coup de chapeau à Frogwares dont les jeux s’améliorent au fil des années et dont la qualité devient maintenant extrêmement honorable. Un soupçon d’ambiance en plus aurait cependant pu permettre à Sherlock Holmes contre Arsène Lupin d’atteindre les 17 dans ma notation. C’est néanmoins le meilleur produit à ce jour par le studio ukrainien à mon avis.
Note globale : 16,75/20
jppkeyser (10/02/08)
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Sherlock Holmes contre Jack l'Eventreur
Année: 2009
Développeur: Frogwares
Éditeur: Focus
Site officiel: oui
Support: pc-dvd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Après avoir bouté le François Arsène Lupin hors d’Angleterre, Sherlock Holmes se met dans ce nouvel épisode de ses aventures à la chasse du plus mythique des serial killers ayant jamais existé, j’ai nommé Jack l’éventreur en personne !
Ce personnage n’étant pas hélas cette fois de fiction, l’histoire reprend fidèlement les événements ayant eu lieu dans le sinistre quartier de Whitechapel à Londres il y a plus d’un siècle, avec les principaux protagonistes, les vrais lieux des meurtres agencés à l’identique, et des témoignages authentiques. Seule l’identité du criminel présumé changera, afin de ne pas décourager ceux qui auraient vu les adaptations cinématographiques, notamment celle avec Michael Caine en 1988 ou encore From Hell avec Johnny Depp une douzaine d’années plus tard. De fait, Sherlock Holmes n’est pas officiellement chargé de l’enquête, mais il aidera dans l’ombre le détective de Scotland Yard, Frederic Abberline.
Les graphismes ne sont pas bien folichons, et même inférieurs à celui du précédent opus. Mais cela peut s’expliquer d’une certaine manière par le fait que dans Arsène Lupin, il y avait tout de même quelques beaux sites à visiter, comme la galerie de peinture, alors qu’ici tout se limite à des rues sordides en pleine nuit dans un des quartiers de Londres les plus miséreux. De plus, comme je l’ai déjà dit à maintes reprises, les graphismes dans un jeu d’aventure ne sont pas le point fondamental, cela rajoute un plus c’est certain, mais tant qu’ils ne sont pas repoussants, le contrat est respecté. Les musiques sont quant à elles comme tous les précédents épisodes, discrètes mais assez efficaces.
Un effort particulier a été effectué sur les énigmes. Nombre d’entre elles consistent à effectuer divers essais et diverses reconstitutions, afin de découvrir le mode opératoire du meurtre, l’arme du crime, les motivations du criminel, et ses caractéristiques physiques et morales. Quelquefois, ce n’est pas toujours évident, comme l’arbre des déductions lors des tous premiers meurtres, mais le système à choix multiples et la couleur du cadre qui devient vert lors de bonnes réponses fait qu’on ne reste jamais longtemps bloqué, quitte à répondre un peu au hasard quand on ne sait pas, ce qui est un peu le point faible de ce système. Par contre, l’aide ou les indices pour résoudre les énigmes ou avancer dans l’histoire ne sont pas toujours bien dosées, soit trop d’informations, soit pas assez. Ainsi, les déplacements de Sherlock Holmes sont souvent dirigistes. A la fin d’une énigme résolue, il dit souvent : « Je dois aller à tel endroit pour faire telle chose », ce qui diminue la liberté d’action du personnage et frustre un peu notre intellect à être guidé et pris par la main de la sorte. A contrario, pour certaines énigmes, on n’a absolument aucune aide. Je parlerai ici de l’ouverture d’une mallette où il faut découvrir les bonnes dates de batailles de la guerre de sécession américaine, et il faut également trouver les drapeaux du camp vainqueur avec leurs accessoires vestimentaires !!! Heureusement qu’il existe Internet (et là je ne parle pas de soluce) pour trouver sur Wikipédia par exemple les renseignements voulus (à moins d’être un expert de cette partie de l’Histoire).
Ce dosage pas toujours inspiré ne saurait cependant altérer la qualité du jeu mais je mettrai toutefois un bémol par rapport à la grande majorité des testeurs qui pensent que c’est là le meilleur épisode de la série. Certes, les efforts sur les énigmes sont tout à fait louables et méritent d’être poursuivis mais je trouve qu’il y a encore un déclin au niveau de l’ambiance, qui n’était pas déjà le point fort des précédents épisodes. Je m’explique : dans Arsène Lupin, il y avait vraiment un duel, même verbal, entre le détective britannique et le gentleman cambrioleur français, qui se sont même côtoyés physiquement durant l’aventure, sans que parfois Sherlock Holmes ne le sache d’ailleurs (il le découvrira a posteriori). Ici, rien de tel. Jack l’éventreur reste tapi dans l’ombre, sans aucune volonté manifeste de mettre au défi le limier ou de vouloir attenter à ses jours. En outre, Sherlock Holmes agissant dans cette histoire en freelance, il n’y a aucune pression de résultat d’une quelconque hiérarchie ou d’un quelconque commanditaire et il manque de cinématiques notamment pour retranscrire la tension de la rue londonienne au bord du chaos et du soulèvement suite à ces crimes où la police semble impuissante et peu concernée. Le jeu d’aventure ne doit pas se transformer en jeu d’arcade où le temps est compté et la mort omniprésente, mais il doit y avoir quelque chose dans le scénario ou les cinématiques qui doivent nous faire croire que c’est le cas. Ici, tout semble un peu pépère. On a la désagréable impression que si on n’a pas trouvé le meurtrier lors de ce crime-ci, eh bien on attend qu’il en commette un autre, quitte à ce qu’il y en ait une bonne dizaine. On n’a pas vraiment la sensation d’être aspiré par l’histoire, c’est un peu dommage.
Néanmoins, un jeu de très bonne facture avec de bonnes innovations.
Note globale : 16.5/20
jppkeyser (02/08/09)
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Sherlock Holmes : La boucle d'argent
Année: 2004
Développeur: Frogwares
Éditeur: Nobilis
Site officiel: oui
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Un jeu très fidèle à l’esprit du personnage créé par Sir Arthur Conan Doyle en 1887 sur fond d’Angleterre victorienne, colonialiste et industrielle. L’argent et la vengeance sont les moteurs de ce conte où les meurtres se succèdent et où chaque indice doit être examiné sous peine de s’attirer les foudres du limier, précurseur de la police scientifique, qui vous supervise, sous peine encore, pire forfait !, de faire condamner l’innocence et triompher l’injustice, rôle dévolu à l’inénarrable faire-valoir Lestrade aux analyses succinctes ou à ce bon docteur Watson toujours aussi benêt, sentimental et fasciné par l’intelligence incisive de son ami et maître en l’art de la déduction. L’intrigue est solide et passionnante autant que le jeu lui-même. L’interface accessible par un clic de souris ne pose aucun problème, l’inventaire est très pratique : le bloc notes de Holmes où sont consignées toutes ses conversations, le dossier Documents et les notes personnelles est remarquablement construit et aide à répondre sans trop de difficultés aux différents quiz – cinq en tout – permettant de faire le point sur l’enquête à mesure qu’elle avance.
Les graphismes sont également superbement léchés, ce qui devient un lieu commun ou un passage obligé pour les jeux actuels. Cependant, cependant tout n’est pas parfait et deux points noirs sont à signaler. Conformément à ce type de jeu, il existe deux séquences en temps limité : elles sont jouables, certes, puisque je les ai faites alors que je ne suis pas amateur du genre et assez maladroit de plus dans ce type d’épreuve : mais là, il faut reconnaître que le temps limité est très, très limité surtout pour la seconde qui consiste à se procurer un récipient et de l’eau pour éteindre un foyer d’incendie au cœur d’une forêt labyrinthique ; le second point négatif qui vient se greffer sur cette épreuve repose dans le curseur qui justement quand on doit accélérer Holmes ne sait plus lui indiquer la route et le paralyse au lieu de l’accélérer. Le curseur directionnel d’ailleurs demeure capricieux tout au long du jeu.
En dépit de ces critiques, j’ai apprécié cette affaire holmésienne et mon analyse serait incomplète si je ne le recommandais pas, en particulier aux moines bénédictins dont j’apprécie le breuvage, aux jeunes héritières dont j’apprécie le minois et à tous ces gentils gens d’armes dont j’apprécie la courtoisie quand ils font d’aimables signes de la main au bord des routes.
Note globale : 7/10
Reardon
Londres 1897. Dans son appartement du 221b Baker Street, Sherlock Holmes reçoit une missive émanant d’un agent du gouvernement ainsi que 2 invitations nominatives : Sherlock Holmes et son fidèle ami le Docteur Watson sont conviés à une soirée organisée à Sherringford Hall par Sir Melvyn Bromsby, magnat de l’industrie. Une imminente personne de la Nation sera également présente à cette soirée de même qu’une certaine Diva italienne dont les services britanniques n’ont pu obtenir aucune garantie sur l’intégrité de cette personne. C’est à Holmes que revient d’établir un constat moral sur cette Diva. Dans le jeu, vous incarnez tour à tour Sherlock Holmes et le Docteur Watson. Vous êtes dans la salle de banquet de Sherringford Hall, certaines rumeurs arrivent jusqu’à vous : Sir Melvyn Bromsby aurait profité du retour de sa fille Lavinia pour organiser cette soirée et annoncer une importante décision au sujet de sa propre société. A peine, Sir Melvyn Bromsby s’apprête-t-il à commencer son discours qu’un coup de feu retentit. Sir Melvyn Bromsby tombe mortellement touché. Rapidement, vous prenez les mesures adéquates dans de telles situations puis commencez votre enquête. Vous interrogez toutes les personnes présentes au manoir. Vous examinez chaque pièce, chaque recoin à la recherche d’indices. Sir Melvyn Bromsby n’est que la première victime, c’est au total 5 meurtres que vous devrez résoudre, plus de 40 témoins que vous devrez interroger et plus de 200 indices que vous devrez trouver.
Chaque fin de journée, vous vous retrouvez avec Watson au 221b Baker Street et faites le point de l’affaire à l’aide d’un quizz. Les quartiers de Londres du 19ème siècle sont reconstitués en 3D. Un léger décalage apparaît entre les paroles et les mouvements des lèvres des personnages. Ce petit défaut est vite oublié par l’excellent scénario. Ce jeu en 3D se joue entièrement à la souris. Un léger décalage apparaît entre les paroles et les mouvements des lèvres des personnages. Ce petit défaut est vite oublié par l’excellent scénario. Sherlock Holmes et la boucle d’argent est un superbe jeu policier que je vous recommande.
Note globale : 9/10
Isys
Le scénario: A la demande d'un membre du gouvernement, Sherlock Holmes et le docteur Watson assiste à une soirée où doit se produire une grande soprano, bien évidemment dés les premières minutes le maître de maison se fait assassiner et sa fille devient la principale suspecte, ce n'est que le début d'une longue liste de morts peu naturelles. Sherlock avec sa maestria habituelle va résoudre toute l'affaire avec votre aide bien sur. La boucle d'argent est un jeu d'enquête point et click, avec deux passages de rapidité puisqu'il semble que les créateurs de jeu en ce moment veuillent à tout prix mettre un peu d'action dans leurs jeux, certainement pour élargir le nombre de consommateurs, il faudrait peut être qu'ils se méfient, au contraire, de ne pas lasser leur clientèle habituelle. Ce jeu serait presque parfait s'il n'y avait quelques fautes techniques, comme un décalage entre le mouvement des lèvres et la parole, ou une démarche saccadée et trop raide des personnages. En plus il y a un anachronisme dés le début du jeu dans la façon d'habiller Watson, jamais un gentleman de l'époque victorienne ne serait sorti de chez lui et encore moins aurait assisté à une soirée, en manche de chemise et sans veston. Voilà pour le coté négatif de ma critique. En ce qui concerne le coté positif, ce jeu se vit exactement comme un très bon livre d'Agatha Christie ou de Sir Arthur Conan Doyle, on est plongé dans cette enquête avec l'envie d'aller très vite au bout pour savoir enfin qui a tué! Car malgré certains signes évidents et des idées sur le meurtrier je n'avais pas tout vu et les explications de fin du jeu par le grand Sherlock Holmes m'ont été bien nécessaire.
Note globale : 15/20
Mamanpoule
Sherlock Holmes et son inséparable adjoint et ami le docteur Watson sont mandatés par le gouvernement britannique pour « superviser » une jeune cantatrice étrangère lors d’une soirée privée. Celle-ci est en effet pressentie pour faire partie des festivités d’anniversaire d’une personnalité importante de la société anglaise, et il est important de savoir si elle a le talent qu’on lui prête et surtout si elle est au dessous de tout soupçon. Mais la soirée tourne au drame : son ordonnateur, Sir Melvyn Bromsby, est assassiné alors qu’il était en train de prononcer une allocution, bien avant que le concert ne commence ! L’assassin est forcément un des convives et pourtant aucun n’a pu tirer un coup de feu de la salle de réception sans se faire remarquer, au vu du nombre important d’invités. C’est ce casse-tête insoluble que doit pourtant percer notre limier londonien. L’ambiance est tout de suite au rendez-vous avec de beaux décors victoriens, de belles musiques au violon et au piano d’interprètes célèbres, un peu répétitives toutefois. Et notre célèbre détective est toujours aussi perspicace ; il peut deviner l’apparence physique, le degré d’intelligence et la personnalité d’un individu sans même l’avoir jamais vu, il nous en met de suite plein la vue par ses observations et déductions géniales. On baigne donc très fidèlement dans l’atmosphère créée par Conan Doyle. C’est essentiellement un jeu d’observation de petits détails, de collecte d’objets cachés, d’analyses de tâches ou de cheveux, et de confrontation et d’étude de témoignages, bref ce qu’on attend d’une enquête policière. Par contre, les énigmes traditionnelles sont un peu absentes, il y en a quelques unes vers la moitié du jeu. Le grand point fort de ce nouveau Sherlock Holmes est l’apparition de quizz chaque soir de fin d’enquête, afin de faire un point sur celle-ci. Il faut répondre à des questions qui orientent l’enquête, preuve à l’appui ! Ils ne sont pas très difficiles mais cela nous oblige à réfléchir et à tenir compte de chaque indice.
J’ai trouvé les dialogues très pertinents car on voit que l’enquête dépasse le simple plan criminel, elle a des répercussions sociales et économiques qui sont très bien mises en scène et en valeur. Le scénario est très riche mais incroyablement complexe car on ne comprend que quelques bribes de la Vérité, qui est très bien détaillée et révélée dans une cinématique finale d’une longueur impressionnante, très compliquée à suivre la première fois (un second passage est salutaire) mais finalement très logique et diabolique de la manière dont elle nous est exposée. C’est un petit peu frustrant tout de même de ne pas avoir tout saisi de par nous-mêmes. Un des autres petits défauts du jeu est le déplacement robotique des personnages, une mauvaise synchronisation paroles/mouvement des lèvres, regrettable car les voix sont très soignées. Enfin, l’icône de déplacement se trouve souvent à un endroit précis et non pas sur une large surface comme on en a l’habitude dans la plupart des jeux, rendant les sorties d’écran parfois un peu difficiles, mais j’ai connu pire. Les 2 phases d’arcade, une infiltration semblable au dernier « Chevaliers de Baphomet » et une épreuve de rapidité dans une forêt labyrinthique ne m’ont pas franchement posé de problèmes.
A l’instar de House of Tales, Frogwares s’améliore nettement au fil des jeux. On est bien loin des graphismes papier peint, des énigmes stupides et des déplacements incessants de Voyage au Centre de la Terre. Une véritable réussite, dommage que la Boucle d’Argent soit si facile et par conséquent si court.
Note globale : 16,5/20
jppkeyser
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Sherlock Holmes : l'Affaire de la Rose Tatouée
Année: 1996
Développeur: Mythos Games
Éditeur: Electronic Arts
Site officiel: non
Support: pc-cd
Version: Française sous-titre
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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S'il est vrai que ce jeu a quelques années derrière lui, ne dit-on pas que c'est dans les vielles casseroles qu'on fait les meilleures soupes ? (souvenez-vous des 2 premiers Monkey Island....c'était pas beau ça !). Bref, revenons-en à nos moutons. Dans cette aventure, Holmes et son fidèle compagnon, Watson, devront découvrir pourquoi le frère du plus célèbre des détectives fut victime d'un attentat. Etait-ce personnel ou cela va-t'il plus loin ? Pour mener à bien votre enquête, vous serez amené à poser beaucoup de questions vous conduisant dans d'interminables dialogues dont les informations tirées seront cruciales pour la progression dans le jeu. Mais après tout...c'est ça le boulot de détective !
Un bon scénario avec des énigmes pas toujours évidentes. La navigation des personnages est très aisée puisque tout se fait à partir de la souris. L'inventaire est sobre et facile à utiliser. De plus, quelques détails agrémentent le jeu : on y retrouve bien entendu le commissaire Lestrade, mais aussi le jeune Wiggins et le chien Toby (pour ceux qui connaissent un peu les aventures de Sherlock Holmes). On peu même voir Holmes jouer du violon. Il y a toutefois 2 inconvénients à souligner : sur les PC récents, vous n'aurez droit qu'aux sous-titrages (mais vous savez lire !) et enfin, vous risquez de connaître pas mal de bugs vers fin du jeu (à partir des entrepôts). Il n'empêche que j'ai passé un bon moment avec ce jeu très sympa.
Note globale : 8/10
Rinix
Sherlock Holmes, le célèbre détective de Baker Street, enquête sur l’explosion du club Diogène, dans laquelle Mycroft, son frère aîné, a été grièvement blessé. D’un supposé accident (hypothèse émise par Scotland Yard), notre amateur de violon et de cocaïne, expert en tabacs rares, va se trouver mêlé à une série d’assassinats et de kidnappings sur fond d’espionnage industriel entre les pays d’Europe Occidentale. L’action se passe à Londres, vers la fin du règne de la reine Victoria, période qui marque le début de la marche lente mais inexorable vers la première guerre mondiale. C’est un classique point and click à la 3ème personne, avec des acteurs réels incrustés dans des décors. Les voix anglaises sont d’excellente facture et nous plongent immédiatement dans l’ambiance. Bien entendu, de salvateurs sous-titres sont présents. Le déplacement du héros est un peu lent, le summum de cette lenteur étant la scène où Sherlock enlève sa robe de chambre, enfile son costume de détective et enfin sort de chez lui : 30 secondes chrono minimum sans pouvoir couper la cinématique et on y a droit au moins dix fois pendant le jeu !!! Le scénario est complexe et formidable, l’enquête passionnante.
Malgré cela, le jeu n’est pas très difficile pour plusieurs raisons : primo, à quelques reprises, Sherlock Holmes nous sort des déductions géniales, qu’on n'aurait parfois pas trouvées tout seul, et qui font bien avancer l’enquête au mépris d’une légère frustration du joueur ; secundo, les légendes des objets de l'inventaire (clic droit) varient selon que nous sommes ou pas à un endroit où nous pouvons les utiliser. Et enfin tertio, le docteur Watson, bras droit de Holmes, est toujours là pour donner de précieux conseils quand on l’interroge. La durée de vie du jeu est très appréciable car l’histoire est longue et qu’il y a de nombreux lieux à visiter et personnages avec qui discuter. Un excellent jeu pour ceux qui aiment les enquêtes policières, d'une grande logique ce qui le rend accessible même aux débutants, et à peine terni par la présence de nombreux bugs vers la fin du jeu (les entrepôts).
Note globale : 17/20
jppkeyser
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Sherlock Holmes : La Nuit Des Sacrifiés
Année: 2006
Développeur: Frogwares
Éditeur: Focus
Site officiel: oui
Support: pc-dvd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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C'est avec plaisir (et envie au vu de bonnes critiques glânées de ci de là) que j'ai entamé cette nouvelle aventure de Sherlock Holmes et de son inséparable compère, le Dr Watson. L'intrigue est très noire et fort intéressante et la tension monte au fil des découvertes macabres. La musique, bien adaptée aux situations et l'excellent doublage des dialogues favorisent l'immersion. Ce n'est pas le cas des graphismes en 3D qui, même poussés au maximum, sont très moyens, néanmoins la jouabilité reste bonne. On retrouve avec plaisir une interface très complète qui nous permet de gérer l'inventaire, de relire tous les documents ainsi que les dialogues, et une carte pour accéder rapidement aux différents lieux. Enfin notons qu'il n'y a plus de séquences d'infiltration ou chronométrées comme dans les deux précédents épisodes, ouf ! Une enquête bien ficelée que je recommande !
Note globale : 15/20
Twinkie
Dans l’esprit, Sherlock Holmes La Nuit des Sacrifiés pourrait être plutôt considéré comme un bon point & click. Les décors, la musique et la durée du jeu sont vraiment irréprochables. Les énigmes sont parfois un peu tordues mais tout cela est de bonne guerre. En dehors du fait cependant que pour une raison non expliquée, un curseur refuse de fonctionner d’emblée alors que le lendemain le jeu se met à tourner parfaitement normalement, je n’ai personnellement constaté aucun bug durant tout le déroulement de l’histoire. Ce qui ne semble pas être le cas pour tout le monde, le site officiel du jeu ayant mis en ligne un patch dans le mois de sortie du jeu ainsi qu’un certain nombre de sauvegardes : évidemment ce n’est pas l’initiative qui est condamnable mais une fois de plus la mise sur le marché d’un jeu imparfait. Quand comprendra-t-on enfin que ce souci de rentabiliser un jeu est plus nuisible qu’autre chose si le produit est mal fini ! Mais ce problème de curseur semble récurrent, puisque ce dernier doit être placé à l’exact emplacement souhaité sous risque de se poser bien des questions et de se demander ce que l’on a pu rater, oublier, omettre dans une autre vie et de se contraindre à rechercher ailleurs ce qui n’y est pas. Pas franchement conviviale attitude !
Ceci dit Sherlock Holmes : La Nuit des Sacrifiés est plutôt une réussite comparativement aux épisodes précédents puisque toutes les séquences chronométrées en ont été gommées, ce qui satisfera les modernes puristes. Le scénario tient la route (bien que sombrant assez facilement dans le morbide : écorchés et autres décapités jalonnent l’aventure) et Sherlock autant que son fidèle Watson sont parfaitement conformes à leur définition AC Doyle. A conseiller aux carabins masochistes et aux grands saigneurs.
Note globale : 7,19/20
Reardon
Voilà bien un jeu comme je les aime. Tout y est, l'atmosphère, les puzzles juste assez ardus pour faire travailler nos neurones mais pas trop quand même,la jouabilité parfaite. Oui, je sais plusieurs joueurs se sont plaint de certains problèmes mais pour moi tout a baigné dans l'huile. La durabilité aussi, le jeu est suffisamment long pour rentabiliser le prix. Les dialogues ne sont pas trop verbeux et les voix sont impeccables. Quant à la musique, elle joue bien son rôle en faisant monter la tension. J'ai ausi bien aimé les pointes d'humour, les allusions entre autre à Hercule Poirot, la poursuite dans la ville de Nouvelle Orléans où le voleur nous attend gentiment. La seule restriction que j'y mettrais c'est qu'on a peut être un peu trop mis l'accent sur le sanguignolant. Etait-on obligé de nous montrer tant de sacrifiés...
Note globale : 17/20
Lise
Voilà un jeu qui porte bien son nom car des sacrifiés il en est question tout au long de cette l'histoire. Holmes et son fidèle Watson vont donc commencer leur enquête afin d'éclaircir l'étrange disparition d'un jeune domestique Maori. Cette disparition est en fait un kidnapping. Holmes et Watson ne sont pas au bout de leur surprise car une secte avec trafic humain se profile au fur et à mesure de l'enquête. Le joueur est plongé dans une ambiance sombre : scènes macabres, lieux morbides et atmosphère de folie jalonnent ce jeu qui nous transporte dans un univers où les expériences humaines font froid dans le dos. Malgré ces scènes lugubres, l'histoire est prenante, tout n'est pas noir. Décors et graphismes sont très soignés, le quartier londonien est très bien rendu ainsi que la séquence Louisiane. Un bémol pour deux épisodes : l'île des sacrifiés et le phare où l'on navigue dans des décors carton-pâte, dommage... J'ai apprécié les déplacements qui sont très fluides et qui permettent de circuler dans les moindres recoins ; un double clic gauche assure aux personnages une avance rapide ainsi qu'une carte dans l'inventaire pour se rendre directement sur les lieux d'investigation. Une séquence de course-poursuite, non minutée, dans un quartier de la Nouvelle-Orléans sur une musique entraînante, apporte une touche très joyeuse. Des questions émaillent le long du jeu à certains moments clés de l'enquête mais rien à voir avec les questionnaires longuets de la «boucle d'argent» (pour ceux que cela aurait rebuté), une simple réponse à chercher dans les documents ou dialogues. Il faut penser à sauvegarder.... eh oui, quelques «game-over».
Les seuls gros reproches que j'apporte sont le fait qu'il faut vraiment s'approcher des objets pour se les approprier ou déclencher une action ainsi que la lecture de certains documents écrits en petits caractères, les presbytes n'apprécient pas. La durée du jeu est moyenne, les énigmes à résoudre sont de difficultés variables dont une est particulièrement ardue. En résumé, c'est un bon jeu nettement supérieur au mystère de la momie et un chouia plus intéressant que la boucle d'argent, richesse des décors en moins. Elémentaire aux fans du genre.
Note globale : 7,5/10
Guerline
Sherlock Holmes et son inséparable mais un peu pataud ami le Docteur Watson enquêtent sur des disparitions étranges d’individus d’ethnies différentes ayant eu lieu à Londres à la fin du 19ème siècle. Etranges car ces enlèvements n’ont pas de mobile clairement défini. Quoi qu’il en soit, cette enquête de facture apparemment classique dérivera très rapidement vers du fantastique lovecraftien avec des adorateurs lobotomisés d’une secte suicidaire, des cadavres mutilés, des expériences médicales « pas jojo » et tout ce qu’on attend dans le genre un peu gore. La maniabilité du personnage est différente des autres épisodes de la série proposée par Frogwares : le jeu est à la 1ère personne, on ne voit donc pas son personnage, et le déplacement se fait en maintenant appuyé le bouton de la souris et en avançant, ce que je trouve un petit peu pénible. De plus, les interactions avec l’environnement ne sont pas toujours bien définies : s’il y a bien des icônes pour tout ce qui touche à des objets ou à de la végétation, en revanche rien pour les personnages, pas d’icône parler par exemple. Enfin, souvent il faut se mettre à un endroit bien précis pour que l’icône apparaisse, ce qui est toujours un peu délicat. Le gameplay me semble donc moins efficace dans cet épisode. Les graphismes comme cela devient de plus en plus fréquent aujourd’hui sont modélisés en 3D. Il y a quelques années, j’étais résolument pour le passage à la 3D tout en étant conscient que la copie ne serait pas parfaite dès les premiers jeux mais que le rythme de croisière serait rapidement trouvé. Hélas, je commence à déchanter aujourd’hui, les graphismes en 3D donnent toujours lieu à des décors d’une pauvreté et d’une laideur incroyable, et donc là aussi on assiste à une régression sur le plan visuel.
Le scénario tient la route et est très intéressant, les divers lieux à visiter sont tous effrayants mais…..j’ai eu tout de même un peu de mal à accrocher à certains instants, car bien qu’étant assez attiré par le fantastique, j’ai regretté les ficelles habituelles des enquêtes classiques. La minutie des détails chère à Holmes est moins présente, elle l’est tout au début mais cela s’estompe assez rapidement et les quizz sont plus simples mais en même temps moins complets et moins passionnants que dans « La boucle d’argent ». Enfin, les énigmes sont relativement plus corsées aussi. Elles ne sont pas illogiques, mais parfois il n’y a pas assez d’éléments pour qu’on puisse les résoudre. Je pense notamment à la combinaison du coffre fort via l’énigme de l’horloge. Avec les indices, on aurait pu aboutir sur des dizaines de raisonnements possibles, un seul est bon, encore fallait-il le trouver… La partie finale est relativement ardue aussi car on évolue en grande partie dans la pénombre, équipé d’une simple lampe-tempête. Un bon point cependant pour la course-poursuite de la Nouvelle-Orléans, assez bien réussie et immersive.
En conclusion, bien que la nuit des sacrifiés soit tout de même un bon jeu, il me paraît un peu inférieur en tous points à l’épisode précédent « La boucle d’argent », moins beau, moins maniable, et un peu plus tordu.
Note globale : 15,5/20
jppkeyser
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Sherlock Holmes : La Nuit Des Sacrifiés version remasterisée
Année: 2008
Développeur: Frogwares
Éditeur: Focus
Site officiel: oui
Support: pc-dvd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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D’emblée, tout net, une heureuse surprise. Quelque peu réticent pour ne pas dire autre chose à l’idée de se procurer cette seconde version d’un jeu sorti début 2007 si ma mémoire est bonne, après une démo décapante tout en anglais, j’ai replongé dans ce jeu comme si je le découvrais pour la première fois et ce fut un peu le cas. Les énigmes difficiles sont identiques et la marche à suivre reste la même et pourtant le graphisme et l’approche en troisième personne changent les perspectives et font de ce jeu un monument ; adaptés à cette nouvelle version quelques modifications souvent des raccourcis contournent habilement les quelques séances d’infiltration que la précédente mouture proposait. Si les vêtements des personnages plus que les visages auraient mérités d’être retravaillés – le pyjama de Watson ressemble vraiment à un assemblage de tuyaux de poêle – l’ambiance et l’imprégnation, les décors et les animations sont plus que réussis ; un petit inconvénient cependant que les concepteurs n’ont su éviter : les heurts physiques de Holmes et de Watson ou l’obligation, rare cependant de devoir passer en première personne pour découvrir le champ de vision de Sherlock. Mais il n’en reste pas moins que nous avons là un excellent jeu à conseiller aux méduses polyglottes et aux bibliothécaires urticantes.
Note globale : 8,2/10
Reardon (20/10/08)
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Sherlock Holmes : Le Mystère de la Momie
Année: 2002
Développeur: Frogwares
Éditeur: Wanadoo Edition
Site officiel: français
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Passionnant...je n'ai pu lâcher ce jeu. Il faut avoir la patience de tout regarder à la loupe, d'être inventif afin de comprendre comment fonctionne les pieges de notre égyptologue. Et surtout oh merveille pas un seul petit combat. Il faut sauver régulièrement car il y a des game over et des moments où nous sommes limités dans le temps. Le problème c'est le nombre limité de plages où l'on peut sauver notre partie; mais on peut contourner facilement cette difficulté. La jouabilité est parfaite, pas un seul bug. L'inventaire est facile à gérer. Le décor est en 3 D. Comme dirait Isys, c'est un jeu que je conseille aux fouineurs.
Note globale : 18/20
Lise1942
Je diviserais ce jeu en deux parties : la première où l'on collecte tranquillement des objets, des indices qui permettent de progresser dans l'enquête, bref un jeu d'aventure comme je les aime. La deuxième partie est beaucoup plus stressante avec de nombreuses phases de jeu chronométrées, alors forcément, j'aime moins. Celà dit, c'est un jeu très plaisant : des graphismes corrects, une interface intuitive (sauf la gestion de l'inventaire), un scénario qui se tient mais sans grandes surprises. On peut regretter l'absence du Dr Watson qui n'apparaît que dans la vidéo de fin ; il aurait été sympa de contrôler tour à tour les deux compères. Conclusion : un jeu qui ne restera pas dans les annales mais qui vaut tout de même le détour.
Note globale : 13/20
Twinkie
Pur jeu d’aventure avec puzzles, énigmes, intrigues… Le petit reproche est qu’on ne rencontre personne avec qui discuter. On est enfermé dans un manoir truffé de pièges mortels et poursuivit par une momie. Les énigmes sont parfois coriaces et il faut sauvegarder très souvent car, comme je l’ai dit, on meurt régulièrement. Les déplacements sont corrects mais certains objets ne sont accessibles que dans une certaine prise de vue. On peut passer à côté de quelque chose d’essentiel très facilement. La durée de vie est convenable. L’atmosphère est bien rendue. Les graphismes sont bien. C’est un jeu sympathique, mais qui ne reste pas longtemps en mémoire (J’ai honte mais, en l’espace de 3 semaines, j’ai oublié l’histoire exacte!). Toutefois je dois avoué que les énigmes m’ont tenues en haleine et que je les ai adorées!
Note globale : 14,5/20
Elga
J’ai trouvé ce jeu intéressant, facile à manipuler à la souris, les décors très réalistes, les objets à prendre sont bien cachés mais avec de la patience on arrive à les trouver, les énigmes sont de diverses difficultés certaines sont assez dures. Il y a des endroits où on risque de se faire tuer. Le scénario est bien ficelé. Je recommande ce jeu.
Note globale : ---
Bguy1929
Un jeu intéressant, sans plus, qu’on doit une nouvelle fois aux studios Frogwares (Voyage au centre de la terre, Sherlock : La boucle d’argent …) et qui ne présente pas de réelles difficultés logiques, mais qui par contre achoppe et c’est son défaut sur un certain nombre d’épreuves à jouer en temps limité, un principe cher aux jeux produits par Wanadoo et que je n’aime pas du tout, le game over dans les jeux d’aventure me paraissant intempestif et obsolète. Autre reproche : le nombre limité de sauvegardes possibles (6 ou 8). L’accès au jeu présente quelques difficultés également puisqu’il faut préalablement se débarrasser d’un fichier microsoft qui en empêche le lancement : le site du jeu est cependant très clair à ce sujet. Le scénario est sans surprise et ne laissera pas un souvenir impérissable. A conseiller aux amateurs d’archéologie qui doivent être très nombreux étant donné la quantité de jeux qui s’y réfère.
Note globale : 6,5/10
Reardon
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Shivers
Année: 1995
Développeur: Sierra
Éditeur: Sierra
Site officiel: non
Support: pc ou mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Un vieux jeu, mais aux décors et à l'interface toujours d'actualité. Enfermé sur un pari dans un musée hanté, vous avez la nuit pour le nettoyer de ses occupants mal intentionnés. Ceux-ci sont des esprits du mal qui ont été libérés malencontreusement. Dans ce musée de l'imaginaire (que vous pourrez visiter à loisir une fois votre tâche accomplie), il vous faudra trouver les récipients ayant contenu les esprits (un par esprit), leurs couvercles (un par récipient), et une fois ces urnes complétées, les esprits (un par urne). Cela parait un peu répétitif, mais chaque esprit a son caractère, vous êtes aidé dès le début par des indices laissés par l'ancien propriétaire et par deux étudiants qui avaient tenté la même aventure. Le bruit que fait chaque esprit caché trahit sa présence, et vous apprendrez vite à ne pas trop vous en approcher non armé (de l'urne complète et personnelle de cet esprit). J'ai bien aimé la balade. Et qui pouvait penser qu'il y ait autant de passages secrets dans un musée? Heureusement qu'il y a un plan de l'endroit! Existe en Mac et PC.
Note globale : 8/10
Grelot04
Trois principales raisons d'aimer shivers : les graphismes, la musique et les enigmes. la souris est facilement maniable, pour chaque danger des ixupis(fantome enfermé dans des poterie) et libere par des inconcients!!!, une musique vous averti avant de mourir ce qui est tres bien cela vous permet de continuer le jeu sans reprendre la sauvegarde. Ecoute le chant des sirenes dans la partie océan est un vrai plaisir, Il est vrai que certaines enigmes demande pas mal de patience(flipper, damier chinois, horloge,) mais en general les concepteurs vous donnent des indices et dans votre flash back vous pouvez consulter tous les livres et cartes glanes au fil de vos explorations.
Note globale : ---
Yves
Mon premier jeu et bien des heures passées devant l'ordinateur.Les décors sont beaux, les certaines égnimes sont très dures et très longues à resoudre sans solution!!! L'atmosphère est angoissante (moins que Zork Némésis mais angoissante quand même). C'est extremement long avant de pouvoir visiter le musée au grand complet. J'ai bien aimé la fonction de sauvegarde de tous les livres et les documents déja lus. Dans l'ensemble, c'est un bon jeu.
Note globale : 7,5/10
Émilie-Jade
Un bon jeu n'attend pas le nombre de CD : Tout tient sur un seul sédairaume. Les cinématiques sont sobres, pas de séquences vidéos interminables. En somme, le standard de l'époque 95. C'est un jeu très peu linéaire et à énigmes déductives comme Riven, Nemesis ou Nine, donc rien à dire de ce côté. Il faut récupérer à droite et à gauche des esprits méchants comme tout et les remettre dans leurs pots respectifs d'où ils n'auraient jamais dû sortir. On regrettera seulement parmi les énigmes la présence d'un banal jeu de solitaire et d'une variante de master mind (super original, on peut aussi acheter un livre de problèmes d'échecs et en truffer un jeu). Un conseil gratuit : ne prenez pas les ascenseurs inutilement, le temps de faire le puzzle pour ouvrir la porte, vous avez plus vite fait de prendre les couloirs et escaliers. Apparemment les concepteurs n'ont pas eu conscience de ce problème, il aurait fallu que les puzzles débloquent les portes d'ascenseur une fois pour toutes au lieu de se les farcir chaque fois. Les toutes dernières énigmes ont un peu moins de tenue qu'au début mais globalement, c'est un jeu comme on aimerait en voir plus souvent.
Note globale : 9/10
Francis
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Silent Hill 2 : Director's cut
Année: 2003
Développeur: Konami
Éditeur: Konami
Site officiel: oui
Support: pc-cd / PS2 / Xbox
Version: Anglaise sous-titré en français
Jeu: souris/clavier/joystick
Particularité: Il existe 5 épisodes de Silent Hill et 3 niveaux d'énigme (facile, normal, difficile) |
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Vous incarnez James Sunderland. Un jour vous recevez une lettre de Mary... Mary votre femme décédée il y a 3 ans. Mary vous attend et vous donne rendez-vous à Silent-Hill. Vous partez donc à sa rencontre. Dès vos premiers pas vers Silent Hill, vous baignez dans une ambiance angoissante : un brouillard très dense, une ville déserte, des traînées de sang dans les rues, des bruits inquiétants ... et des monstres qui vous poursuivent ! Comment retrouver Mary dans cet univers glauque sans vous perdre vous-même ? Rien n'est épargné au joueur qui ne peut que se glisser dans les frissons de la peur : des textures hideuses aux bruits étranges très réalistes plus angoissants encore que l'hémoglobine déversée sur votre parcours. Ce jeu est destiné aux personnes à la recherche des sensations fortes. Vous pouvez sélectionner le niveau de jeu (de débutant à hard) ainsi que le niveau d'énigmes (faciles, normales, difficiles). Plusieurs fins sont possibles selon votre comportement et le nombres de fois que vous jouez à Silent Hill 2. Ames sensibles s'abstenir.
Note globale : 7/10
Isys
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Simon le Sorcier 1 (Simon the sorcerer)
Année: 1993
Développeur: Infocom
Éditeur: Infocom
Site officiel: non
Support: pc / DOS
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: jouable sous Windows XP |
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Simon, un jeune adolescent, découvre dans son grenier un vieux bouquin poussiéreux : « le livre des sorts ». Un rayon lumineux jaillit de ce livre et ouvre une porte dimensionnelle. Simon s'y engouffre et se retrouve dans un autre monde. Sa mission : délivrer Calypso, le grand maître sorcier du village de Fleur Deli, des mains du redoutableSordide, le sorcier du mal. Pour cela, il doit devenir un sorcier et subir des épreuves... Le jeu fait beaucoup penser à Monkey Island 1 : mêmes graphismes, même humour, pas de paroles, que des sous-titres. La musique est sympathique. Ce jeu se joue entièrement à la souris. Les enigmes ne sont pas si faciles que cela, ce qui fait que le jeu est assez long. Ce jeu est un abandonware : vous pourrez donc le trouver facilement en téléchargement sur Internet. Bref, si vous avez aimez jouer à Monkey Island 1, vous aimerez Simon le sorcier 1.
Note globale : 8/10
gkvp2001
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Simon le Sorcier 4 : en proie au chaos
Année: 2008
Développeur: Silver Style
Éditeur: Playlogic / Atari
Site officiel: oui
Support: pc-dvd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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En route pour un 4ème épisode ! Simon a reçu un appel de son amie Alix du Royaume Magique : un double de Simon sème le trouble en ville. Simon revêt sa cape et son bonnet rouge et embarque dans sa fameuse armoire magique. Il atterit dans la forêt du Royaume Magique. Il ne va pas tarder à faire connaissance avec son double, qui a un caractère opposé au vrai Simon ! Le jeu se joue entièrement à la souris, les déplacements sont donc très agréables. Les énigmes sont très abordables, aucune difficulté majeure. La durée de vie du jeu est correcte. Les graphismes sont très beaux, les décors très colorés. Chaque lieu est accompagné d'une musique d'ambiance sympathique. Et comme chaque épisode de Simon le Sorcier qui se respecte, humour garanti et personnages secondaires loufoques ! Seul point faible, le doublage français. La voix de Simon est un peu désagréable. Mais que cela ne vous rebute pas, cet épisode est très bon !
Note globale : 8/10
gkvp2001
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So Blonde
Année: 2008
Développeur: Anaconda
Éditeur: Wizarbox
Site officiel: oui
Support: pc/dvd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Sunny Blonde est une jeune adolescente de 16-17 ans, qui fait naufrage sur une île paradisiaque après qu’elle soit passée par-dessus bord de son yacht de croisière. Etrange île que cette Ile Oubliée, qui semble s’être figée dans le temps au début du 18ème siècle. Les habitants, habillés à la mode pirate, vivent en autarcie et ne savent même pas que le téléphone existe ! Quelle sorte de malédiction rôde autour de ce coin de paradis ? C’est une des questions que devra résoudre Sunny pour tenter de rentrer chez elle, aidée en cela par Max, curieux petit animal de type rongeur, qui aura une importance fondamentale dans la suite de l’histoire. Mais sa première préoccupation, en bonne blonde qui se respecte, sera de trouver un moyen de se refaire une beauté au niveau maquillage… Car Sunny est bien entendu écervelée, extrêmement futile et matérialiste au possible. Néanmoins, au fil de l’aventure, elle va prendre une plus grande conscience des réalités qui l’entourent et de ce qui est réellement important dans la vie. Pour preuve de son évolution, elle finira l’aventure en……brune !!!
So Blonde est bien évidemment un énième hommage à la série des Monkey Island avec les ingrédients essentiels : île aux graphismes colorés, pirates stupides, humour, et musique entraînante. L’histoire est intéressante et bien développée, les énigmes assez efficaces, il y a même une petite douzaine de mini-jeux old school, à l’instar de ceux qu’on trouve dans Atlantis Evolution notamment. Cependant, ils sont beaucoup mieux intégrés à l’histoire que dans le jeu précédemment cité. La durée de vie est relativement honorable, une petite vingtaine d’heures, de quoi passer un agréable moment ludique.
Le jeu n’est hélas pas parfait, et quelques défauts sont présents, qui vont de l’anecdotique au passablement ennuyeux. Les personnages secondaires et non jouables ne sont pas très attachants et bénéficient de voix assez inégales, la femme forte de l’île ayant ainsi une espèce d’accent marseillais incongru dans le contexte des Caraïbes. Cela n’est pas encore bien grave. Plus gênante est la partie se passant la nuit, où les personnages avec qui discuter (entre parenthèses, les mêmes sujets ont tendance à revenir dans l’arbre de conversation même s’ils ont déjà été abordés, c’est un peu fastidieux) et les objets ne sont pas bien visibles à cause de l’obscurité. Heureusement que la barre d’espace permet de visualiser tous les humains ou objets avec lesquels on peut interagir. Mais la palme du désagréable revient à l’absence de carte pour se déplacer plus rapidement sur l’île. Enfin, plus précisément, on en obtient bien une vers le milieu du jeu mais elle est purement décorative et n’a aucun aspect fonctionnel. Au début du jeu, ce n’est pas bien méchant mais au fur et à mesure que l’on progresse dans l’histoire, de nouveaux lieux nous sont accessibles et les allers-retours deviennent alors un vrai chemin de croix, surtout qu’il y a un temps de chargement assez long à la sortie de chaque écran de jeu….
En conclusion, So Blonde est un petit jeu intéressant, drôle et agréable mais dont les quelques points noirs l’empêchent de devenir un hit en puissance. A éviter si vous manquer de patience.
Note globale : 15,5/20
jppkeyser (08/09/08)
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Space Quest 6 The Final Frontier
Année: 1995
Développeur: Sierra
Éditeur: Sierra
Site officiel: non
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: il existe 6 épisodes |
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Sans atteindre les sommets ubuesques et absurdes de Woodruff and the Schnibble of Azimuth ou même de The Feeble Files, Space Quest 6 The Final Frontier s’inscrit sans déparer dans la lignée des jeux absurdes et parodiques inspirés par la science fiction. Roger Wilco dégradé de tous ses titres se retrouve d’abord nu, puis balayeur dans un espace multiculturel où la race humaine n’est plus que minoritaire. Lors d’une permission, le voilà propulsé à l’aide d’un désintégrateur de particules sur une planète dans laquelle il s’enfonce jusqu’à la taille, le premier objectif du joueur consistant à le tirer de cette posture inconfortable. Parvenant plus ou moins honnêtement à gagner quelques buckazoïds, l’argent du crû, il se fait kidnapper par deux brutes épaisses, parvient à s’échapper et est définitivement sauvé par la presque belle Stellar qui à son tour est victime d’un enlèvement. Roger décide alors de comprendre ce qui se trame et découvre un complot dont l’objet est de maintenir jeune une vieille harpie au détriment de Stellar. Il n’a plus d’autre choix que de pénétrer miniaturisé dans le corps de son amie pour la sauver – un thème cliché de la SF entre Soleil Vert (1973) et Le Voyage Fantastique (1966), deux films de Richard Fleischer. Grand classique de chez Sierra, le dernier titre de cette série est parfaitement jouable plus de dix ans après sa création.
A noter en passant qu’on trouve Space Quest 6 sur les sites d’abandonwares. Bénéficiant d’une interface simple et de décors agréables, il propose cependant des énigmes assez difficiles et pratiquement aucun puzzle. En revanche, le joueur est doté d’un score. Le maniement entièrement à la souris en facilite actions et déplacements en dépit du fait que ceux-ci parfois se figent si Roger trouve sur sa trajectoire quelque autre personnage animé. Si malencontreusement, Roger commet quelque bourde qui en d’autres occasions pourrait être définitive, un écran apparaît en surimpression permettant de réessayer : dans ce cas vous êtes ramené immédiatement avant l’erreur commise, ce qui constitue un indéniable plus. Un jeu agréable à conseiller aux boulimiques polychromes dotés de tentacules aspirantes et de pinces médicales.
Note globale : 6,63/10
Reardon
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S.P.Q.R.
Année: 1998
Développeur: Cybersites
Éditeur: GT Interactive Software
Site officiel: non
Support: pc-cd
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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SPQR = Senatus PopulusQue Romanus.
Sous-titrée "l'heure la plus sombre de l'Empire", l'histoire se déroule dans la Rome antique, sous le règne de Sévère. Vous êtes le jeune apprenti d'un savant style "de Vinci avant l'heure" et vous êtes chargé par celui-ci, qui vient d'être arrêté, de trouver qui, parmi cinq suspects, est le comploteur qui vise à détruire l'Empire. Vous avez un an pour ce faire. Vous êtes "aidé" par une machine qui vous propulse dans la ville, sur le forum que vous allez devoir visiter dans ses moindres recoins. Cette machine vous permet d'avancer plus ou moins vite dans le temps, afin de pouvoir accéder aux différents temples (qui ne sont ouverts qu'à des dates déterminées) ou aux lieux où se situent les énigmes à résoudre. Au fur et à mesure, vous avez accès aux nouvelles du journal local et aux carnets des cinq suspects, ce qui doit vous donner des indices et surtout vous imprégner de l'angoisse qui monte au sein de l'Empire. Les décors sont splendides et les déplacements faciles. Malheureusement, à la place du suspense, c'est l'ennui qui vous gagne très vite. Vous êtes vite lassés de lire les feuillets des carnets ou du journal local dont le nombre augmente au fil du temps. Les énigmes sont le plus souvent mécaniques: toucher, cliquer. On ne sait d'ailleurs pas la plupart du temps si on a passé ou terminé l'épreuve. On ramasse un tas d'objets dont on n'a pas la description et rarement le nom et qui sont si petits qu'on ne peut que deviner leur usage.
La seule difficulté du jeu consiste à bien savoir faire fonctionner la machine temporelle et à comprendre le calendrier romain afin d'avancer utilement dans le temps. Il est aussi parfois délicat de trouver les dates d'ouverture des différents lieux où se situent les énigmes à résoudre. On est sans cesse envoyé sur de fausses pistes, et le décor finalement limité devient vite lassant. Bref, un jeu que je n'ai terminé que pour pouvoir en faire une critique objective. La seule mort que vous risquez dans ce jeu, c'est la vôtre... d'ennui!
Note globale : 4/10 (car l'idée de base est bonne)
Grelot04
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Spycraft
Année: 1996
Développeur: Activision Value Publishing
Éditeur: Ubisoft / Activision
Site officiel: non
Support: pc ou mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Un jeu dans lequel on joue le rôle d'un espion. Pas de baston ou très peu (et en plus c'est rigolo les petites scéances de tir), en fait c'est plutôt un travail de recherche et de recoupement d'information. Le jeu est très bien fait, réaliste, on utilise des outils hight-tech pour dépister divers personnages. On ne s'ennuit jamais dans ce jeu. Les graphismes sont sans reproche (8/10), et l'on a franchmant l'impression d'être dans un film (beaucoup de vidéo très soignées). Ce jeu n'est pas simple, il faut se remuer les méninges activement. Il est en promo avec zork némésis (un must !!) pour 300 F les 2 jeux. Seul il est vendu maintenant 150 F (une affaire)
Note globale : 8,5/10
Fabrice
Une pure merveille dans le monde des jeux. C'est la première fois que je prends tant de plaisir a jouer a un jeu. Vous incarnez Thorn, un agent de la CIA qui doit découvrir des tas de choses sur l'assassinat d'un dirigeant Russe. C'est vraiment génial, les vidéos sont réaliste est les comédiens très bon. Les rares fois où l'on doit se servir de notre fusil sont vraiment drole mais un peu ennuyante car les personnages tombent toujours de la même manière.′On utilise beaucoup de gadgets hyper sophistiqués et on entre vraiment dans la peau du personnage. Toutes les actions sont logiques, il faut porter attention aux décors pour ne perdre aucun indice. Il faut aussi commander une petite armée de 4 personnes avec un GPS, vraiment ingénieux quand on ne veux pas se blesser!!! Plusieurs concepteurs de jeux devraint prendre exemple sur Activision pour la mise en scène car elle est vraiment parfaite dans Spycraft. Activision a même eu l'audace d'appeler leur jeu "The Great Game", au debut on trouve ça un peu prétencieux mais à la fin, on comprend pourquoi ils se donnent ce titre. À faire et a refaire!!
Note globale : 10/10
Eggman
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Starship Titanic
Année: 2000
Développeur: Océlo
Éditeur: Océlo
Site officiel: oui
Support: pc ou mac
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Alors voici ma petite critique sur Starship Titanic.
Un vaisseau atterrit dans votre salon (ou plutôt détruit votre salon) et vous devez remettre en marche le coeur du vaisseau à savoir TITANIA.). Juste un petit conseil oubliez tout ce que vous savez sur les jeux d'aventures. On peut parler aux robots grâce à l'interface (même si les réponses sont parfois très bizarres ...). Justement en parlant de l'interface il faut bien s'habituer à la manipuler car elle n'est pas facile. D'ailleurs en parlant de pas facile il y a les énigmes pour retrouver les différentes pièces de Titania : entre les différents poulets à récupérer, le perroquet, les saisons à changer, l'humeur des robots , etc. ....En bref, au niveau difficultés je lui donne 10/10. Mais cela gâche à mon goût le jeu, car la prise de tête est trop grande.
Pour une note globale je lui donne 8/10. Dans l'ensemble c'est un bon jeu avec un décors assez chouette et quelques dialogues savoureux ...
Note globale : 8/10
Nannie
Complètement déjanté, ce jeu! Déjà, vous êtes tranquille chez vous, dans votre pavillon de banlieue, et pouf! un énorme vaisseau spatial vous tombe dessus, mettant votre salon minable! Une porte s'ouvre, une passerelle se déroule, et vous voyez sortir un robot très stylé "majordome anglais", qui vous explique que vous êtes le seul qui pourra sauver le vaisseau et son intelligence centrale Titania. Vu que vous n'avez plus de maison, vous le suivez, et vous tombez dans un univers de science-fiction loufoque, un bâtiment magnifique occupé par des robots très bavards mais un peu déglingués, le seul être vivant étant un perroquet amateur de poulets grillés! Le but du jeu est donc de récupérer les différentes parties de Titania (qui gît inerte au coeur du vaisseau) pour la faire revivre, afin qu'elle reprenne les choses en main. Les dialogues sont inénarrables, n'hésitez pas à les provoquer, surtout qu'ils peuvent vous fournir des indices. Le jeu n'est pas facile, facile (amis de la logique, danger!), mais la balade vaut tellement le détour que vous ne voyez pas le temps passer. Ah! J'oubliais! Il y a une bombe à bord! Ne vous inquiétez tout de même pas trop : c'est une bombe "Starship Titanic"... Pourquoi ce jeu est-il si peu connu ? Encore un mystère à la "Starship Titanic".
Note globale : 9/10
Grelot04
Tout commence dans votre salon, vous êtes devant votre ordi qui doit remonter aux calendes grecques et le fait d’insérer un cd dans le lecteur déclenche un tremblement de terre. Quand la poussière s’évapore vous vous apercevez que vous avez la quille d’un bateau dans votre salon, salon complètement détruit d’ailleurs, un sas qui s’ouvre, un robot très stylé qui descend, et vous entrer alors en pleine science fiction. Voici les faits : TITANIA l’intelligence centrale qui dirige ce navire a été saboté et la plupart de ses membres ont été caché sur le vaisseau, à vous de les retrouver et de la remettre en fonction. Ce jeu est totalement farfelu, plein d’humour, très amusant et complètement illogique. Les énigmes sont d’autant plus dures que vous devez oublier toutes vos réactions habituelles dans les jeux d’aventures, elles sont du genre :pour avoir un long bâton il faut briser la vitre, donc il faut un marteau, mais pour récupérer le marteau il vous faut un bâton. Vous allez avoir à faire à des robots détraqués et à la seule personne vivante dans ce navire de l’espace UN PERROQUET bavard et amateur de pistaches et de ……..poulets chauds. La musique s’intègre bien dans le jeu et celle du salon de musique est un air qu’on prend plaisir à écouter plusieurs fois. Les images et les décors sont magnifiques et très travaillés. L’interface si elle semble compliquée au départ, on s’y adapte facilement au bout d’une dizaine de minutes. Vous avez même en option deux autres énigmes qui ne sont pas nécessaires au bon déroulement du jeu et que vous pourrez faire à vos moments perdus : Une bombe à déconnecter et un ordi où vous trouverez les mails entre le constructeur et ses 2 acolytes qui sont aussi les saboteurs. Ocelo a fait là une petite merveille et il est dommage ce jeu n’est pas eu plus de publicité à sa sortie.
Note globale : 9,5/10 et je me demande pourquoi je lui tire ½ point.
Mamanpoule1947
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Still Life
Année: 2005
Développeur: Microids
Éditeur: MC2 France
Site officiel: oui
Support: pc-cd / Xbox
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Phénomène de mode ou miroir du temps, Still Life met à nouveau en scène un personnage féminin, Victoria McPherson petite fille du héros de Post Mortem, qui doit enquêter à Chicago sur une série de meurtres, plagiat conforme d’une série sur laquelle son aïeul s’était penché à Prague quelques décennies plus tôt. Un excellent jeu, scénario solide, enquête pointue faisant appel à la police scientifique autant qu’au légiste, relations complexes entre les personnages (cet aspect aurait pu être creusé encore davantage) tant professionnelles qu’affectives ou familiales, cinématiques ou flash d’images fixes porteurs et parlants, et expertement dosés ; une interface simple d’une maniabilité renforcée par la possibilité du recours au clavier pour les épreuves demandant de la dextérité ; un graphisme néo-réaliste auquel The Black Mirror, The Moment of Silence, Nibiru nous ont habitué, très agréable, soucieux du détail et très fluctuant ; une bande son irréprochable qui se coule dans le jeu sans accroc ; des déplacements sans commentaire et sans excès, quoi que à plusieurs reprises le personnage puisse piétiner devant un obstacle ; une durée de vie fort estimable et une fin qui n’en est pas une puisque si Victoria abat le tueur et si celui-ci tombe dans le fleuve, son corps n’est pas retrouvé. Ce qui laisse la porte ouverte à une suite en ligne et peut-être à une suite tout court, Victoria étant décidée à partir pour Los Angeles à la recherche d’informations complémentaires. Remarquer encore qu’il est bon de suivre le jeu jusqu’à son terme car lorsque la liste des personnes ayant participé à son élaboration se déroule, le joueur peut assister à une scène complémentaire au cours de laquelle Victoria dans son bain fait part de ses projets au téléphone. La durée de vie de ce jeu est très correcte.
Et les énigmes alors ? Le jeu est parfaitement linéaire et comporte une dizaine d’énigmes de difficulté supérieure à la moyenne dont deux sont particulièrement notables : le code du cadenas de la malle dans le grenier qui ne semble pouvoir être résolu que par tâtonnement et le déplacement des robots dans la pièce gardée par les lasers qui fait appel à la patience, à la logique, à l’observation et aux réflexes. Un jeu à conseiller très fortement aux amateurs d’art et de chair fraîche, aux détrousseurs de tout poil ainsi qu’à ceux et à celles que leur hiérarchie harcèle.
Note globale : 8,9/10
Reardon
Je n’ai pas acheté ce jeu à sa sortie car il revendiquait l’héritage de Post Mortem, et mettait en lice en partie son héros, le détective Gus Mac Pherson. Comme j’avais très modérément apprécié Post Mortem, ça ne m’emballait guère. Mais petit à petit, les critiques élogieuses que j’en ai lues m’ont poussé à franchir le pas. Et je ne le regrette pas. Cependant, il faut savoir avant tout que les innovations audacieuses (et ratées) de Post Mortem ont été effacées d’un coup de pinceau (c’est le cas de le dire), plus d’arbre de dialogues compliqué et même foireux à certains moments, retour au grand classicisme ! L’histoire est donc celle de Victoria Mac Pherson, petite-fille du dernier cité. Elle est profileuse au FBI, mais les tentations d’investigations sur le terrain lui donnent parfois des fourmis dans les jambes. Après une superbe cinématique d’ouverture, mêlant avec contraste la beauté et la quiétude d’une galerie d’art avec l’horreur d’un crime et la saleté des égouts, la voilà qui enquête sur une sordide affaire de meurtres en série touchant de belles femmes aux mœurs légères. En tombant sur le coffre de son grand-père au grenier, elle découvre par hasard une grande similitude entre son affaire et celle qu’a mené son ancêtre quelques 75 ans auparavant, à Prague, où un psychopathe égorgeait une à une toutes les prostituées du quartier. Il y a un lien évident entre ces 2 affaires, mais quel est-il et surtout qui est le meurtrier ? C’est ce que vous devrez découvrir en jouant à Still Life, en suivant l’enquête de Victoria et en revivant activement celle de Gus, ce qui est une très bonne idée qui entretient délicieusement le suspense.
Still Life est donc un point and click classique, les graphismes ont l’aspect de Syberia, mais en étant un peu moins travaillés (n’est pas Benoît Sokal qui veut et les mains du gros policier tchèque sont largement disproportionnées par rapport au reste du corps), les musiques sont quasiment absentes, par contre les bruitages d’ambiance sont très réalistes et angoissants à souhait. Le langage est adulte, pour ne pas dire un peu grossier parfois, représentatif de la vie de tous les jours, mais assez rare dans un jeu vidéo. Un bon exemple est la réplique culte de Victoria à son patron : « D’habitude, on m’embrasse avant de me b - - - - - !!! ». Celle-ci a un fichu caractère, mais c’est très plaisant et Gus est un peu plus charismatique que dans le précédent épisode, où il avait l’air franchement mollasson. Les énigmes sont nombreuses et d’une bonne diversité de difficulté. Certaines sont relativement ardues (d’ailleurs pour celle du crochetage de la serrure et de la recette de cuisine, j’ai dû employer une solution, sans quoi j’aurais mis ½ point de plus à ma note finale). A noter la présence d’un carnet notant les impressions de Victoria et de Gus, qui vous sera précieux pour vous aider à mener à bien l’enquête, carnet dans lequel sont consignés également tous les dialogues prononcés.
La durée de vie est très correcte, bien qu’on aurait aimé que cela dure plus longtemps, bien sûr. Le scénario est solide et la fin est………horriblement frustrante ! C’est un peu un mélange entre l’histoire de Jack l’Eventreur et les films « Copycat » avec Morgan Freeman mais surtout le dérangeant « Eyes Wide Shut » de Kubrick avec Tom Cruise. On espère ardemment une suite. Un très bon jeu, vraiment. Un sérieux candidat pour le jeu de l’année 2005, peut-être même le lauréat. Je vous le recommande vivement.
Note globale : 17,5/20
jppkeyser
Un scénario en béton, des graphismes d'une beauté à couper le souffle, un fond musical parfait, des cinématiques impressionnantes, une programmation sans faille, des dialogues pertinents et des voix impeccables. Alors comment expliquer que je me sois ennuyée du début à la fin? Sans doute parce que je n'aime pas ces jeux basés essentiellement sur des conversations ponctuelles : la plus grande partie du temps est occupée par le passage d'un point à un autre, d'un interlocuteur à l'autre. Et si la fierté des graphistes est compréhensible et bien placée, j'ai trouvé vite lassant de devoir parcourir leurs magnifiques écrans pour juste devoir passer d'un point à un autre, surtout lorsque je me suis rendue compte que mon personnage réussissait l'exploit d'être presque moins rapide en courant qu'en marchant! Le rythme de ce genre de jeu m'est pénible aussi : on est poussé, tiré, téléguidé vers la prochaine personne à rencontrer, le lieu suivant à visiter ou la seule chose à faire. La plupart des énigmes sont basiques, la difficulté pour les résoudre résidant surtout dans des subtilités de manipulations de l'interface. Du coup, les 3 ou 4 casse-têtes rencontrés sont, quoique très beaux, incompréhensiblement ardus et donnent plus l'impression d'être mis là par obligation pour le style de jeu (aventure) que pour le plaisir du joueur. Et je ne parle pas de la traversée de la salle des lasers dont la résolution tient du jeu d'arcade! Finalement, je me suis surprise bien souvent à faire comme l'héroïne : regarder ma montre…
Note globale : 6/10
Grelot04
J'ai adoré ce jeu qui est d'une intrigue tout à fait passionnante, je l'ai eu par l'entremise d'un échange et j'avoue que je le recommencerai, probablement, souvent. Nous revoilà plongé avec la famille McPherson, avec l'aide de la petite-fille de Gus McPherson, on suit Victoria dans sa recherche d'un meurtrier en série. Que dire de cette jeune fille et de son audace sans frontière, avec son vocabulaire fracassant. Le plus plaisant de ce jeu est le retour dans les années antérieures où son grand-père fut prit avec dans une enquête du même genre, là s'ajoutent les scènes romantiques mêlées de terreurs et parfois machiavéliques. Les graphiques sont supers et la musique rebondissante ajoute une touche de panique parfaitement dosée. Il est passablement facile à faire comme intrigue mais avec les petits puzzles qui passent de moyens à difficiles, ajoutent beaucoup d'intérêt au jeu. Il se joue entièrement à la souris, sauf pour deux puzzles, le labyrinthe et pour l'araignée bleue. Un jeu à faire sans faute.
Note globale : 10/10
Ombre
Je suis vraiment déçu par ce jeu, je l’ai trouvé trop court, sa durée de vie ne tenant qu’aux trop nombreux aller et retour pouvant même être quelquefois inutiles. Pourtant le scénario nous tient en haleine et les « flash back » entre Victoria et Gus, son grand père, sont tout à fait à propos, les graphismes, animations et dialogues (lol) sont réussi, mais la linéarité est tel que l’on est guidé en permanence par l’histoire et on y perd notre liberté. Les énigmes sont de tous les niveaux, certaines sont d’une facilité déconcertante quand d’autres se laissent découvrir par tâtonnements ou élimination, ou encore sont d’une telle subjectivité qu’il faut s’y mettre à plusieurs (forum), ou enfin mécaniquement irréaliste ; cela reste malgré tout d’excellents puzzles mais ils auraient mérité d’être plus en adéquation avec le réalisme de l’histoire. La pire des fins, c’est ce que je retiendrai de ce jeu, j’adore qu’on puisse envisager une suite mais j’aime bien avoir un dénouement lorsque j’ai passé quelques heures sur un jeu, alors la note de 5/10 est encore bien payé pour un frustré resté sur sa faim. Je le conseille donc à tous ceux qui auraient aimé lire un livre d’Agatha Christie dans lequel elle n’aurait jamais dévoilé le ...
Note globale : 5/10
Lee_Sterick
Je viens de terminer l’aventure et j’ai envie de conseiller à d’autres d’être émus, curieux et groguis à la fois en jouant à Still Life. J’ai été immergée dans une ambiance particulière dés le début du récit : la musique est selon moi un des éléments qui nous plongent dans deux histoires parallèles avec des décennies d’écart, puisque l’enquête de Vic, petite fille de Mac Pherson, croise et rejoint par des fils qui paraissent de plus en plus logiques celle de son grand père. Au cours de ces deux enquêtes vécues dans la peau des deux personnages alternativement, on suit l’histoire d’amour de Gus et Ida et on pressent dés le début que cette passion sera cruelle à la fin.J’ai adoré les personnages : Vic est fragile et tendre même si elle est rebelle et passionnée…Gus est pris dans un piège infernal et s’efforce de sauver son amour au milieu de pourris qui l’entourent. De Prague à Chicago, les décors sont soignés et nous immergent aussi dans l’aventure, en faisant ressortir,grâce aux couleurs sombres ou sanguines, la nostalgie et la violence mélangées qui étayent ce récit. L’interface est simple, aucun bug rencontré, tout est très fluide. Les énigmes se corsent vers la fin, et j’avoue avoir demandé de l’aide et même une save : je ne suis pas arrivée seule en effet à cuisiner les biscuits, ni à ouvrir le coffre crocheté et encore moins à traverser la salle aux lasers.Ces deux dernières énigmes ont un peu coupé le rythme et c’est dommage, car la plupart des actions par ailleurs sont logiques, intuitives et c’est pour cela aussi que j’ai aimé ce jeu. Si vous aimez les histoires d’amour qui finissent mal, les actions guidées par l’intuition, les ambiances noires et poétiques à la fois, prenez ce jeu et…plongez vous dans Prague et ses ruelles sombres.
Note globale : ---
Perline
Still Life : Histoire bien noire que celle de Still Life : séries de meutres rituels, orchestrés à 70 ans d'écart dans deux villes sans aucun rapport à priori; Prague et Chicago... Au coeur de l'histoire, la famille Mac Pherson, le grand-père Gustav, artiste-détective dans les années 30 et la petite-fille Victoria, flic au FBI et qui enquête, malgré les entraves de sa hiérachie. Un jeu d'une finition sans faille, très travaillé graphiquement, sans bug. Points forts : l'ambiance des lieux, la bande son irréprochable (voix, musiques, bruitages), la technique de narration et les séquences vidéo très prenantes. Point faible : une (trop) grande linéarité dans le jeu, laissant peu de place au fouineur. Il suffit de se laisser guider... Coté énigmes, un ensemble intéressant sans plus. Au final, un jeu qui dans le genre enquêt e, est excellent selon moi, et qui appelle forcément une suite compte tenu du dénouement, ce qui n'est pas pour me déplaire... A jouer d'une seule traite, pour l'ambiance.
Note globale : 8/10
Yves
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Stupid Invaders
Année: 2000
Développeur: Xilam
Éditeur: Ubisoft
Site officiel: oui
Support: pc-cd / Dreamcast
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Le professeur Sakarin, archétype du savant fou mégalomane à l’accent germanique prononcé, a vent de la présence sur Terre des zinzins de l’espace. Il souhaite les capturer pour disséquer et étudier leur cerveau dans sa base secrète, la « Zone 52 », mais également pour apprivoiser la technologie alien des soucoupes volantes. Il engage donc pour ce faire Bolok, chasseur de primes froid et impitoyable. Celui-ci parvient à piéger les zinzins dans leur propre demeure et les emprisonne dans un glaçon géant. Seul Bud parvient à s’échapper miraculeusement en se réfugiant dans les toilettes, et c’est avec lui que vous débutez le jeu. Vous aurez par la suite la possibilité d’incarner à plusieurs reprises les 4 autres spécimens de zinzins dans leurs pérégrinations, qui outre leur maison, les conduiront dans une « usine à bouse » et bien sûr dans la fameuse Zone 52. La trame du jeu sera toute simple : libérer les prisonniers, échapper à vos poursuivants et trouver un moyen de quitter cette « maudite » planète Terre.
« Stupid Invaders » est un point & click classique, mais les commandes répondent assez mal à vos ordres et il est fréquent de devoir s’y reprendre à plusieurs fois pour se déplacer à l’endroit désiré, effectuer l’action qu’on voudrait, ou entrer dans l’inventaire. C’est dommage car le grand avantage des point & click est justement leur commodité d’utilisation en principe.
Les graphismes et les superbes cinématiques sont très colorés et fidèles à l’aspect kitsch du dessin animé, les voix des personnages sont les mêmes que celles de la 1ère saison de la série, donc excellentes et les musiques d’ambiance sont également une véritable réussite. Par contre, une caractéristique qui surprend fortement et déçoit quelque peu est le ton des personnages. Leur langage est souvent sexuellement explicite, parfois vulgaire, pétomane voire même scatophile, ce qui détonne avec l’esprit du dessin animé, qui nous avait habitué à de l’humour plus en finesse, ou tout du moins un peu moins gras. Les plus jeunes risquent d’être légèrement choqués par les répliques très « adultes ».
Une des autres options les plus contestables aussi du jeu, est la fréquence des « game over ». On a voulu privilégier l’aspect « cartoon » en parsemant le titre de morts brutales et totalement imprévisibles la plupart du temps, qui sont souvent tordantes car on ne s’y attend pas du tout, mais qui ont pour effet pervers de surprendre très désagréablement ceux qui sauvegardent avec parcimonie. D’autant plus que le jeu n’est pas exempt de bugs, les cinématiques se gèlent à plusieurs reprises, obligeant souvent à rebooter l’ordinateur. Donc, il ne faut pas hésiter à sauvegarder souvent !
Malgré ces quelques défauts, c’est tout de même une très bonne adaptation du dessin animé. Tous les ingrédients d’un bon jeu d’aventure - réflexion s’y retrouvent présents : de nombreux bâtiments à explorer, des énigmes très chouettes et loufoques, des personnages attachants et drôles, de nombreuses références cinématographiques ou historiques, une durée de vie relativement correcte… Il séduira les fans de la série ainsi que les joueurs débutants, car le niveau de difficulté est plutôt faible.
Note globale : 16,5/20
jppkeyser
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Sybéria
Année: 2002
Développeur: Microids
Éditeur: Microids
Site officiel: oui
Support: pc-cd / PS2 / Xbox
Version: Française
Jeu: Souris point & clic
Particularité: |
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Un coup de coeur.! Il faut dire que je suis une inconditionnelle des jeux d'aventure, les vrais, sans bagarre. Un jeu où il faut vraiment se creuser les méninges. Microid vient de sortir ce jeu. Plusieurs parait-il ont eu des problèmes mais moi j'ai été gâtée, tout a baigné dans l'huile. Le graphisme est magnifique, les intrigues ne sont pas trop difficiles, l'ambiance est sublime et la musique qui accompagne le tout supporte admirablement l'histoire. J'ai aimé cette histoire qui nous transporte dans un monde où les automates ont une vie propre, où l'enfance perdure. Je l'ai tellement savouré que je m'apprête à le refaire juste pour admirer encore et encore.
Note globale : 10/10 Je vous ai dis que c'était un coup de coeur.
Lise
Avocate new-yorkaise, vous venez en France régler une banale affaire de rachat d'une entreprise artisanale de jouets en difficulté financière. L'affaire se complique lorsque vous apprenez que la propriétaire est décédée et qu'elle a un frère simplet mais bien vivant alors que tout le monde le croyait mort et enterré. Le jeu consiste donc à le retrouver pour lui faire signer l'acte, en voyageant en train à travers l'Europe de l'Est dans chaque étape où il a posé ses valises à un moment donné de sa vie. Vous serez secondé par Oscar, automate conducteur de locomotive, à ce point tatillon et procédurier qu'il ferait passer un fonctionnaire français pour un enfant de chœur ! Prenant d'abord cette mission comme du simple business, elle vous prendra progressivement aux tripes au fur et à mesure de votre évolution dans ce monde féerique, et lorsque vous vous rendrez compte que votre vie personnelle est un fiasco total. Les énigmes consisteront le plus souvent à trouver des clés ou des engrenages mettant en marche les merveilleux automates créés par la personne que vous recherchez, véritable génie en la matière. Ils dégagent tous une tristesse et une émotion quasi palpables, presque humaines. Que dire ? Les graphismes et les cinématiques sont d'une beauté à se rouler par terre et constituent LA nouvelle référence en matière de jeux d'aventure. Les musiques sont solennelles, nostalgiques et envoûtantes à souhait et chaque animation d'un automate est un régal visuel. Les énigmes sont assez faciles pour les mêmes raisons que l'Amerzone du même auteur (très grande logique, linéarité, peu d'objets en votre possession) mais la récompense de la résolution d'une vaut la peine qu'on s'y accroche ! Vous finirez le jeu entre 15 et 20 heures (et non pas en 4 ou 6 comme je l'ai entendu dans certaines critiques imbéciles). Merci Benoît Sokal !
Note globale : 17,5/20
jppkeyser
Kate Walker jeune avocate américaine se rend dans un petit village des Alpes française pour effectuer la vente d'une usine d'automates. Le jour de son arrivée correspond à celui de l'enterrement de Anne Voralberg propriétaire de ladite usine. Une visite chez le notaire lui apprend que Anna a un héritier, son frère Hans Voralberg. Malheureusement personne ne sait où il se trouve. Kate n'a plus qu'une solution : remonter la piste qui la ménera à cet héritier. Ce jeu d'une grande qualité grahique se joue à la souris. Les décors soignés nous incitent à parcourir chaque recoin, les musiques superbes nous plongent dans les diverses atmosphères du jeu. Rien n'est omis, pas même les grincements des automates. L'histoire est bien menée et les énigmes demeurent logiques. Un jeu comme je les aime !
Note globale : 10/10
Isys
Histoire : Le scénario met en scène une jeune avocate New-Yorkaise, Kathe Walker, dont le destin se retrouve directement lié, suite à une série d'événements, à celui de Hans Voralberg, un génie à l'esprit particulier et passé maître dans la création et la fabrication d'automates. Kathe travaille pour la société Toy's Company et elle est envoyée dans le village de Valadilène afin d'acquérir une usine d'automate. Elle devra retrouver Hans Voralberg, l'héritier de l'usine disparu depuis dix ans, afin de conclure la transaction. Afin de réussir sa mission, elle devra effectuer un voyage au travers d'une Europe fictive qui bouleversera sa vision du monde. Critique : Environnement : les images sont magnifiques. Très bonne définition. Les déplacements à la souris sont très longs. Il n'y a pas de déplacement pseudo-3D comme par exemple dans Amerzone. Il faut cliquer pour aller d'un endoit à l'autre de l'image. Et chaque fois, il faut attendre que le personnage ait fini son déplacement. Intérêt du jeu : jeu très plat, sans motivation. On se lasse vite. C'est toujours pareil. Il faut trouver un objet pour pouvoir continuer. Quelques enigmes, mais très simples.
Note globale : 6/10
malbousquet
J'ai trouvé ce jeu excellent et contrairement aux jeux comme Myst, Riven, l'héroïne, Kate, c'est à dire le joueur ou la joueuse, n'est pas seul et peut dialoguer avec d'autres personnages bien dessinés et très ressemblants. Etant donné que le jeu se passe à notre époque il y a un petit côté rétro quand on voit la ville de Valadilène où commence le jeu. Cette ville nous fait revenir bien des années en arrière quand on voit l'architecture des maison et le fait que bien des choses fonctionnent par automates mécaniques. D'ailleurs le jeu est basé la dessus. Peu de temps après le début du jeu Kate se trouve en présence d'un automate presque humain qui tient un langage savoureux et qu'elle ne quittera plus. Côté jouabilité le jeu se joue à la souris et les déplacements se font sur 360° Le scénario est bien ficelé et les décors superbes. Les énigmes ne sont pas trop difficiles ce qui fait que l'on passe un moment très agréable.. Pour moi Benoît Sokal a fait un petit chef d'ouvre. Je mettrai 9.5/10 pour ne pas dire10/10
Note globale : 9,5/10
BGuy
Je viens de terminer ce jeu,et je dois le conseiller à tous ceux qui veulent vivre un voyage merveilleux... D'abord,je me suis trés rapidement mise dans l'ambiance iréelle de l'univers de Kate qui peu à peu s'éloigne de sa vie pour découvrir l'univers des automates et de Hans,éternel enfant de génie.Les décors,la musique et le personnage de Kate lui meme,m'ont scotchée dés le départ. Ensuite,tout le jeu reste simple,logique et aucune énigme impossible ici (meme si le cocktail de la diva m'a donné bien du mal!). Kate ne meurt pas,pas de combat (et pour moi c'est essentiel au plaisir de jouer). Sybéria est donc un pur plaisir...La fin est vraiment digne de celles des films qui nous ont tous bouleversés. Des reproches?Désolée,quand j'aime autant un jeu,je n'en vois pas...Alors juste un souhait:je voudrais un Sybéria 2 pour aller jusqu'à l'ile aux mamouths avec Hans et Kate...
Note globale : 10/10
Sophie 1457 trés émue par ce jeu.
Vous êtes Kate Walker, avocate, chargée de conclure le rachat de la fabrique d'automate Voralberg située à Valadilène. Arrivée là bas vous apprenez la mort d'Anna Voralberg, la propriétaire de l'usine. Elle a laissé, à son notaire, une lettre révélant la possibilité d'un héritier, son frère Hans, qui serait encore vivant. Vous devrez donc partir à la recherche de Hans afin de valider la vente. Il s'avérera que retrouver Hans n'est pas chose facile. A ce moment commence une aventure qui va bouleverser la vie monotone de Kate. Une aventure extraordinaire, une histoire palpitante à rebondissements, des personnages attachants, une fin grandiose ainsi que des graphismes et des musiques de toutes beautés. Voilà ce qui vous attend dans Syberia. Rien que ça ! Par l'auteur d'Amerzone, Benoît Sokal nous fait une fois de plus rêver avec Syberia qui, pour ma part, est encore plus magnifique que le précédent, c'est pour dire !!! Malgré quelques bugs que j'ai rencontré, mais dû à ma carte graphique, je qualifierai Syberia, de meilleur jeu d'aventure qu'il existe jusqu'à maintenant.
Note globale : 10/10 Un véritable chef d'oeuvre.
Prince§§e©
Quel jeu que ce Sybéria! Dès les premières minutes on est plongé dans cet univers fantastique signé: Benoît Sokal. Ambiance rétro qui dégage une certaine noblesse, une Quiétude, musiques inspirées dans le ton, graphismes à couper le souffle, un scénario riche et prenant, une histoire captivante alimentée par pleins de détails, des automates très réussis, et que dire d'Oscar... très attachant. Un jeu unique et fascinant, pour moi le jeu d'aventure de l'année 2002. Au niveau des énigmes, difficultées moyennes dans l'ensemble même si quelques-unes m'onts posées problèmes, par contre il y a des d'aller-retour à faire dont on sait d'avance l'issue, ça j'aime moins. Le jeu est un peu court, voir le générique commencer nous surprends car on en voudrait encore et encore... Microids annonce une suite, oufffffff. Allez l'acheter les yeux fermés. Si vous avez la chance, téléchargez la bande-annonce du jeu juste pour la beauté, du grand art!
Note globale : 9,5/10
Manu2000
Splendide ! Ce mot résume à lui seul "Syberia". L'histoire, empreint de poésie, nous conduit à travers divers lieux tous aussi beaux les uns que les autres. La somptuausité des graphismes apporte encore plus de magie à cette histoire. Les énigmes sont parfois d'une facilité déconcertante alors que d'autres m'ont données beaucoup de fil à retordre (comme l'ouverture de l'écluse). C'est pourquoi ceux qui prétendent avoir fait ce jeu en quelques heures me laisse sceptique : soit il s'agit de petits génies, soit ils ont consulté une soluce à gauche ou à droite ! Bref, j'ai adoré ce jeu. Dommage que la fin soit un peu brutale et gnan-gnan (ça n'engage que moi !). Comme la perfection n'existe pas, je ne peux que lui mettre une Note de 9/10
Note globale : 9/10
rinix
Pas de baston, pas de course poursuite, pas de délire irréalisable; juste une jeune avocate BCBG qui va vivre l'aventure de sa vie. Bien sur les décors ont beaucoup d'importance car le monde dans lequel évolue Kate Walker doit être crédible et en léger décalage avec la réalité; afin de mieux immerger le joueur. Un décors trop réaliste nuirait à cet envoûtement du joueur. L'emblème du mur (séparation de l'Ouest et de l'Est); la mer d'Aral desséchée, une architecture impressionnante sont les points séduisants et romanesques de cette partie de l'Europe de l'Est et le voyage se poursuivra encore plus à l'Est jusqu'au fin fond de la Sibérie. Plus on avance dans l'histoire plus on a l'impression de revenir dans le passé. L'architecture de Valadilène représente l'art nouveau et celle de Komkolzgrad la puissance industrielle déchue et en ruine. L'image de synthèse est un outil formidable qui permet de créer les décors dont on rêve; mais toujours dans un univers crédible. Kate Walker va évoluer, se transformer tout au long de l'aventure grâce aux dialogues téléphoniques qu'elle entretien avec son univers sécurisé de New York (sa mère, sa copine de bureau, son petit copain et son patron). Le" train train" étant complètement bouleversé, voir irréaliste par moment. Il y a une parfaite cohérence et progression entre l'Amerzone et Syberia. Les clins d'oeil ne manquent pas d'ailleurs. La musique et les paroles sont superbes. Pour une fois on n'a pas des voix niaises. Mais il faut aborder le jeu comme on lit une BD. C'est plus de la narration qu'un jeu d'aventure. Les énigmes sont simples en apparence. Tout est logique mais hyper linéaire (comme une BD on n'a pas de choix). La prise en mains est facile, et l'imaginaire envoûtant.
Note globale : ---
lochness
Syberia : atmosphère envoûtante et déconnection du réel, parcours initiatique en quête de soi (alors qu’on semblerait avoir une petite vie bien rangée : un bon métier, un gentil fiancé, une meilleure copine et une maman foldingue), passage de l’extrême ouest new-yorkais à l’est sibérien, traversée de l’Europe : Alpes, Allemagne, Russie, traversée du siècle : guerre mondiale, stalinisme, traversée de l’espace : mine, station spatiale. Une intrigue solide et réaliste (recherche d’un héritier) est le fil d’Ariane qui permet de voyager dans le monde onirique de Sokal (recherche de mains articulées). Le personnage de Kate subit cette influence et vous la communique : harcelée au téléphone par un directeur de cabinet d’avocat, elle s’adonne à sa tâche et se laisse piéger puisqu’elle partira pour Syberia et un second épisode à venir. Prise de conscience aussi que le temps doit être vécu au rythme du temps, que les artifices, les faux-semblants et la réussite sociale sont finalement peu de choses en face de dame nature. Nostalgique, Benoît ? Barrockstadt en ruines sauf sa gare luxuriante, Komkolzgrad en ruines sauf son opéra, Aralbad désertifiée y compris son grand-hôtel. Et tous ses êtres humains figés : le chef de gare, le colonel, les recteurs, le directeur de la mine ou le réceptionniste de l’hôtel : s’en sortent les artistes et les inventeurs, mais mal il est vrai. Au fond, les plus vivants sont les automates. Les intrigues : difficulté moyenne, très logiques mais parfois difficiles. Ah, le petit Sauvignon forestier qu’on se cultive en catimini ! Décor et animation splendide. D’accord Manu, Syberia restera comme l’incontournable 2002. Pour le reste je crois que mon ami Lochness et Jppkeyser ont dit l’esentiel et je ne surenchérirai donc pas sur leurs excellentes analyses. Un jeu à conseiller à ceux qui lisent Rousseau et Sartre en dégustant le Blue Helena (curaçao, vodka …mais chut c’est un secret !) de Monsieur Georges, barman.
Note globale : 18/20
Reardon
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Sybéria 2
Année: 2004
Développeur: Microids
Éditeur: MC2 France
Site officiel: oui
Support: pc-cd / PS2 / Xbox
Version: Française
Jeu: Souris point & clic ou clavier au choix
Particularité: |
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LE coup de cœur ! Nous sommes Kate Walker, jeune Avocate new-yorkaise qui accompagne Hans Voralberg, inventeur génial, dans son long voyage vers son rêve de rejoindre la mythique Syberia peuplée de mammouths ; nous sommes assisté dans cette expédition par Oscar un automate sophistiqué de sa réalisation. Nous traversons l'Est de la Sibérie dans des paysages grandioses en rencontrant des individus hauts en couleurs ainsi qu’une tribu singulière ; certains individus nous fournissent de précieux indices tandis que d’autres nous donnent du fil à retordre. Tout colle parfaitement, les personnages sont attachants d’humanité, les dialogues précisément ajustés aux personnages, la musique contribue à sublimer l'ambiance visuelle de l’histoire, les images, les décors, les graphismes de cet univers 3D sont de toutes beautés et nous incitent à explorer chaque recoin, les cinématiques sont superbes et à la hauteur des plus grands films d'animations, le scénario cohérent et l’intrigue captivante remplissent aussi d’émotions, les énigmes sont de tous les niveaux de difficultés et nous accompagnent jusqu’à la merveilleuse fin. Donc 10/10 et merci Monsieur Benoît SOKAL créateur de cette bonne vingtaine d’heures de rêve éveillé à travers ce voyage extraordinaire qui fait de Syberia la référence du genre, finalement les mots me manquent ! ... Kounouk mac took toot ! ... Kolit took toot ! ... Que dire de plus, c'est une complète réussite !
Note globale : 10/10
Lee_Sterick
D’emblée je dois dire que ce n’est pas une critique neutre. Je suis déjà un fan de Sybéria et cela depuis le 1er jeu. Le 2ième est une suite logique du 1er. Nous poursuivons l’aventure avec Hans et Kate. Nous arrivons d’abord à Romanbourg où nous avons des tâches à accomplir avant de redémarrer vers cette île perdu qu’est Sybéria. Tous les puzzles sont logiques et préparent la suite du voyage. Nous nous retrouvons ensuite dans un village Youkol et là aussi ce n’est qu’un intermède avant la grande finale qui vous laisse pantois et plein d’émotions Il ne m’est jamais arrivé dans un jeu que je le finisse avec presque des larmes dans les yeux.. Bon d’abord il y a l’ambiance qui fait que vous êtes pris par ce jeu, vous en faite partie, vous êtes Kate. Ensuite il y a les graphismes qui sont une pure splendeur, les flash-back qui sont en brun et blanc , la musique qui accompagne le tout et pour finir …pas un seul petit bug.. Il y a aussi de l’humour dans le jeu : Kate qui s’accroche dans la barre séparant les 2 wagons (il faut être attentif pour le voir) Kate qui court si on double clic mais qui s’abstient quand elle est vêtue d’une bure de moine et le clin d’œil que les canadiens verront sûrement c’est le bras extensible du train (référence au bras canadien sur la fusée de la NASA) C’est un jeu à faire et à refaire car la 2ième fois on peut vraiment en apprécier toutes les subtilités. Pour prouver que je ne suis pas impartiale…je lui donne 20/20.
Note globale : 20/20
Lise1942
L'aventure continue.... et quelle aventure. La magie opère toujours,c'est un un réel plaisir de suivre Kate. On est plongée dans l'ambiance et le monde autours n'existe plus :-). Les décors sonts superbes, les personnages attachants, encore plus d'animations comme des oiseaux et autres. Petit point; La musique par moment est mal dosé et ne coule pas parfaitement comme dans le 1er volet (selon moi), mais elle est bonne tout de même. Un peu linéaire certe mais les décors et le plaisir à tout regarder fait oublier ce point, l'interface est très simple et efficace. Les énigmes sonts de difficultées moyennes à faciles dans l'ensemble mais logiques et parfaitement intégrés dans l'histoire. Il y a un charme évident dans cette histoire portant sur le rêve d'un homme, très poétique. le jeu est un peu court quand même, on voudrais rester dans ce monde plus longtemps, bien plus longtemps. Vous l'aurez deviné j'ai adoré, à acheter les yeux fermés. Je lui donne 9/10 et est déjà un classique quand à moi. Pour tirer le maximum du jeu, il vaut mieux avoir fait Syberia 1 avant, même si ce n'est pas obligé.
Note globale : 9/10
Manu2000
Syberia 2 est un très beau jeu et le travail de Sokal et de son équipe de graphistes est remarquable. Est-ce pour autant un excellent jeu ? Je n’irai pas jusque là ; c’est un jeu très linéaire et relativement facile quoique d’une durée correcte. Outre le fait qu’il soit superbe, ce qui est absolument indéniable, la quête de Hans secondé de Kate est empreinte d’une grande poésie dans un univers où de fictives tribus primitives du grand nord et des animaux tantôt réels, tantôt imaginaires ont encore un rôle à jouer. Touche d’espoir ou d’utopie : la société moderne incarnée par l’employeur américain de Kate et un détective tueur à gages ne les rattraperont pas. Des vrais gentils, des faux méchants (imbéciles cupides ou religieux intolérants), le manichéisme n’est pas loin dans ce retour à la nature prôné par le père de Canardo. Evidemment concrétiser son rêve lorsqu’il prend l’aspect de mammouths n’est pas donné à tout le monde. Atteindre son rêve, c’est aussi mourir et entrer dans le rêve d’autrui c’est prendre des risques. La nature, la nostalgie du passé, une chasse à l’idéal, l’ouverture aux autres sont des valeurs respectables, mais on a l’impression que Sokal cherche plus à délivrer un message rousseauiste qu’à faire un véritable jeu d’aventures. Le jeu vidéo à message serait-il en train de naître ? Je dois admettre, ne criez pas, que parfois j’ai frisé l’ennui. Un jeu à conseiller à ceux qui font de l’esthétisme naturaliste un but en soi et à quelques-uns de mes amis qui élèvent des chèvres sur le Larzac.
Note globale : 7,5/10
Reardon
Syberia était déjà une très bonne réussite, Syberia II le surpasse d'une bonne longueur. Tout est parfait, il n'y a rien à critiquer, les images de Benoît Sokal sont toujours aussi belles, l'histoire nous a tous fait pleurer et même la musique s'intègre parfaitement à l'action, dans le village youkol le bruit des tambours mortuaires est si prenant que vous avez hâte de résoudre l'énigme pour qu'ils s'arrêtent. Pour moi Benoît Sokal vient de rejoindre Jane Jensen au Panthéon des meilleurs créateurs de jeux d'aventure. Alors achetez le , empruntez le , mais jouez à Syberia II de toute urgence, puis vous rejouerez une 2° et une 3° fois.
Note globale : 20/20
Mamanpoule
Nous retrouvons dans ce 2ème opus nos héros bien aimés de Sybéria 1, Kate et Oscar. Nous faisons la connaissance d’un personnage omniprésent dans Sybéria 1 mais dont Kate était à la recherche, Hans le génial concepteur d’automates perfectionnés et fils mal aimé de son père Mr Voralberg créateur d’une usine de fabrication d’automates. Hans poursuit son rêve, retrouver l’île légendaire, Sybéria l’île aux Mammouths. Le jeu commence dans le train mécanique qui nous amène à sa 1ère étape, le village du bout du monde Romansburg en Sibérie. Après différentes péripéties dans la ville et dans un monastère où il faut soigner Hans, le train repart mais sans Kate qui débrouillarde arrive à le rattraper. Le train arrive dans un village youkol dont les habitants un vieux peuple d’esquimaux aimables utlilisent la matière première basée sur les mammouths. Le voyage n’étant pas terminé il ne peut plus se continuer par le train, on découvre alors un autre mode de transport, le bateau Youkol qui nous amène enfin dans l’île de Sybéria. Kate alors résoud la dernière énigme permettant de faire fonctionner un appareil sonore qui appelle une harde de mammouths. Ce jeu est comme le premier passionnant dans des décors somptueux, les énigmes ne sont pas trop difficiles à part 2. La cinématique de fin est tout en poésie et émotion et ne peut nous laisser insensible. Ce deuxième opus nous donne envie de refaire le 1er puis le deuxième à la suite. Je dis un grand bravo à Benoît Sokal.
Note globale : ---
BGuy
La suite d’un des meilleurs jeux d’aventure de ces dernières années. Kate accompagnée de Hans Voralberg, qu’elle a eu tant de mal à retrouver, doit aller au bout de son périple, sur la mythique île de Sybéria. Celle-ci, perdue dans les froids polaires, abriterait les dernières espèces de mammouths vivants de notre planète. Histoire vraie ou conte pour enfants ? Ils devront le découvrir après bien des embûches. Leurs ennuis commencent dès leur arrivée à Romansbourg, dernier bastion de la civilisation avant les neiges éternelles, où ils auront à affronter de vils trafiquants d’ivoire, les frères Igor et Grichka Bogdanoff…….non excusez-moi, je confonds, il s’agit des frères Igor et Ivan Bourgoff. La santé précaire de Hans sera aussi un grave problème, surtout que le patriarche orthodoxe censé le soigner a plus des paroles de fossoyeur que de guérisseur. Mais je ne vous en dis pas plus…. Par rapport au premier jeu de la série, aucune surprise. Le jeu reprend exactement là où le premier Sybéria avait terminé, l’interface est rigoureusement identique (entre parenthèses, ils auraient pu la changer un peu, l’icône loupe et l’icône bulle pour parler se ressemblent étrangement).
Les graphismes ont été légèrement améliorés, et quelques effets ont été rajoutés : reflet de l’eau, neige qui tombe, ou amas de neige dévalant subitement d’un toit…etc. Et la voix de Kate Walker est toujours une des voix féminines les plus douces et les plus agréables que j’aie jamais eu l’occasion d’entendre. La magie de l’ambiance est toujours présente, mais tout de même un petit moins. Serait-ce parce que j’avais été tant émerveillé par le premier épisode que j’ai trouvé ici les cinématiques un peu moins belles (sauf la dernière bien sûr), les musiques un peu moins envoûtantes ? Ce qui m’avait estomaqué, c'est-à-dire les animations des automates de Hans Voralberg, ne se retrouvent presque plus ici, sauf la très courte cinématique des chevaux de Cirkos. C’est bien dommage… Autrement, le jeu est toujours court, encore plus court que le premier, et toujours un peu trop facile, notamment au début et à la fin. Il n’y a que le passage chez les Youkols qui est plus ardu, car leur village est si grand que l’on s’y perd rapidement au début, et parce qu’il oblige à des allers-retours considérables et à de la chasse au pixel. A noter une énigme que j’ai trouvé remarquable et très mignonne, celle où il faut guider un petit lemming dans un labyrinthe. A croire que les lemmings inspirent toujours de bonnes idées ! Le jeu se termine de façon magistrale et dieu que le rêve a été beau ! Sybéria 2 manque cependant de longueur et de difficultés pour en faire un chef d’œuvre absolu. Un tout petit peu décevant par rapport au premier mais un très bon jeu pour Noël assurément.
Note globale : 16,5/20
jppkeyser
Du pur bonheur !′le jeu est captivant, les personnages sont attachants, le graphisme est superbe ( dans le 2 en particulier ). Les sybéria font partie de ces jeux qu'on ne quitte pas. En permanence je balançais entre l'envie de progresser et le désir de ralentir la progression, pour ne pas arriver trop vite au terme du jeu. J'ai été très sensible au thème parfaitement humain et généreux. J'ai également été attentive à l'evolution "psychologique" de Kate Walker qui fait le choix , au terme de Sybéria 1, de rejoindre et accompagner Hans. C'est à mon sens parfait.
Note globale : 10/10
Claudie
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